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Freiner les ravages de la maladie de Parkinson : on s’y approche!

Les laboratoires des professeurs Maria-Grazia Martinoli et Marc Germain du Département de biologie médicale ont uni leurs efforts afin d’identifier de nouvelles cibles thérapeutiques susceptibles de retarder les dommages cellulaires dans la maladie de Parkinson.

Anne-Marie Arel Dubeau.

Anne-Marie Arel-Dubeau.

Sous la gouverne de ces chercheurs, Anne-Marie Arel-Dubeau, diplômée du programme de biologie cellulaire et moléculaire de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) vient de démontrer qu’un phytostérol, le cucurbitacin E, réduit considérablement la mort neuronale dans un modèle cellulaire caractéristique de la maladie de Parkinson. Par surcroît, elle démontre par ses travaux que la molécule est à même de contrer le processus d’autophag ie qui participe à la destruction de composantes élémentaires au bon fonctionnement des neurones dans plusieurs affections neurodégénératives.

«Nous sommes encore bien mal outillés pour aborder les défis que pose la prévention de la maladie de Parkinson», explique professeure Maria-Grazia Martinoli. «Or, notre récente découverte permet d’espérer qu’une utilisation convenable de cucurbitacin E puisse un jour contribuer à freiner les dommages cellulaires sous-jacents au développement de cette terrible maladie».

Article scientifique

Cucurbitacin E Has Neuroprotective Properties and Autophagic Modulating Activities on Dopaminergic Neurons