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Première Chaire UNESCO à l’UQTR

Le rayonnement international et l’excellence de la recherche à l’Université du Québec à Trois‑Rivières (UQTR) sont soulignés pour la toute première fois de son histoire par l’UNESCO, qui vient d’octroyer une prestigieuse chaire de recherche à la professeure Carmen Dionne du Département de psychoéducation.

Mme Carmen Dionne, professeure au Département de psychoéducation et titulaire de la Chaire UNESCO en dépistage et évaluation du développement des jeunes enfants. (Photo Daniel Jalbert)

Mme Carmen Dionne, professeure au Département de psychoéducation et titulaire de la Chaire UNESCO en dépistage et évaluation du développement des jeunes enfants. (Photo Daniel Jalbert)

D’une durée de quatre ans, cette nouvelle Chaire UNESCO en dépistage et évaluation du développement des jeunes enfants vise à favoriser le développement global et optimal des jeunes âgés de 0 à 6 ans. Grâce à un dépistage et une évaluation du développement des enfants impliquant les parents ou les autres proches – tels que les éducatrices en milieu de garde –, la titulaire de la chaire et son équipe souhaitent faire en sorte que les enfants présentant des besoins importants puissent recevoir une intervention plus précoce et d’une façon mieux adaptée à leurs besoins et leur réalité.

«En identifiant plus rapidement les difficultés de développement des enfants, nous permettons une meilleure implication des ressources et spécialistes. Ces interventions permettent éventuellement aux enfants d’obtenir de meilleurs résultats à l’école, puis en milieu de travail, ce qui plus tard facilite leur inclusion à la société», explique Mme Dionne.

Pour mener ses travaux de recherche, la professeure Dionne travaillera conjointement avec des collègues des États-Unis, du Brésil, du Chili ainsi que de la Corée du Sud pour développer des pratiques de dépistage et d’évaluation des enfants en identifiant les innovations ainsi que l’impact des politiques éducatives sur celles-ci. Le fait de s’inscrire dans un vaste réseau international de chercheurs offre la possibilité de comparer les réalités de chacun et les solutions mises en place pour permettre un meilleur accès à des services individualisés. La Chaire UNESCO permettra de développer des pratiques de dépistage, d’évaluation et d’intervention appropriées aux contextes de vie des enfants et des familles ainsi que de documenter leur implantation, en plus de créer une plateforme informationnelle d’échange et de partage entre les partenaires et le grand public.

Un octroi historique pour l’UQTR

Lancé en 1992, le Programme des Chaires UNESCO fait la promotion de la mise en réseau des universités sur le plan international afin de renforcer les capacités des établissements grâce au partage des connaissances et aux travaux menés en collaboration. À l’heure actuelle, 680 Chaires UNESCO existent dans le monde. La Chaire UNESCO de la professeure Dionne est la toute première du genre à l’UQTR, et seulement la 18e à voir le jour au Canada.

«Cela démontre une fois de plus que l’Université du Québec à Trois-Rivières prend sa place parmi les plus grandes. Notre expertise est reconnue sur le plan international dans bien des disciplines, particulièrement en psychoéducation, l’un des programmes phares de notre université. Le soutien apporté au développement des enfants fait partie des préoccupations de notre société et nous nous réjouissons que l’UNESCO ait choisi d’honorer Mme Dionne en lui accordant cette prestigieuse chaire», témoigne M. Daniel McMahon, recteur de l’UQTR.

Une Fondation impliquée pour la recherche

Partenaire de premier plan de la recherche universitaire, la Fondation de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) a participé au montage financier de façon significative avec une contribution de 399 789$ sur les 667 513$ versés à la chaire. Le reste de l’aide financière provient de l’UQTR (167 755$) ainsi que de projets de recherche en cours ayant déjà obtenu un financement (99 969$).

«Depuis 1986, la Fondation de l’UQTR oriente non seulement ses efforts dans le développement de la vie universitaire, mais aussi dans le soutien au travail des chercheurs qui contribuent activement au rayonnement de l’UQTR à l’échelle provinciale, nationale et internationale. C’est avec une immense fierté que nous avons contribué pour près de 60% du montage financier nécessaire à la mise sur pied d’une première Chaire UNESCO à l’UQTR et que nous continuerons à travailler pour aider nos chercheurs à obtenir le soutien qu’ils méritent», souligne M. Jean-Guy Paré, président de la Fondation.

De gauche à droite: Daniel Milot, directeur général de la Fondation de l’UQTR, Suzanne Lalonde-Lemay, membre du CA de la Fondation de l’UQTR, Jacques Roy, premier vice-président du CA de la Fondation de l’UQTR, Carmen Dionne, professeure au Département de psychoéducation et titulaire de la Chaire UNESCO, Annie Paquet, professeure au Département de psychoéducation et partenaire à la Chaire UNESCO et Jean-Guy Paré, président du CA de la Fondation de l’UQTR. (Photo Daniel Jalbert)

De gauche à droite: Daniel Milot, directeur général de la Fondation de l’UQTR, Suzanne Lalonde-Lemay, membre du CA de la Fondation de l’UQTR, Jacques Roy, premier vice-président du CA de la Fondation de l’UQTR, Carmen Dionne, professeure au Département de psychoéducation et titulaire de la Chaire UNESCO, Annie Paquet, professeure au Département de psychoéducation et partenaire à la Chaire UNESCO et Jean-Guy Paré, président du CA de la Fondation de l’UQTR. (Photo Daniel Jalbert)