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L’UQTR présente l’hydrogène comme carburant de l’avenir dans le secteur des transports

Leader en recherche sur l’hydrogène, l’Institut de recherche sur l’hydrogène (IRH) de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) tenait un dîner-conférence le 16 juin à Montréal en présence du ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles, Pierre Arcand, pour faire part de son intention de se positionner stratégiquement à l’égard de la nouvelle politique énergétique du gouvernement du Québec, dans laquelle l’hydrogène trouve une place importante.

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Richard Chahine, directeur de l’Institut de recherche sur l’hydrogène, John-Paul Farag, directeur, technologie et groupe propulseur de pointe, stratégie d’entreprise et planification des produits, Jean-François cliche, journaliste au quotidien Le Soleil, Denis Leclerc, président de Ecotech Québec et Pierre Gauthier, chargé de mission, Air Liquide activités et technologies avancées.

Le professeur Richard Chahine, directeur de l’IRH, a affirmé que l’UQTR, dans un contexte où le Québec recherche de nouvelles alternatives aux combustibles fossiles, est bien placée pour contribuer au développement des technologies de l’hydrogène par des activités de recherche et développement portant sur le stockage, la production et l’utilisation sécuritaire de l’hydrogène, notamment dans les transports.

«Le Québec est en bonne position pour réduire sa dépendance aux hydrocarbures et se positionner comme leader des technologies de l’hydrogène et le développement de ses infrastructures. Il y a beaucoup à bâtir afin d’assurer la croissance économique de ce secteur, mais nous sommes convaincus que le gouvernement a tout avantage à investir dans l’hydrogène, tant pour des raisons économiques qu’environnementales. L’IRH promet donc d’être un allié de premier ordre afin d’aider le gouvernement à atteindre les cibles qu’il s’est données», a mentionné M. Chahine.

Déjà reconnue par le gouvernement et l’industrie privée pour de nombreux projets et travaux, notamment concernant la mobilité électrique, l’UQTR s’est récemment vu octroyer une prestigieuse Chaire de recherche du Canada sur les sources d’énergie pour les véhicules du futur. Cette nouvelle chaire s’intéresse à la conception et au développement de véhicules électrifiés en lien avec les besoins concrets de l’industrie, tout en considérant les contraintes climatiques, géographiques et économiques canadiennes.

Une énergie « en marche »

Partenaire des travaux de recherche de l’IRH, Toyota Canada a profité de l’événement d’aujourd’hui pour partager son optimisme de voir le Québec prendre un virage vers l’hydrogène.

«L’hydrogène est en marche maintenant et nous sommes ravis d’être le partenaire de l’Institut de recherche sur l’hydrogène ainsi que du gouvernement du Québec pour favoriser le dialogue et les échanges concernant son rôle dans la politique énergétique du Québec. Alors que le monde s’éloigne des carburants fossiles, nous sommes convaincus que le Québec jouera un rôle de tout premier plan dans l’économie de l’hydrogène et le développement de solutions de mobilité durable. Nous savons que des changements comme ceux que nous souhaitons, en introduisant les véhicules à pile à combustible alimentés par de l’hydrogène ne se produisent pas du jour au lendemain. Il y a vingt ans, nous avons lancé le premier véhicule hybride à essence produit en série, dans une société plutôt sceptique, et, aujourd’hui, nous avons la motorisation hybride la plus éprouvée et la plus importante au monde», a déclaré Stephen Beatty, vice-président de Toyota Canada.

Toyota Canada a offert aux journalistes et invités des essais routiers de sa Mirai, une berline à pile à combustible qui a été lancée au Japon, le 15 décembre 2014.

Le constructeur ne cache pas que la mise en vente de ces véhicules au Québec tiendra compte de l’infrastructure de distribution d’hydrogène, des politiques en matière d’énergie, des subventions à l’achat des voitures, de la demande des consommateurs et des règlementations environnementales. La participation de l’IRH comme partenaire de la nouvelle politique énergétique est donc vue d’un très bon œil par Toyota, qui vend sa Mirai principalement au Japon, en Europe et en Californie.