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Le partenariat entre l’Université du Québec à Trois-Rivières et l’Université de Limoges en pleine croissance

L’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) a eu l’honneur d’être invitée à la Cérémonie de la rentrée de l’Université de Limoges (UL) le 25 septembre dernier afin de discuter des liens qui unissent les deux universités depuis maintenant sept ans. L’événement a entre autres permis de faire un retour sur la Chaire internationale d’excellence UL-UQTR sur les Ressources forestières et usage des bois qui a maintenant un peu plus de deux ans d’existence.

Panel de discussion lors de la Cérémonie de la rentrée à l'Université Limoges avec Sylvain Benoit, directeur du Bureau de l'international et du recrutement de l'UQTR et Rachida Zerrouki, professeure à l'UL.

Panel de discussion lors de la Cérémonie de la rentrée à l’Université Limoges avec Sylvain Benoit, directeur du Bureau de l’international et du recrutement de l’UQTR et Rachida Zerrouki, professeure à l’UL.

Durant la cérémonie, on a pu se remémorer le premier contact entre l’UQTR et l’UL, qui remonte à 2008 et qui avait été initié à l’époque par Amel Hadj Bouazza étudiante du Laboratoire de Chimie des Substances Naturelles de l’UL, venue faire un stage postdoctoral à l’UQTR. C’est à travers le périple de cette étudiante que les deux universités ont appris à se connaître et ont constaté leurs similarités et leurs complémentarités. Depuis, les projets ont commencé à se multiplier: en février 2009, les deux universités signent un accord de coopération scientifique et de mobilité internationale dans le domaine des sciences et génie des matériaux lignocellulosiques; en 2012 une entente de bidiplomation à la maîtrise et de cotutelle de thèse au doctorat voit le jour dans le même domaine et en octobre 2013, on assiste à la création de la Chaire internationale d’excellence, point culminant des collaborations.

La similarité entre les deux universités et l’environnement dans lequel elles évoluent est probablement un aspect important de cette fructueuse collaboration, fait remarquer avec justesse Vincent Cloaguen, vice-président délégué «Stratégie et partenariats» de l’UL : «Nous sommes dans une région qui a des caractéristiques socioéconomiques qui sont assez proches de celles de Trois-Rivières, avec une industrie liée à la forêt en particulier et à l’agriculture. Ce sont des universités qui se ressemblent dans leur façon d’être et dans leur structure». À titre d’exemple, la Ville de Limoges, avec ses 140 000 habitants, compte à peine plus de 10 000 habitants que la Ville de Trois-Rivières. Respectivement fondées en 1968 et 1969, l’UL et l’UQTR comptent toutes deux environ 14 000 étudiants et couvrent à peu près les mêmes domaines d’études.

 Les apports mutuels

Le succès de ce partenariat s’explique aussi par le fait que les deux universités en tirent de réels bénéfices. Les professeurs François Brouillette et Daniel Montplaisir du Département de chimie, biochimie et physique de l’UQTR ont travaillé en étroite collaboration avec Rachida Zerrouki, professeure et responsable de la maîtrise en double diplomation UQTR-UL, de façon à ce que les objectifs des deux universités s’harmonisent. Cette dernière explique: «Les recherches issues de cette Chaire permettent de développer de nouvelles stratégies de valorisation des ressources forestières, un secteur d’activités à fort potentiel, ici à Limoges.» De son côté, «l’UQTR peut mettre à profit l’expertise des chercheurs de son Centre de recherche sur les matériaux lignocellulosiques et les résultats des travaux répondront également à des besoins et à des enjeux de la Mauricie» ajoute Sylvain Benoit, directeur du Bureau de l’international et du recrutement de l’UQTR.

 Un bilan positif

À mi-chemin de l’entente d’une durée de cinq ans pour cette Chaire de recherche, c’est avec sérénité que les deux universités accueillent l’heure des bilans, et pour cause: «C’est un projet unique qui fonctionne très bien. Nous avons, depuis le début des collaborations, formé ou en cours de formation 15 étudiants dont 7 à la maîtrise, 5 au doctorat et 3 au postdoctorat. C’est beaucoup, si l’on se compare aux autres partenariats du même genre» se réjouit le professeur Brouillette. En argent, cela représente 250 000$ versés en salaires et en bourses qui vont en appui aux étudiants et 100 000$ en fonctionnement de laboratoire. En plus de l’aspect financier, les professeurs investissent beaucoup de leur temps: «Dans les trois prochaines années, je vais passer un total d’un an à temps plein à l’Université de Limoges pour participer à la formation des étudiants et plusieurs professeurs de l’UQTR et de l’UL se rendent régulièrement à l’une ou l’autre des universités pour enseigner» explique le professeur Montplaisir.

Daniel Montplaisir, professeur au Département de chimie, biochimie et physique de l'UQTR, Claire Jahier, étudiante au postdoctorat, Abdou Khadri Diallo, étudiant au postdoctorat, Alexandre Fournier, étudiant à la maîtrise, Dan Belosinschi, étudiant au postdoctorat, Jihane Ismaili, étudiante au doctorat, Amaury Lepetit, étudiant au doctorat, Manon Pain Boutin, étudiante au doctorat, et François Brouillette, professeur au Département de chimie biochimie et physique.

Daniel Montplaisir, professeur au Département de chimie, biochimie et physique de l’UQTR, Claire Jahier, étudiante au postdoctorat, Abdou Khadri Diallo, étudiant au postdoctorat, Alexandre Fournier, étudiant à la maîtrise, Dan Belosinschi, étudiant au postdoctorat, Jihane Ismaili, étudiante au doctorat, Amaury Lepetit, étudiant au doctorat, Manon Pain Boutin, étudiante au doctorat, et François Brouillette, professeur au Département de chimie biochimie et physique.

Fortes de ces résultats, l’UL et l’UQTR ne comptent pas ralentir la cadence, au contraire: «Actuellement, nous travaillons à la mise en place d’un projet tripartite entre l’Université de Limoges, l’UQTR et l’Université de Marrakech, qui sera déposé dans le cadre de l’appel d’offres international de 2015 de l’Université de Limoges» explique la professeure Zerrouki. Comme quoi les coopérations internationales dans le domaine de l’éducation sont en constante évolution et que les universités ne cessent d’innover dans cette noble mission qu’est l’internationalisation du savoir.