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François Fabi se distingue au congrès BioMed UQAM

François Fabi, étudiant au doctorat en biologie cellulaire et moléculaire à l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR), a remporté le prix de la meilleure présentation par affiche scientifique à l’occasion du congrès BioMed qui s’est déroulé à l’Université du Québec à Montréal (UQAM).

François Fabi a remporté le prix dela meilleure présentation par affiche à l'occasion du congrès BioMed. (Photo Annie Brien)

François Fabi a remporté le prix de la meilleure présentation par affiche à l’occasion du congrès BioMed. (Photo Annie Brien)

Soixante affiches ont été présentées par des étudiants issus de trois centres universitaires de recherche québécois. Ce rassemblement a eu lieu le 20 mai au Cœur des sciences de l’UQAM.

François Fabi poursuit ses travaux de recherche sous la direction du professeur Éric Asselin, titulaire de la Chaire de recherche du Canada en gynéco-oncologie moléculaire. Il participe aux travaux du Groupe de recherche en oncologie et endocrinologie moléculaires de l’UQTR.

Contexte de recherche

Au Canada, le cancer endométrial est le cancer gynécologique le plus fréquent. Ce dernier est généralement facile à traiter. Toutefois, le fort potentiel métastatique des tumeurs endométriales représente une entrave importante dans le traitement efficace de cette maladie. Il apparaît important de comprendre les mécanismes permettant l’avènement de ces tumeurs tout comme les processus favorisant l’apparition de caractéristiques invasives.

La protéine Par-4

«Nos intérêts de recherche se concentrent sur le rôle d’une protéine antitumorale nommée Par-4. Cette dernière possède, dans un contexte normal, la capacité d’induire l’apoptose, un type de suicide cellulaire, spécifiquement dans les cellules cancéreuses. Toutefois, plusieurs cancers semblent pouvoir échapper à ce processus et peuvent ainsi proliférer de façon chaotique et excessive», explique le candidat au Ph.D.

«De plus, ces cellules déréglées peuvent parfois acquérir la capacité de quitter leurs tissus d’origine pour coloniser des sites secondaires. C’est ce qu’on appelle des métastases. Nos plus récents résultats ont montré qu’une régulation anormale de Par-4 transforme son action, le faisant passer d’inducteur d’apoptose à instigateur de métastases. À la lumière de ces résultats, nous pensons que restaurer l’action normale de Par-4 permettrait l’abrogation de son action pro-métastatique et rétablirait ses effets antitumoraux. La compréhension de ce phénomène permettra certainement l’élaboration de thérapies nouvelles ciblant les cancers gynécologiques», a conclu François Fabi.