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Découverte à l’UQTR liée aux mitochondries et la maladie de Parkinson

L’équipe de Marc Germain, professeur au Département de biologie médicale de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR), a récemment fait une découverte majeure liée à la maladie de Parkinson. Ils ont constaté qu’une perte de la fonction des mitochondries a pour effet de compromettre les dispositifs généralement requis pour l’élimination des déchets cellulaires provenant, entre autres, du métabolisme énergétique.

Gérald Guillebaud, Kiran Todkar, Julie Demers-Lamarche et Marc Germain, professeur au Département de biologie médicale à l'UQTR.

Gérald Guillebaud, Kiran Todkar, Julie Demers-Lamarche et Marc Germain, professeur au Département de biologie médicale à l’UQTR.

On observe, avec la maladie de Parkinson, une dégénérescence des neurones où est produite la dopamine. La conséquence directe en est la diminution de la production et du stockage de dopamine et, ainsi, la perturbation inéluctable des mouvements chez le malade. Cette dégénérescence est un processus lent, mais en progression continuelle, dont les mécanismes intimes restent à préciser.

Les travaux du chercheur publiés dans la revue scientifique Journal of Biological Chemistry jettent un éclairage nouveau sur les mécanismes de la dégénérescence neuronale. Comme le mentionne le professeur Germain, «cette découverte ouvre la porte sur de nouvelles approches thérapeutiques visant à circonscrire les dommages cellulaires dans la maladie de Parkinson». Il semble, d’ailleurs, que les piégeurs de radicaux libres puissent s’avérer utiles en cette matière.