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La richesse de la diversité culturelle à l’UQTR

Chaque année, l’UQTR accueille plus de 1600 étudiants internationaux et résidents permanents en provenance de 60 pays; à ceux-ci s’ajoutent plus d’une centaine de professeurs et membres du personnel représentant 27 pays. Au quotidien, ce sont cinq continents, plus de sept langues ainsi qu’une variété d’us et coutumes qui se côtoient sur le campus.

Diversité

Statistiquement parlant, la diversité culturelle est bien présente à l’UQTR. Mais pour que cette diversité culturelle devienne une richesse, il faut qu’elle prenne vie à travers la réflexion, les échanges et l’apprentissage dans la réalité quotidienne universitaire. Il s’agit, certes, d’un défi, mais surtout d’une opportunité en or pour grandir en tant qu’organisation, mais également comme individu… et citoyen du monde.

Selon la plus récente étude (2014) de l’Association internationale des universités (AIU), réalisée auprès de 1336 établissements d’éducation supérieure dans 131 pays, 87% des répondants ont déclaré qu’ils disposent d’une stratégie d’internationalisation ou que celle-ci est en préparation. Le constat est clair : l’internationalisation des activités des universités doit faire partie de la stratégie institutionnelle globale; ce n’est plus une option, c’est une nécessité pour leur développement.

La richesse de la diversité culturelle

La richesse de la diversité culturelle à l’UQTR peut s’exprimer de maintes façons, comme en témoigne la variété des citations dans la vidéo ci-dessous. Pour certains, elle signifie le partage des compétences pour arriver à un savoir plus complet; pour d’autres, il s’agit de se heurter à la différence pour apprendre à mieux se connaître, ou encore d’une opportunité pour aborder une problématique avec une vision différente. Si elle est perçue différemment par chacun, il n’en demeure pas moins qu’elle transcende toutes les sphères de l’activité humaine et tous les aspects de notre personne. En témoigne la définition de l’Organisation des Nations-Unis : «La diversité culturelle est une force motrice du développement, non seulement concernant la croissance économique, mais aussi pour mener une vie plus épanouissante intellectuellement, affectivement, moralement et spirituellement.»

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Une étude commandée par le département Culture et Éducation de la Commission européenne indique que les programmes d’échanges internationaux, tels que Erasmus, renforcent certains traits de personnalité chez les étudiants, par exemple la tolérance, la confiance en soi, l’aptitude à résoudre des problèmes, la curiosité, la connaissance de ses propres points forts et faibles, ou encore la détermination. Il va sans dire que le contact avec les autres cultures fait de nous de meilleurs humains.

L’aspect économique

Bien que les apports de la diversité culturelle énumérés ci-haut soient à eux seuls suffisants pour se convaincre de sa nécessité, les retombées économiques de la présence des étudiants internationaux sont loin d’être négligeables. En effet, selon un rapport du Ministère des Affaires étrangères, du Commerce et du Développement Canada, le total des dépenses effectuées au pays par ceux-ci se situe à huit milliards de dollars. De cette somme, plus de 30 millions de dollars sont dépensés en Mauricie en hébergement, en services alimentaires, en transport, etc., selon une estimation conservatrice du Comité international mauricien de l’éducation (CIME).

Les défis de l’international

L’internationalisation comporte certains défis, tant pour les universités que pour les étudiants provenant de l’étranger. Tout d’abord, la langue – en dehors de la francophonie – et la distance s’avèrent les deux premiers obstacles à l’établissement de liens interuniversitaires, qui sont souvent la base de la mobilité étudiante. Ensuite, lorsqu’un étudiant vient ici, il y a une foule de détails administratifs auxquels il faut penser : les visas, le calendrier scolaire (qui diffère d’un pays à l’autre), le système scolaire, etc. Néanmoins, l’UQTR offre un service d’aide aux étudiants pour régler tous ces petits détails.

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Et une fois que le voyageur a franchi ces étapes, il reste celle de l’adaptation interculturelle. Il existe à cet égard plusieurs facteurs qu’il faut garder en tête pour faciliter la compréhension mutuelle et les échanges; la distance hiérarchique, le contrôle de l’incertitude, l’individualisme et le collectivisme, la dimension masculine-féminine, la notion de temps et les modes de communication sont au nombre des éléments pour lesquels nos conceptions peuvent différer, selon la provenance de notre interlocuteur international.Il s’agit donc d’un parcours présentant quelques défis, mais tout autant d’occasions d’apprendre à devenir un meilleur individu et citoyen du monde.

Qu’est-ce que la diversité culturelle pour vous?