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L’UQTR reçoit près d’un million de dollars en subventions de recherche

Jeux de hasard et d’argent – mécanismes cellulaires – traumatismes crâniens – première modernité

L’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) a obtenu récemment près d’un million de dollars en subventions de la part de divers organismes, pour le financement de projets de recherche touchant les jeux de hasard et d’argent, l’analyse cellulaire, les traumatismes crâniens légers et la première modernité (XVIe-XVIIIe siècles).

Rangée du haut: Joël Tremblay (psychoéducation), Natacha Brunelle (psychoéducation) et Louis De Beaumont (psychologie). Hugo Germain (chimie, biochimie et physique) et Marc-André Bernier (lettres et communication sociale).

Jeux de hasard et d’argent

Deux professeurs en psychoéducation de l’UQTR, Mme Natacha Brunelle et M. Joël Tremblay, ont obtenu respectivement des subventions de 164 639$ et de 165 000$ de la part du Fonds de recherche du Québec – Société et culture (FRQSC) et du ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS), dans le cadre de l’action concertée Les impacts socioéconomiques des jeux de hasard et d’argent.

Le projet de la professeure Brunelle porte sur les trajectoires de jeux de hasard et d’argent chez les jeunes, ainsi que le rôle du jeu Internet et les problématiques associées. Pour sa part, le professeur Tremblay s’intéresse à l’efficacité de la thérapie conjugale auprès de joueurs pathologiques. Bien que les difficultés familiales et conjugales soient omniprésentes chez ces joueurs, les traitements actuels demeurent surtout individuels, sans implication du conjoint.

Analyse cellulaire

Rattaché au Département de chimie, biochimie et physique de l’UQTR, le professeur Hugo Germain a récemment obtenu une subvention de 410 000$ pour l’acquisition d’un microscope confocal à balayage laser. Outil puissant et indispensable à l’étude de la nature dynamique des processus cellulaires, il permettra au professeur Hugo Germain ainsi qu’à d’autres chercheurs de l’UQTR (MM. Marc Germain et Éric Asselin) d’étudier la réponse des cellules au stress. Il servira ainsi à la compréhension des mécanismes en jeu dans les interactions plantes-microbes, aussi bien que dans les maladies neurodégénératives ou dans la formation et la progression des tumeurs cancéreuses.

L’appareil a été financé conjointement par la Fondation canadienne pour l’innovation et le gouvernement du Québec, sous la responsabilité du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche, de la Science et de la Technologie (MESRST). La Fondation de l’UQTR, le Vice-rectorat à la recherche et au développement de l’UQTR ainsi que des fournisseurs ont également appuyé le projet.

Traumatismes crâniens légers

Le professeur Louis De Beaumont, du Département de psychologie, s’est vu financer des infrastructures qui lui permettront de créer un laboratoire de stimulation non invasive du cerveau, dont les activités cibleront le développement de nouvelles méthodes d’intervention auprès des traumatisés crâniens légers, pour le rétablissement des mécanismes de plasticité neuronale et la réadaptation fonctionnelle. Les retombées escomptées des protocoles élaborés pourraient favoriser la qualité de vie de la population vieillissante présentant des antécédents de pareils traumatismes. D’une valeur de 128 275$, cette infrastructure résulte d’un financement liant la Fondation canadienne pour l’innovation et le gouvernement du Québec (MESRST). L’UQTR, par le biais du Vice-rectorat à la recherche et au développement, ainsi que des fournisseurs participent également au projet.

Première modernité

Le volet Actions stratégiques en formation, recherche et création (ASFRC) du Fonds de développement académique du réseau (FODAR) de l’Université du Québec a également octroyé au professeur Marc André Bernier, du Département de lettres et communication sociale de l’UQTR, une subvention de 110 000$ pour la création du Centre interuniversitaire de recherche sur la première modernité, XVIe-XVIIIe siècles (CIREM 16-18).

Le CIREM 16-18 est un nouveau regroupement d’une dizaine de chercheurs en littérature, philosophie et histoire, provenant de quatre constituantes de l’Université du Québec. Les membres du CIREM 16-18 mettent en commun leur expertise issue de travaux portant sur la période allant de la Renaissance (XVIe siècle) jusqu’aux Révolutions américaine et française (fin du XVIIIe siècle). Cette période, dite de la «première modernité», se signale aussi bien par la découverte des Amériques que la création de républiques démocratiques et l’avènement de la science expérimentale.