Sept programmes de formation à l’enseignement ont été agréés

L’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) a reçu récemment l’agrément ministériel pour ses programmes de formation des maîtres, à la suite d’une visite du Comité d’agrément des programmes de formation à l’enseignement (CAPFE), relevant du ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport (MELS) du Québec.

Corneille Kazadi, directeur du Département des sciences de l’éducation, Nancy Goyette, agente de recherche au Décanat des études de premier cycle, Danny Dessureault, doyen des études de premier cycle, Louise Bélair, professeure au Département des sciences de l’éducation et Sylvain Delisle, vice-recteur aux études et à la formation. (Photo Daniel Jalbert)

«Notre université a obtenu d’excellents commentaires de la part du Comité d’agrément, ce qui témoigne de la qualité de nos programmes en enseignement. L’UQTR contribue ainsi à former de façon exemplaire les futurs enseignants appelés à œuvrer auprès des élèves du primaire et du secondaire. Nous sommes fiers de l’obtention de cette reconnaissance ministérielle et nous félicitons les acteurs qui y ont contribué. Nous remercions également tous nos partenaires du milieu scolaire dont la collaboration est essentielle à la réussite de ces programmes», commente Sylvain Delisle, vice-recteur aux études et à la formation de l’UQTR.

Notons que cet automne, plus de 1500 étudiants sont inscrits dans l’un des programmes de formation à l’enseignement de l’UQTR (baccalauréats : 1508 étudiants, maîtrise : 54 étudiants).

Points forts

Dans son rapport d’évaluation, le CAPFE s’est dit très satisfait des développements réalisés à l’UQTR depuis la dernière visite de suivi de l’agrément, remontant à 2006. Le Comité a particulièrement apprécié l’analyse rigoureuse faite par l’Université pour identifier ses forces et les défis à relever pour assurer la vitalité de l’ensemble de ses programmes de formation à l’enseignement.

Le CAPFE a constaté que l’UQTR a investi de nombreuses énergies dans l’élaboration et la mise en œuvre des programmes de formation à l’enseignement, particulièrement en ce qui concerne les grilles de cheminement, le travail de concertation entre les professeurs et les chargés de cours, les guides de stages et la création du Centre de soutien à la formation des maîtres. Il a également noté que l’UQTR a fait un travail considérable pour développer une approche centrée sur le référentiel des compétences professionnelles, document clé édicté par le MELS pour orienter la formation des futurs enseignants.

«Le Comité a aussi reconnu les efforts importants consentis par notre université à la formation des enseignants associés et des superviseurs de stages. Il estime que l’UQTR est un chef de file en matière de soutien à ses partenaires du milieu scolaire. Le Comité a également constaté que les représentants des milieux scolaires apprécient particulièrement la qualité de communication avec l’UQTR et la latitude qui leur est laissée, relativement au placement des stagiaires», rapporte le doyen des études de l’UQTR, M. Danny Dessureault.

La concertation entre les différents acteurs de la formation à l’enseignement de l’UQTR, ainsi que leur volonté de travailler ensemble, ont aussi été remarquées par le CAPFE. Ce dernier a d’ailleurs noté que l’Université s’est dotée de plusieurs instances formelles favorisant cette collaboration : comité de maîtrise d’œuvre en enseignement, table de concertation interprogrammes, comité de concertation interdépartementale et comités de programmes (composés de professeurs, chargés de cours et étudiants). La majorité des chargés de cours rencontrés par le Comité d’agrément se sont dits très bien intégrés, saluant la disponibilité des professeurs.

Enfin, le Comité d’agrément a dit se réjouir que l’UQTR participe activement à la recherche dans le domaine de la formation et de l’enseignement. Il a aussi souligné l’augmentation du taux de réussite des étudiants de l’UQTR au Test de certification en français écrit pour l’enseignement (TECFÉE).

Travail d’équipe

Pour formuler ses commentaires et recommandations, le CAPFE s’est appuyé sur les bilans d’évaluation préparés par l’UQTR et l’information recueillie, en avril dernier, auprès de différents acteurs (étudiants, diplômés, professeurs, chargés de cours et partenaires du milieu scolaire). Le Comité s’est intéressé, entre autres, au déploiement, à l’implantation et à l’amélioration continue des programmes, ainsi qu’à la disponibilité des ressources humaines et matérielles, aux compétences des acteurs impliqués, au partenariat avec le milieu scolaire, à la reconnaissance des acquis et à la qualité de la langue d’enseignement.

«Tous les membres de la communauté universitaire impliqués, de près ou de loin, dans la formation à l’enseignement ont consacré de nombreux efforts à l’obtention de cet agrément. Le CAPFE a d’ailleurs tenu à souligner qu’au cours de sa visite, il a rencontré des acteurs dynamiques et engagés, faisant preuve en tout temps d’une très grande transparence. Il a aussi mentionné que la participation des différents groupes a été exemplaire, tant sur le plan du nombre que sur la qualité des échanges», indique le professeur Corneille Kazadi, directeur du Département des sciences de l’éducation de l’UQTR.

Les programmes de formation à l’enseignement

Les programmes de formation à l’enseignement de l’UQTR ayant obtenu l’agrément ministériel sont les suivants : baccalauréat en enseignement des arts (arts plastiques et art dramatique), baccalauréat en enseignement de l’éducation physique et à la santé, baccalauréat en enseignement en adaptation scolaire et sociale (primaire et secondaire), baccalauréat en enseignement au secondaire (profils : français, univers social, développement personnel, science et technologie, mathématique), baccalauréat d’éducation au préscolaire et d’enseignement au primaire, baccalauréat en enseignement des langues secondes (anglais, espagnol) et maîtrise en enseignement (profils : français langue maternelle, mathématique, science et technologie, univers social, éthique et culture religieuse, anglais ou espagnol langue seconde).