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Des chercheurs du CEIDEF obtiennent près de 1M$ pour soutenir les adultes victimes de maltraitance en enfance

Des chercheurs du Centre d’études interdisciplinaires sur le développement de l’enfant et la famille (CEIDEF) de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) ont obtenu une subvention de 940 832 $ de l’Agence de la santé publique du Canada pour un projet visant à soutenir la transition à la parentalité chez les adultes ayant été exposés à des événements de vie traumatiques lorsqu’ils étaient enfants. Sous la direction scientifique et clinique de Nicolas Berthelot et de Roxanne Lemieux, professeurs au Département des sciences infirmières de l’UQTR, le projet Soutenir la transition et l’engagement dans la parentalité chez les adultes ayant vécu de mauvais traitements au cours de leur enfance (STEP) s’échelonne sur une période de cinq ans.

Les professeurs au Département des sciences infirmières de l’UQTR Roxanne Lemieux et Nicolas Berthelot, entourés des étudiants Ève Nault-Livernoche, Vanessa Bergeron, Aurélie Baker-Lacharité, Sébastien Veilleux Oliva, Maude Doucet-Bruyère, Maxime Paré et Roxanne Brault.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

« C’est grâce à cette subvention que STEP pourra réellement prendre son envol et permettre l’établissement de la première intervention préventive prénatale spécifiquement développée pour les victimes de maltraitance en attente d’un enfant, souligne Nicolas Berthelot. Le projet mettra notamment à l’essai une intervention de groupe pour les femmes et les hommes en attente d’un enfant visant à les soutenir lors de cette période d’adaptation et à les préparer aux défis particuliers qu’ils risquent de rencontrer dans leur rôle de parent. Ce faisant, nous considérons pouvoir intercepter la transmission intergénérationnelle de certains facteurs de risque associés à un vécu de maltraitance en enfance.»

En plus de sensibiliser ces futurs parents, l’intervention mobilisera notamment des professionnels de la santé et des services sociaux et des organismes communautaires afin de favoriser des pratiques exemplaires en matière de santé à l’endroit de ces personnes. Des partenariats forts, notamment avec le Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec (CIUSSS MCQ), permettront d’assurer que le programme STEP soit cohérent par rapport aux programmes déjà en place, et ce, tout en étant complémentaire à ces derniers.

Retombées attendues

Parmi les résultats attendus chez les futurs parents, on retrouve une diminution de la violence familiale, une transition plus facile aux rôles parentaux et l’amélioration de la santé psychosociale dans son ensemble. Chez l’enfant, on s’attend notamment à prévenir des situations s’apparentant à de mauvais traitements, à des habiletés motrices, sociales et cognitives mieux développées et à une meilleure santé physique dans son ensemble.

Divers outils de transfert de connaissances sont prévus afin de partager les données probantes et les apprentissages acquis dans le cadre du projet avec les professionnels : des ateliers de formation, des manuels d’intervention, des dépliants éducatifs, des fiches d’information et un site Web. Une capsule explicative du projet est d’ailleurs déjà en ligne.