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Les 350 premiers étudiants de l’École internationale de français arrivent sur le campus

Pour une 40e année, l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) accueillera des étudiants venus des quatre coins du Canada et de l’étranger dans le but de parfaire leurs connaissances du français. Lundi matin, les 350 premiers arrivants seront accueillis par le directeur de l’École internationale de français (ÉIF), M. Daniel Lavoie, ainsi que la rectrice Nadia Ghazzali, lors d’une cérémonie qui se déroulera le lundi 12 mai à 9 h dans la salle 1012 du pavillon Nérée-Beauchemin.

EIF_40ansComme plus de 30 000 participants l’ont fait avant eux depuis 1974, les étudiants de l’ÉIF profiteront de l’environnement francophone du campus et de la ville pour apprendre le français à travers les périodes de cours et les nombreuses activités offertes.

Cette première cohorte de 350 participants est constituée entièrement d’étudiants canadiens, âgés de 18 ans et plus, venus pour un séjour de cinq semaines dans le cadre du projet Explore. Une deuxième cohorte de 300 étudiants collégiaux et universitaires arrivera à Trois-Rivières dans cinq semaines.

D’ici la fin de la saison estivale, des centaines d’autres participants de tous âges prendront part à différents programmes d’immersion, allant du programme Road Scholar, destiné aux résidents canadiens et américains de 45 ans et plus, jusqu’aux séjours réservés aux enfants et adolescents. Au total, près de 1 000  participants viendront sur le campus trifluvien afin de peaufiner leurs habiletés à s’exprimer en français. Fait à noter, pour une deuxième année consécutive, une trentaine d’adolescents chinois ont choisi l’UQTR pour venir étudier la langue de Molière. Comme quoi la réputation de l’École internationale de français de l’UQTR traverse bien des frontières.

«La connaissance de deux, voire de trois langages, est devenue une condition nécessaire pour œuvrer dans un monde où s’interconnectent les économies et les cultures nationales. D’ailleurs, un des aspects enrichissants de l’expérience des participants à un programme d’immersion à l’UQTR est de pouvoir pratiquer le français avec des personnes provenant de tous les continents. Les étudiants, peu importe leur âge, tisseront des liens, développeront des amitiés et se familiariseront avec d’autres cultures, tout en ayant le plaisir d’échanger en français», souligne la rectrice Nadia Ghazzali.

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« Vivre en français »

L’UQTR rappelle que les étudiants porteront tout l’été un bracelet bleu royal à l’effigie de l’ÉIF marqué du slogan « Vivre en français » afin d’être identifiables parmi les nombreux touristes. Les commerçants et restaurateurs sont invités à accueillir et servir cette clientèle en français et à récompenser ceux et celles qui se distinguent par leurs efforts à bien parler notre langue. Le programme « Vivre en français » poursuit ainsi un double objectif : motiver les étudiants à communiquer en français et les encourager à fréquenter les commerces locaux participant au programme.

«Le personnel de l’UQTR est sensibilisé depuis longtemps quant à l’importance de s’adresser aux étudiants de l’ÉIF en français plutôt qu’en anglais. Depuis quelques années, les citoyens et les commerçants sont également invités à jouer un rôle dans l’apprentissage du français de nos étudiants en évitant de leur répondre en anglais. Même s’ils ont parfois de la difficulté à se faire comprendre, ils apprennent beaucoup en se débrouillant seuls. Ça bonifie leur expérience d’immersion francophone», mentionne Daniel Lavoie.

Retombées et historique

Depuis 1974, les étudiants de l’École internationale de français bénéficient de ses programmes d’éducation et de formation, mais également des services et des infrastructures mis à la disposition de la communauté universitaire. Les programmes d’immersion en français de l’ÉIF sont offerts par des enseignants expérimentés qui possèdent une formation universitaire et qui privilégient un français international.

Selon les données compilées par l’ÉIF, les retombées économiques de ses étudiants s’élèvent à près de 3 millions de dollars annuellement pour la région trifluvienne.