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De futurs chiropraticiens au service des résidents de l’OMHTR

– Nouveau service à la clinique communautaire –

Un an après l’ouverture d’une clinique communautaire située dans les locaux de l’Office municipal d’habitation de Trois-Rivières (OMHTR), l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) bonifie son offre de service avec l’ajout de traitements en chiropratique. Ces services sont offerts gratuitement aux résidents de l’OMHTR, qui bénéficient déjà de l’expertise des étudiants et professeurs de l’UQTR en podiatrie et en kinésiologie.

Daniel McMahon, recteur de l'UQTR, Robert De Nobile, président du CA de l’OMHTR, Cécille Duval, patiente de la clinique communautaire, Caroline Poulin, Dre en chiropratique, professeure au Département de chiropratique, Karina Patenaude, étudiante au doctorat en chiropratique, et Robert W. Mantha, vice-recteur à la recherche et au développement.

Daniel McMahon, recteur de l’UQTR, Robert De Nobile, président du CA de l’OMHTR, Cécille Duval, patiente de la clinique communautaire, Caroline Poulin, Dre en chiropratique, professeure au Département de chiropratique, Karina Patenaude, étudiante au doctorat en chiropratique, et Robert W. Mantha, vice-recteur à la recherche et au développement.

Cette décision d’implanter ce nouveau service découle de la réussite d’un projet pilote mené par le Département de chiropratique à la clinique communautaire, du 25 mai au 13 juillet dernier. Durant cette période, six professeurs ont supervisé le travail de cinq étudiants dans plus de 130 traitements visant à améliorer la condition d’une trentaine de patients. Les interventions visaient essentiellement à corriger certaines problématiques musculosquelettiques telles que des maux de dos, de cou, de tête et d’épaule. De plus, les résidents de l’OMHTR ont pu recevoir des recommandations sur les exercices et les bonnes habitudes de vie à prendre afin d’améliorer leur posture et leur santé.

Robert W. Mantha, vice-recteur à la recherche et au développement, Caroline Poulin, Dre en chiropratique, professeure au Département de chiropratique, Cécille Duval, patiente de la clinique communautaire, et Karina Patenaude, étudiante au doctorat en chiropratique.

Robert W. Mantha, vice-recteur à la recherche et au développement, Caroline Poulin, Dre en chiropratique, professeure au Département de chiropratique, Cécille Duval, patiente de la clinique communautaire, et Karina Patenaude, étudiante au doctorat en chiropratique.

«Pas moins de 85% des patients rencontrés lors du projet pilote souffraient de conditions chroniques multiples et 75% d’entre eux ont noté une grande amélioration de leur état de santé après quelques traitements seulement. Pour les étudiants, c’est une occasion en or de mettre en application leurs connaissances dans un contexte différent que celui auquel ils sont habitués sur le campus. C’est très formateur, mais aussi très valorisant, car ils ont le sentiment de faire une différence dans la vie de ces gens», souligne Dre Caroline Poulin, chiropraticienne et professeure au Département de chiropratique.

Dès le 4 octobre, les étudiants et professeurs seront présents à la clinique communautaire à raison d’une demi-journée par semaine afin de procéder à l’évaluation de la condition physique et au traitement des résidents de l’OMHTR qui en feront la demande.

«Les bénéfices pour les résidents sont immenses, se réjouit M. Robert De Nobile, président du conseil d’administration de l’OMHTR. Résoudre des problèmes de santé permet, par un effet de chaîne et un mieux-être général, de résoudre bien d’autres maux. La clinique communautaire de l’UQTR s’inscrit parfaitement, en cela, dans notre vision du développement social. Elle participe à l’amélioration de la santé globale, de l’autonomisation et de la qualité de vie des locataires. Elle favorise également la communication et les échanges entre des milieux souvent éloignés, permet de réduire l’isolement et facilite la remise en mouvement. Nous sommes donc particulièrement heureux et fiers du développement que connaît aujourd’hui la clinique communautaire.»

Une université impliquée dans son milieu

Avec des retombées aussi positives sur la qualité de vie des résidents de l’OMHTR et le cheminement universitaire des étudiants, ce partenariat démontre toute la pertinence pour l’UQTR de s’investir dans la communauté.

«Notre entente avec l’OMHTR démontre notre volonté de travailler en proximité avec la communauté et de mettre de l’avant notre mission de service à la collectivité. L’environnement des cliniques communautaires offre aux étudiants en kinésiologie, en podiatrie et maintenant en chiropratique des possibilités d’apprentissage uniques, auxquelles ils ont plus difficilement accès sur le campus de l’UQTR. Répondant à la fois aux missions d’enseignement et de services à la collectivité de l’UQTR, ce projet présente un terrain de recherche fertile pour nos professeurs», conclut M. Robert W. Mantha, vice-recteur à la recherche et au développement.