Janvier 2021

Le Bulletin de la recherche propose des nouvelles portant sur la vie scientifique de l'UQTR. Il est diffusé tous les mois à l'intention des chercheurs et des abonnés ayant un intérêt pour les activités de recherche de l'Université.

Dans cette édition

Octrois de recherche

Le CRSH renouvelle la subvention de partenariat de Carmen Dionne

À la suite de l'examen de mi-parcours du projet de recherche intitulé Intervention précoce en milieu de garde : modèle intersectoriel de soutien aux enfants en CPE inclusifs, la professeure Carmen DIONNE et son équipe voient leur subvention de partenariat renouvelée pour une période de trois ans et demi pour un montant de 1 208 170 dollars.

Ce renouvellement s’appuie sur la recommandation du comité de revue de mi-parcours du Conseil de recherches en sciences humaines (CRSH) à la suite de l'évaluation du progrès réalisé par l'équipe de recherche de la professeure DIONNE, selon les objectifs initiaux énoncés dans la proposition et dans le rapport d'étapes.

Sur le plan de la recherche, le projet a permis de développer, avec les parties prenantes, neuf questionnaires portant sur l’état des pratiques inclusives en milieux de garde au Québec, dans le but de dresser un portrait actuel de ces pratiques. Les résultats de l'enquête révèlent notamment que la présence d’enfants ayant des besoins particuliers/enfants handicapés en milieu de garde est perçue comme étant bénéfique par les répondants et que le personnel éducateur se reconnait un rôle dans la détection des retards de développement des enfants. Le projet de recherche a également conduit à l'élaboration de six guides de soutien à l’implantation de pratiques inclusives. Ces guides couvrent les aspects suivants : la collaboration, le leadership de la direction des milieux de garde, la participation des parents, la préparation de la transition à l’école, les activités de vigilance développementale et l’intervention éducative. Ces guides sont en cours de validation par les utilisateurs.

Sur le plan de la mobilisation, le projet a permis de déployer plusieurs activités s'adressant à différents publics. L'enquête qui a été menée à l'échelle provinciale auprès de la population générale a connu un fort taux de participation, et bénéficié d'une excellente visibilité sur les réseaux sociaux. La tenue d'un symposium provincial en 2018 a également connu un grand succès en réunissant plusieurs intervenants issus de 12 régions du Québec et qui œuvrent au sein de différents secteurs : milieux de garde, ministères, milieux scolaires, parents, organismes communautaires, milieux collégiaux. L'événement a permis de discuter des thèmes clés de l’inclusion en milieu de garde. Les résultats de ce symposium ont été diffusés sous forme d’actes, qui ont été mis en ligne sur la plateforme du projet. Ils ont aussi été distribués par les partenaires auprès de leurs réseaux respectifs. Enfin, le projet a permis de doter les comités aviseur et partenarial de structures de gouvernance et de stimuler l'intérêt et l'engagement des membres; leur participation aux travaux, la qualité des discussions et du travail commun accompli sont qualifiées d'exceptionnelles.

Sur le plan du mentorat, le projet de la professeure DIONNE et son équipe a contribué au soutien du démarrage et de la consolidation de la carrière de jeunes chercheurs. Il a aussi permis à des étudiants à la maîtrise et au doctorat de bénéficier d’un environnement académique riche, favorisant ainsi la réussite de leur programme d'études supérieures et l'apprentissage des pratiques de la recherche. Pour lire au sujet de ce projet de recherche

Nouveaux professeurs

Chaque mois, le Bulletin de la recherche présente un professeur récemment embauché à l'UQTR, afin de faire connaître ses travaux auprès de la communauté de recherche.

Ce mois-ci, nous vous présentons

le professeur Gabriel Moisan

Gabriel MOISAN est professeur au Département des sciences de l’activité physique, depuis décembre 2020. Il a obtenu son diplôme de doctorat en sciences biomédicales de l’Université de Montréal en extension à l’UQTR, en 2020. Sa thèse portait sur les effets des orthèses plantaires sur la biomécanique du membre inférieur d’individus atteints d’instabilité chronique de la cheville. Ses projets de doctorat ont été financés par les Fonds de recherche du Québec-Santé (FRQS) ainsi que par les Instituts de Recherche en Santé du Canada (IRSC). Il a également complété des stages postdoctoraux à l’Université de Salford au Royaume-Uni et au Centre interdisciplinaire de recherche en réadaptation et intégration sociale (CIRRIS), affilié à l’Université Laval à Québec, et a aussi été financé par le FRQS.

Le professeur MOISAN est membre du Groupe de recherche sur les affections neuromusculosquelettiques (GRAN). Ses champs de recherche touchent principalement la biomécanique et le contrôle moteur de la locomotion. Plus précisément, ses objectifs de recherche visent à déterminer les déficits biomécaniques d’individus avec des troubles musculosquelettiques et à comprendre comment ces déficits peuvent être atténués avec les traitements conservateurs usuels ou novateurs. Le professeur MOISAN mène actuellement des projets de recherche nationaux et internationaux, notamment avec des chercheurs du Canada, du Royaume-Uni, de la Thaïlande et de la Suisse.

Gabriel MOISAN est l’auteur de huit articles scientifiques, depuis 2016. Plus de 16 % de ses publications font l'objet d'une collaboration internationale, notamment avec des chercheurs des États-Unis. Aussi, 17 % de sa production est diffusée dans les revues scientifiques les plus prestigieuses de son domaine de recherche. (Sources : Scopus et SciVal. Septembre 2020)

Publications

Le professeur Phuong NGUYEN-TRI du Département de chimie, biochimie et physique va faire paraître en collaboration l'ouvrage Nanomaterials for CO2 Capture, Storage, Conversion and Utilization (Elsevier, août 2021).
Cet ouvrage collectif va contribuer à la diffusion des connaissances dans les domaines des matériaux avancés et de la gestion du gaz carbonique (CO2). Il fait état des avancées scientifiques quant à leur utilisation pour la capture, le stockage et la valorisation du CO2.

Les nanomatériaux sont d’excellents outils pour lutter contre les changements climatiques et faire du CO2 non pas un polluant à éliminer, mais une ressource à valoriser. Les nanomatériaux sont à la base de plusieurs travaux de recherche menés à l’I2E3 et à l’IRH, dont certains chercheurs contribuent également à l’ouvrage. Ces unités de recherche et leurs partenaires régionaux et industriels se positionnent avantageusement dans les secteurs de la gestion des gaz à effet de serre (GES) et des matériaux avancés.

Cet ouvrage sera particulièrement utile à la communauté scientifique, notamment celle du Québec où plusieurs groupes s’efforcent de capturer, stocker et valoriser le CO2 dans un contexte de décarbonisation industrielle et de développement de la filière hydrogène. La fabrication et la modification de nanomatériaux pour la capture, le stockage et la valorisation du CO2 sont porteuses de solutions et cadrent bien avec diverses stratégies ou plans d’action québécois et canadiens contribuant au déploiement de technologies propres.

Les nanomatériaux permettent non seulement de capter et stocker le CO2, mais aussi de le convertir en des molécules pouvant être utilisées pour la fabrication de carburants synthétiques ou même des plastiques à faible empreinte carbone, au moyen des technologies Power to X, par exemple.

Cet ouvrage arrive à un moment opportun et sera certainement une référence à considérer pour le développement de matériaux et de technologies destinés à la capture, au stockage et à la valorisation du CO2. Pour précommander le livre

La professeure Marie-Hélène FORGET du Département des sciences de l'éducation a codirigé, avec la professeure Annie Malo de l'Université de Montréal, l'ouvrage (Se) Former à et par l'écriture du qualitatif, qui vient de paraître aux Presses de l'Université Laval. Les professeurs Priscilla BOYER et Stéphane MARTINEAU du Département des sciences de l'éducation de l'UQTR figurent parmi les collaborateurs de ce livre.

L'ouvrage s’adresse tout particulièrement aux étudiantes et étudiants des cycles supérieurs qui s’intéressent à l’écriture en recherche qualitative et à son apprentissage.

Il intéressera également les directions de recherche ainsi que les personnes formatrices qui accompagnent ces étudiantes et étudiants dans ce long processus d’acculturation au cours duquel ils s’adaptent aux particularités de l’écriture en recherche qualitative.

Il s’adresse enfin à celles et ceux qui offrent des formations et proposent des espaces réservés à l’écriture de recherche. Regroupant des contributions de doctorantes et de doctorants, de spécialistes québécois et européens des littératies universitaires, de la didactique de l’écriture et des approches qualitatives en recherche, ainsi que d’intervenants d’organismes communautaires œuvrant dans le domaine de l’écriture de recherche, cet ouvrage offre des points de vue variés, complémentaires et riches sur les questions que soulève l’écriture du qualitatif et sur l’apprentissage qu’elle nécessite. Il offre une foule de conseils et d’outils conceptuels, textuels et techniques sans négliger de proposer une réflexion multidisciplinaire approfondie sur les enjeux réels que pose l’entrée dans l’écriture en recherche d’épistémologie qualitative. Pour commander le livre

Rayonnement scientifique

**Des chercheurs du Centre Rive participent à l'émission de télévision La Semaine verte de la Société Radio-Canada**

Les professeurs Julie RUIZ, Raphaël PROULX, Gilbert CABANA, Stéphane CAMPEAU, François GUILLEMETTE et Alexandre ROY du Centre de recherche sur les interactions bassins versants - écosystèmes aquatiques (Centre RIVE) ont participé à l'émission du 9 janvier 2021 La Semaine verte, diffusée les dimanches sur les ondes de la Société Radio-Canada. Ils ont présenté les travaux qu'ils dirigent avec les professeurs Andrea BERTOLO, Vincent MAIRE, Marco RODRIGUEZ, Vincent FUGÈRE, et plus d’une trentaine d’étudiants et de professionnels de l'UQTR dans le littoral du lac Saint-Pierre, un véritable joyau aquatique du Québec inondable où l'on pratique l'agriculture. Leurs travaux prennent part à l'un des plus vastes projets de recherche jamais réalisés au Québec.

Depuis 30 ans, l’intensification de l’agriculture a des conséquences désastreuses pour cette plaine inondable, un écosystème riche et fragile. Des chercheurs et leurs étudiants à la maîtrise et au doctorat, en étroite collaboration avec les agriculteurs, tentent de concilier agriculture durable et protection du littoral en tentant de déterminer les meilleures pratiques qui pourraient être adaptées à cette situation écologique unique. Reproduction et croissance des poissons, turbidité et qualité de l'eau, dynamique des masses d'eau, toutes les données recueillies par les scientifiques permettront de mieux comprendre et d'évaluer l'impact environnemental des pratiques agricoles actuelles dans cette plaine inondable du lac Saint-Pierre, mais surtout d'ajuster le tir avant qu'il ne soit trop tard. Ce bassin d'eau douce a été désigné réserve mondiale de la biosphère par l'UNESCO. Pour regarder le segment de l'émission

La chaire de recherche municipale pour les villes durables de Simon Barnabé citée dans Le Devoir

L'éditorialiste Manon Cornellier du Devoir signe un article portant sur les grandes étapes qui ont conduit à l'émergence d'une économie écologique axée sur le développement durable et le développement humain. Dans cette synthèse, elle rappelle le rôle majeur que la Ville de Victoriaville a joué au Québec dans le domaine en implantant, sous l'impulsion du visionnaire Normand Maurice, la collecte des matières recyclables, en 1984, et celle des matières compostables, en 1996.

L'article présente d'autres initiatives que la Ville de Victoriaville a mises sur pied pour faire avancer la société vers une économie écologique. La création de la chaire de recherche municipale pour les villes durables, une première au Québec, figure parmi ces dernières. Le titulaire de la chaire de recherche, le professeur Simon BARNABÉ, qui est également membre de l'Institut d'Innovations en Écomatériaux, Écoproduits et Écoénergies, à base de biomasse (I2E3) et de l'Institut de recherche sur l'hydrogène (IRH), a le mandat d’accompagner scientifiquement les villes de taille intermédiaire, dont sa marraine Victoriaville, sur la voie du développement durable. Lire l'article dans Le Devoir

Le 21 janvier dernier, Simon BARNABÉ et son collègue Étienne Berthold de l'Université Laval, ont animé un webinaire portant sur la conversion énergétique des bâtiments (églises/lieux de culte) dans les petites et moyennes municipalités. Cet événement s'est déroulé avec la participation de la Société d'aide au développement des collectivités de la MRC Maskinongé, de la Vallée de la Batiscan, de Nicolet-Bécancour, d'Environnement Mauricie et de la chaire de recherche municipale pour des villes durables. La tenue de ce webinaire a été une réussite. Pour regarder le webinaire

L'UQTR positionne l'expertise de l'Institut de recherche sur l'hydrogène dans le cahier spécial du journal Le Devoir consacré à l'Enseignement supérieur

Espace publicitaire conçu par le Service des communications de l'UQTR paru dans l'édition du 23 janvier 2021 du journal Le Devoir.

Partenariat renouvelé entre l’UQTR et le Consortium national d'expertise en inclusion sociale

Jason Luckerhoff nommé représentant du milieu universitaire au conseil d’administration du Consortium

L’UQTR et le Consortium national d’expertise en inclusion sociale (CNEIS) viennent de signer une entente de partenariat de trois ans. Les bureaux du Consortium se trouvent au pavillon CIPP. L’UQTR soutient le développement de ce partenariat orienté vers l’aide aux groupes les plus vulnérables de notre société. Ce partenariat contribuera au développement de formations novatrices sur mesure, à l’accompagnement d’associations vers une offre de services plus inclusive et à l’octroi de bourses à des étudiantes ou étudiants de l’un ou l’autre des trois cycles d’étude. De plus, le professeur Jason LUCKERHOFF du Département du Département de lettres et communication sociale vient d’être nommé à titre de représentant du milieu universitaire au conseil d’administration du CNEIS.

Le Consortium vise à faire émerger et à soutenir les pratiques et les actions inclusives favorisant la participation sociale des personnes à risque de vulnérabilité́, particulièrement celles en situation de handicap, et de leurs proches. Il se positionne comme un centre de référence francophone canadien, une interface nationale quant aux meilleures pratiques visant une participation citoyenne de ces personnes. Dès sa création et formulé par sa déclaration d’intention, le CNEIS se veut une organisation de niveau national à rayonnement canadien et international souhaitant répondre aux attentes des groupes ou des personnes et de leurs proches dont l’inclusion sociale représente des enjeux importants et qui donne son sens et sa pertinence à sa mission.

L’inclusion sociale, par ses effets, joue un rôle majeur et transversal dans tous les domaines de la vie citoyenne. Elle favorise l’autodétermination des personnes et des groupes et l’accessibilité́ aux ressources de la cité. Elle soutient la participation des personnes dans leurs aptitudes et favorise, dans la mesure du possible, la compensation de leurs incapacités. L’inclusion sociale permet par ailleurs de favoriser une plus grande diversité́ sociale.

À contrario, l'exclusion sociale touche certains groupes plus que d'autres et ce sont les personnes de ces groupes que le CNEIS souhaite soutenir. Parmi ces groupes, mentionnons notamment, les personnes présentant une déficience intellectuelle ou un trouble du spectre de l’autisme ou encore celles présentant une déficience physique.

Chronique des vice-doyens à la recherche

Chaque mois, le Bulletin de la recherche consacre une chronique aux vice-doyens à la recherche de l'UQTR dans le but de mieux faire connaître le rôle qu'ils exercent auprès de la communauté de recherche de l'Université et, plus précisément, la contribution qu’ils apportent en soutien au développement de leurs secteurs respectifs.

Hugo Germain, vice-doyen - Secteur des sciences naturelles et du génie
Catherine Briand, vice-doyenne - Secteur de la santé, et Chantal Plourde, vice-doyenne - Secteur des sciences humaines et sociales

- Avec la collaboration spéciale de Simon Bernier, conseiller en développement de la recherche, Décanat de la recherche et de la création

Le fameux concours de dégagement !
Qu’on l’aime ou non, le concours de dégagement d'activités d'enseignement pour le développement de la recherche fait partie du paysage de l’UQTR et il constitue, pour plusieurs, un exercice annuel qui implique minimalement la soumission d’un dossier et, dans certains cas, l’évaluation de multiples dossiers. Certains voudraient réformer ou même abolir le concours, mais tous s’entendent pour reconnaître l’importance des dégagements d’enseignement pour le développement de la recherche. Par ailleurs, certaines idées reçues sur le concours ont la vie dure, dont celle que les jeunes chercheurs y seraient systématiquement désavantagés.

Les chiffres parlent
Par soucis de transparence, nous vous présentons les statistiques du concours 2020-2021.

Voici les statistiques finales, c’est-à-dire après l’ajout de dégagements en lien avec la lettre d’entente numéro 2 et suite à l’octroi de certains dégagements automatiques (par exemple, un jeune professeur est maintenant dégagé automatiquement lors de l’obtention de sa première subvention majeure ou s’il a une chaire UQTR junior. Les chiffres indiquent clairement que les jeunes professeurs ne sont pas désavantagés.

Statut des professeurs et taux de succès
Jeune professeur (- de 5 ans) : 89%
Professeur établi : 80%
Moyenne : 83%

Mais alors d’où vient la croyance voulant que les jeunes chercheurs seraient désavantagés? En fait, à la suite de l’évaluation par les comités, avant que ne soient appliqués les dégagements automatiques mis en place pour équilibrer les chances des jeunes chercheurs les résultats sont les suivants et explique cette impression des évaluateurs.

Statut des professeurs et taux de succès
Jeune professeur (- de 5 ans) : 64%
Professeur établi : 76%
Moyenne : 74%

Des changements apportés cette année
Deux changements principaux vont s’appliquer cette année

1) Depuis l’introduction de la lettre d’entente numéro 2 (qui permet d’ajouter des dégagements à partir des économies réalisées grâce aux cours en appoint donnés par les professeurs), les résultats étaient annoncés en deux vagues. Une première vague suite au travail des comités et une seconde lorsque les dégagements en lien avec la lettre d’entente numéro 2 étaient octroyés. Le nouveau mécanisme prévoit une seule annonce, plus précoce (approximativement en mai), pour l’ensemble des dégagements.

2) Cette année, les évaluateurs bénéficieront d’un guide d’évaluation à l’usage des comités multidisciplinaires. Ce guide permettra de fournir aux évaluateurs un outil susceptible d’améliorer la compréhension des particularités propres à chaque discipline et, ainsi, l’évaluation des dossiers dans le sens d’une plus grande équité.

Talents étudiants

Erik Bergeron, candidat au doctorat en génie industriel, décroche l'une des huit bourses octroyées par le Réseau Québec maritime

À l'issue de l'appel de Bourses d'études supérieures du Réseau Québec maritime, le comité d'évaluation, composé de dix évaluatrices et évaluateurs issus de différents secteurs de recherche, la candidature d'Erik Bergeron a été retenue pour l'octroi d'une bourse pour soutenir la réalisation de sa thèse de doctorat portant sur la conception d'un modèle prédictif à partir de la technologie du jumeau numérique appliquées dans le domaine portuaire. Le dossier de candidature d'Erik Bergeron a été sélectionné parmi 28 candidatures.

La Fondation de l'UQTR dévoile les lauréats des huit bourses concernant l’aide à la recherche portant sur la COVID-19

En juin 2020, la Fondation de l'UQTR annonçait la création du Fonds d’aide à la recherche sur la COVID-19 de l’UQTR. Déployé en collaboration avec le Décanat de la recherche et de la création, le Fonds est consacré à l’octroi de bourses de soutien à la recherche. Il permet à des étudiants de cycles supérieurs de contribuer à la réalisation de projets développés par nos chercheurs travaillant sur la COVID-19. Pour être éligibles, les projets déposés devaient porter sur l'une des quatre facettes du virus : le dépistage, la prévention, les traitements et les impacts du virus sur la santé des individus, des familles, des communautés et de l’environnement.

Ghada Elfayres, candidate au doctorat en biologie cellulaire et moléculaire

Ghada travaille avec le professeur Lionel BERTHOUX à la création d'un système de vecteur viral basé sur le SARS-CoV-2 dans une perspective de prévention du virus.

Vincent Lemieux, candidat au doctorat en sciences biomédicales à l’UQTR

Vincent travaille avec la professeure Johana MONTHUY-BLANC. Leurs travaux portent sur les troubles du comportement alimentaire en contexte de COVID-19.

Julie Bellemare, candidate au doctorat en sciences biomédicales

Julie travaille avec la professeure Catherine BRIAND au développement d’un outil en ligne pour soutenir le dépistage et le triage des personnes en détresse psychologique en contexte de pandémie.

Nicholas Bussière, étudiant à la maîtrise en sciences biomédicales

Nicholas travaille avec le professeur Johannes FRASNELLI à répertorier, notamment, les cas de trouble de l’odorat parmi les travailleurs de la santé infectés par la COVID-19 et à assurer le suivi pour connaître les effets à long terme.

Karine Bérubé, étudiante à la maîtrise en psychoéducation

Karine travaille avec la professeure Georgia VRAKAS. Leurs travaux portent sur la santé mentale positive au Québec en temps du coronavirus.

Seydou Ka, candidat au doctorat en biologie cellulaire et moléculaire

Seydou travaille avec la professeure Isabel DESGAGNÉ-PENIX sur les alcaloïdes antiviraux contre le SARS-CoV-2 et leur production hétérologue dans les microalgues dans un objectif de prévention de la COVID-19.

Elizabeth Grater, étudiante à la maîtrise en sciences de l'environnement

Elizabeth travaille avec le professeur François GUILLEMETTE à la détection du SARS-CoV-2, le virus responsable de la COVID-19, dans les eaux usées de la Ville de Trois-Rivières et de plusieurs villes au Québec et dans le fleuve Saint-Laurent.

Gabrielle Duguay, candidate au doctorat en continuum d'études en psychologie

Gabrielle travaille avec le professeur Nicolas BERTHELOT. Leurs travaux portent sur l’attente d’un enfant dans le contexte de la COVID-19.

Bourse Fernand-Seguin 2021

Appel de candidatures

La Bourse Fernand-Seguin est certainement la plus importante bourse en journalisme scientifique au pays. La majorité des lauréats ont trouvé un emploi soit en journalisme ou en communication scientifique, ce qui fait de cette bourse un tremplin de choix pour assurer une relève de qualité dans le monde de la vulgarisation.

La bourse Fernand-Seguin a été créée en 1981 à la mémoire du premier vulgarisateur scientifique à la radio et à la télévision de langue française au Canada, dont le talent et la passion pour les sciences ont marqué toute une génération. L’ACS, la Société Radio-Canada et leurs partenaires sont fiers de lui rendre hommage chaque année par la tenue de ce concours. De nombreux lauréats de la bourse occupent aujourd’hui des postes clés en journalisme scientifique et en culture scientifique, ce qui atteste de l’impact de ce concours dans la diffusion des sciences au Québec.

L’Association des communicateurs scientifiques du Québec (ACS) regroupe les professionnel.le.s de la communication scientifique au Québec. Depuis sa création, en 1977, elle soutient ses membres en contribuant à leur développement professionnel et en travaillant à accroître la qualité et la visibilité de l’information francophone à caractère scientifique. Elle poursuit également l’objectif de sensibiliser la population, les entreprises et les décideurs à l’importance de la culture scientifique dans la vie citoyenne. Pour en savoir plus

Science et Société

Le Bulletin de la recherche souhaite mieux faire connaître l'impact de vos projets de recherche auprès de la communauté universitaire, de vos partenaires et des milieux avec qui vous collaborez. Chaque mois le Bulletin présentera les résultats de recherche d'une étude récemment réalisée par une chercheure ou un chercheur de l'UQTR.

L'IMPACT DE VOS RECHERCHES EN 500 MOTS

Dans un texte de 500 mots, présentez le titre, les enjeux de recherche de votre projet, ainsi que les retombées d'impact qui en découlent en vous appuyant sur l'une ou l'autre des cinq (5) catégories suivantes :

• Avancement des connaissances

• Renforcement de la capacité de recherche

• Connexion des savoirs et prise de décisions éclairées

• Bienfaits et améliorations

• Bénéfices sociaux, économiques, environnementaux et culturels

Acheminez votre texte à Caroline.Boily@UQTR.ca

Invitations

ECHO DU SON

Exposition virtuelle

de BERNARD POURRIÈRE

- Jusqu'au 5 février 2021 -

La Galerie R3 continue actuellement ses activités en mode virtuel et présente l'exposition de Bernard Pourrière, artiste en arts visuels et sonores de la région de Marseille en France.

Cette exposition comprend une installation sonore, une série d’images numériques qui représentent des partitions ainsi qu'une projection vidéo. Plus d'infos

Que sont les données de recherche ? Lesquelles peut-on diffuser, lesquelles doit-on détruire ? Comment les partager lorsqu’un projet de recherche est en cours ? À qui appartiennent-elles exactement ?

C’est pour apporter des éléments de réponse à ces questions que le Décanat de la recherche et de la création (DRC) et le Service de la bibliothèque de l’UQTR organisent les 4 et 5 mars 2021 un colloque entièrement en ligne sur la gestion des données de recherche (GDR).

Cet événement vise à sensibiliser la communauté universitaire du Québec aux enjeux scientifiques, technologiques, éthiques, juridiques relatifs à la GDR, et c’est avec un grand plaisir que le DRC et la Bibliothèque vous y invitent. Pour y participer, votre inscription est requise à l’adresse suivante www.uqtr.ca/colloquegdr. Vous y trouverez également le programme qui est d’ores et déjà disponible.

Les Fonds de recherche du Québec lance un nouveau module de sensibilisation à la conduite responsable en recherche

Les Fonds de recherche du Québec (FRQ) ajoutent des thématiques à leur outil de sensibilisation à la conduite responsable en recherche. Un 3e module intitulé L'éthique de la recherche est ajouté à l'outil afin de sensibiliser la communauté scientifique aux pratiques exemplaires dans les recherches menées avec des êtres humains et des animaux, et dans les recherches pouvant comporter des risques pour l'environnement.

Destiné aux chercheuses et chercheurs, cet outil offre une approche interactive qui suscite l'implication. Il peut être utilisé dans différents contextes tels que celui visant à sensibiliser de nouvelles personnes qui se joignent une équipe de recherche ou celui contribuant à apporter un soutien dans le cadre d'un cours.

Ce 3e module de sensibilisation s'ajoute à ceux qui étaient déjà offerts, soit le module 1 intitulé La diffusion responsable des résultats de la recherche et le module 2, L'intégrité dans l'évaluation du travail d'autrui . Ces outils de sensibilisation couvrent des enjeux primordiaux de la conduite responsable en recherche afin d'aider la communauté scientifique à adopter des pratiques exemplaires. Pour accéder aux modules de formation

Occasions de financement

Initiative conjointe pour la recherche en matière de citoyenneté numérique - subventions Connexion - CRSH
Date limite : 1er février 2021

Cette initiative conjointe vise à mieux comprendre les répercussions de la désinformation en ligne au Canada pour mieux éclairer les programmes et les politiques et à renforcer la capacité du Canada à réaliser des recherches portant sur la lutte contre la désinformation en ligne et d'autres dangers connexes. Cette initiative favorisera également la création d'une communauté de recherche dans le domaine de la citoyenneté numérique et de la désinformation en ligne au Canada.

En plus de la relance des subventions Connexion, cette initiative offrira du financement par l'entremise des volets suivants : suppléments aux subventions Savoir; suppléments aux bourses postdoctorales de l'Initiative pour la recherche en matière de citoyenneté à l'intention des titulaires de bourses postdoctorales du CRSH; et suppléments aux bourses de doctorat de l'Initiative pour la recherche en matière de citoyenneté numérique à l'intention des titulaires de bourses de doctorat du CRSH ou de bourses de doctorat du Programme des bourses d'études supérieures du Canada Joseph-Armand-Bombardier. Plus d'infos

Bourses de recherche Globalink FRQNT-MITACS pour favoriser les échanges internationaux
Date limite : 1er février 2021

Le Fonds de recherche du Québec - Nature et technologies (FRQNT) et Mitacs s'unissent à nouveau pour appuyer les échanges bilatéraux de recherche internationale. Ce nouveau partenariat offrira des bourses de recherche pour des stages universitaires au Québec et à l'international dans des secteurs de recherche à valeur ajoutée pour la société québécoise. Les stages ciblent des domaines de priorité stratégique et qui participent au développement économique du Québec.

L'entente de Bourse de recherche Globalink FRQNT- Mitacs offre des bourses à trois catégories d'universitaires : les étudiantes et étudiants finissants du 1er cycle, des cycles supérieurs et les chercheuses et chercheurs postdoctoraux, qui mèneront des recherches exclusivement liées aux regroupements stratégiques financés par le FRQNT et aux réseaux (FRQNT et intersectoriels). Les boursiers Globalink du Québec renforceront leurs programmes de recherche en effectuant des projets dans des universités à l'étranger. Les boursiers Globalink de l'extérieur viendront quant à eux nourrir ces secteurs prioritaires dans le cadre de recherches dans les universités québécoises. D'une valeur de 6 000 dollars, les bourses viendront appuyer des séjours de 12 à 24 semaines et seront attribuées au mérite. Plus d'infos

Le Programme d'appui à la francophonie canadienne lance son premier appel à projets de l'année 2021-2022
Date limite : 3 mars 2021

Le programme a pour objectifs de renforcer les liens entre le Québec et les communautés francophones du Canada et de soutenir la promotion de la langue française, partout au Canada par le financement d'initiatives portées par des organismes du Québec et de la francophonie canadienne.

Cet appel porte exclusivement sur le volet 3 du programme, qui est consacré aux partenariats et à la mise en place de réseaux de collaboration et d'échanges entre les partenaires francophones et francophiles participants. Les organismes du Québec et ceux d'ailleurs au Canada pourront proposer leurs projets conjoints quels que soient les secteurs d'intervention, par exemple l'éducation, le développement économique, la santé, la petite enfance, la jeunesse, l'immigration, la justice, la culture, les communications, la condition féminine, la diversité et l'inclusion, les aînés ou encore l'environnement. De plus, ceux qui souhaitent organiser une activité en marge du Sommet sur le rapprochement des francophonies canadiennes de juin 2021 pourront déposer une demande de subvention. Leur activité pourra ainsi être désignée comme activité partenaire de l'évènement si elle correspond aux thèmes et aux objectifs du Sommet.

Les projets présentés devront être adaptés aux consignes de la santé publique et au contexte de la pandémie de la COVID-19 au moment de leur réalisation. Une attention particulière sera donnée aux projets qui utiliseront la technologie pour faciliter les échanges et être accessibles à un plus large public en intégrant une dimension pancanadienne. Par ailleurs, la Direction de la francophonie, de la réflexion stratégique et des affaires publiques canadiennes et les bureaux du Québec au Canada, qui relèvent du Secrétariat du Québec aux relations canadiennes, accompagneront les organismes tout au long du processus de dépôt des demandes de subvention. Pour ce faire, ils organiseront notamment des webinaires et des séances de conseil personnalisées avant et pendant l'appel à projets.

Les organismes intéressés ont jusqu'au 3 mars 2021, à minuit (heure normale de l'Est), afin de déposer leur demande de subvention, pour des projets qui devront débuter entre le 1er avril et le 31 octobre 2021. Plus d'infos

Concours prix et distinctions

Prix Thérèse-Patry
Date limite : 22 février 2021

Pour une troisième année consécutive, ce prix vise à récompenser une personnalité ayant apporté une contribution exceptionnelle à la culture scientifique du Québec.
La personne recherchée doit être issue de l’univers des médias, des établissements d’enseignement, des musées ou des organismes de culture scientifique, sous le feu des projecteurs ou dans l’ombre, et elle doit avoir démontré de façon significative que son talent a été mis au service de la vulgarisation de la science. Plus d'infos

Prix Femmes de mérite
Date limite : 26 février 2021

Le prix Femmes de mérite, décerné par la Fondation Y des femmes de Montréal, honore des femmes qui, par leur engagement et leurs réalisations dans leur sphère respective, ont un impact positif et durable dans la société. Il y a 7 catégories, dont la recherche et l'innovation. La lauréate reçoit une plaque honorifique et devient ambassadrice du Y des femmes de Montréal et de sa Fondation. Plus d'infos

Prix Impacts du CRSH
Date limite : 1er avril 2021

Les prix Impacts ont pour but de souligner les réalisations en matière de recherche, de formation en recherche, de mobilisation des connaissances et de rayonnement de chercheurs et d’étudiants exceptionnels financés par le CRSH. Les catégories du concours sont les suivantes :

• Médaille d’or : 100 000 $

• Prix Talent : 50 000 $

• Prix Savoir : 50 000 $

• Prix Connexion : 50 000 $

• Prix Partenariat : 50 000 $

Plus d'infos

Planification de la recherche stratégique 2020-2025

Élaborée conjointement avec la communauté de recherche de l’Université, la Planification de la recherche stratégique 2020-2025 de l’UQTR se concentrera prioritairement autour des quatre (4) grandes orientations suivantes : Environnement et transition énergétique, Innovations technologiques, sociales et culturelles, Savoirs fondamentaux et cliniques en santé humaine, Société et santé inclusives.

Le développement de la recherche se fera certes à l’intérieur de chacune des orientations de recherche, mais également entre les orientations elles-mêmes, et ce, de manière interdisciplinaire et/ou intersectorielle. L’une de ses forces est de reposer sur une formation aux cycles supérieurs de qualité, qui est organisée autour de 70 programmes de maîtrise, 25 programmes de doctorat et 24 diplômes d’études supérieures spécialisées.

Au terme de ces cinq ans, nul doute que l’UQTR occupera une position enviée dans ses créneaux d’excellence et sera ainsi reconnue comme un acteur majeur de l’écosystème de la recherche au Québec. Réunir, réinventer et rayonner, les trois concepts clés de notre planification stratégique institutionnelle, n’auront jamais si bien porté leur nom.

Sébastien Charles
Vice-recteur à la recherche et au développement

Le Bulletin de la recherche est édité par le Vice-rectorat à la recherche et au développement. Pour transmettre vos nouvelles ou vous abonner, communiquez avec Caroline.Boily@UQTR.ca