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Mission à Sarnia de la Ville de Bécancour avec IDE Trois-Rivières et l’UQTR

Du 10 au 12 avril dernier, une délégation de la Ville de Bécancour, composée de représentants d’Innovation et Développement économique Trois-Rivières (IDÉ T-R) et de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR), a visité la Ville de Sarnia en Ontario et son parc bio-industriel.  Cette nouvelle visite faisait suite à une première mission à Sarnia orchestrée par l’UQTR en 2014 (avec l’aide du CRSNG) dans l’idée de convertir le Parc industriel et portuaire de Bécancour (PIPB) en un parc bio-industriel. Une subvention du réseau BioFuelNet (2015-2017) a d’ailleurs permis au professeur Barnabé de l’UQTR et ses collaborateurs d’entreprendre une étude sur le sujet.

De gauche à droite: Philippe Vallières, commissaire industriel (IDE Trois-Rivières et de Bécancour), Pierre-Olivier Lemire, étudiant au doctorat de l’UQTR, Jean-Guy Dubois, maire de Bécancour, Mike Bradley, maire de Sarnia, et Jean-Marc Girouard, directeur général de la Ville de Bécancour.

Les membres de la délégation étaient le Maire de la Ville de Bécancour, M. Jean-Guy Dubois, le Directeur général de la Ville de Bécancour, M. Jean-Marc Girouard, le commissaire industriel de IDÉ T-R, M. Philippe Vallières, et un étudiant au doctorat de l’UQTR, M. Pierre-Olivier Lemire (sous la direction de Simon Barnabé et de François Labelle).

Rappelons que la Ville de Sarnia a vécu une crise socio-économique importante au début des années 2000 avec le départ d’entreprises importantes de leur parc industriel comme Dow Chemicals. Une démarche de concertation impliquant la Ville de Sarnia et des acteurs locaux a mené à la conversion progressive du parc pétrochimique de Sarnia en un parc bio-industriel («biohydrid cluster»). L’idée était d’attirer de nouvelles entreprises désireuses d’avoir accès à des sources locales de biomasses agricoles pour en faire des produits biosourcés tout en bénéficiant de synergies avec les industries pétrochimiques et chimiques de Sarnia. Ainsi, ils sont parvenus à attirer la compagnie BioAmber qui produit de l’acide succinique à partir de sucres ainsi que la compagnie Comet Biorefining inc. qui produit des sucres à partir de la biomasse locale.

Le bioparc bénéficie aussi d’étroites collaborations avec une université de la région (University of Western Ontario) et un collège (Lambton College). Ces deux institutions ont orienté leurs programmes de formation et de recherche pour les besoins du nouveau parc bio-industriel. Ils prennent place avec de jeunes entreprises et des organismes de développement économique dans le Western Sarnia-Lambton Research Park, soit l’incubateur technologique du parc bio-industriel de Sarnia.

Bientôt, la Ville de Bécancour, avec l’aide d’IDÉ Trois-Rivières et assisté par l’UQTR, construira un incubateur technologique dans le PIPB dont la vision pourrait s’inspirer de celle de l’incubateur du parc bio-industriel de Sarnia. C’est pourquoi une deuxième mission a eu lieu en avril dernier à Sarnia. La mission visait à mieux comprendre les démarches entreprises par Sarnia pour mettre en place un parc bio-industriel et un incubateur technologique réunissant des institutions locales, des entreprises privées et des organismes de développement économique.

En plus des visites du Western Sarnia-Lambton Research Park et du Lambton College, des rencontres ont eu lieu avec Bioindustrial Innovation Canada (à l’origine du parc bio-industriel de Sarnia) et le maire Mike Bradley de la Ville de Sarnia. La mission a été un succès et nous espérons que Bécancour et le Québec en général pourront bénéficier de l’expérience de Sarnia au cours des prochains mois et années. En juillet prochain, Bioindustrial Innovation Canada viendra à Bécancour pour voir comment ils pourraient contribuer à l’émergence d’un parc bio-industriel dans la région avec les études réalisées par l’UQTR et le futur incubateur technologique dans le PIPB.