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Avril 2022Le Bulletin de la recherche propose des nouvelles portant sur la vie scientifique de l'UQTR. Il est diffusé tous les mois à l'intention des chercheurs et des abonnés ayant un intérêt pour les activités de recherche de l'Université.
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Dans cette édition Chaire de recherche | Nouveaux chercheurs | Octrois de recherche | Cognitio | Rayonnement | Talents étudiants | Équité diversité inclusion | Science et société| Planification de la recherche stratégique 2020-2025
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L'UQTR accueille une nouvelle chaire de recherche industrielle sur l'hydrogène vert
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L’Université du Québec à Trois-Rivières et Innergex énergie renouvelable inc. ont annoncé la création d’une chaire en partenariat sur la production d’hydrogène vert. Cette nouvelle entité consacrera ses travaux de recherche au développement de matériaux et de systèmes novateurs et performants pour la fabrication d’hydrogène renouvelable. La direction de la Chaire Innergex sera assurée par le professeur Bruno G. Pollet, de l’Institut de recherche sur l’hydrogène (IRH), où il agit à titre de directeur adjoint du développement scientifique et des partenariats. Le titulaire est un expert reconnu mondialement pour ses travaux novateurs sur les piles à combustible et la production d’hydrogène. Après avoir géré divers programmes et projets avec des industriels européens, américains, canadiens, africains et asiatiques, il a acquis une solide expérience dans le domaine de l’intégration de systèmes énergétiques pour les piles à hydrogène et les électrolyseurs d’eau dédiés au transport et à des applications stationnaires. La Chaire bénéficie d’un soutien financier important de la part du producteur indépendant d’énergie renouvelable québécois Innergex, chef de file en matière d’énergies renouvelables qui poursuit ses activités dans quatre pays. Les projets de recherche menés par l’équipe du professeur Pollet bénéficieront également de l’appui financier du ministère de l’Économie et de l’Innovation, par le biais du Programme de soutien aux organismes de recherche et d’innovation. D’autres contributeurs pourraient se greffer à ce partenariat et bonifier le financement initial. Les électrolyseurs actuels rencontrent des problèmes de coûts, de performance et de durabilité. Les électrolyseurs de type PEM (membrane échangeuse de protons) utilisent aussi des métaux rares et coûteux, comme le platine et l’iridium, qui proviennent de pays étrangers. Les travaux de la Chaire viseront notamment à réduire l’usage de ces métaux critiques et, éventuellement, à les remplacer par d’autres éléments plus disponibles, abordables et stratégiques pour le Canada, de façon à développer de nouveaux électrolyseurs à prix compétitif, sans compromis sur la performance et la durabilité. Grâce au partenariat avec Innergex, cette technologie novatrice pourra aussi être testée en contexte industriel, en vue d’une production à grande échelle. L’objectif est également de développer une chaîne de valeur québécoise et canadienne sur l’hydrogène, de l’extraction des métaux à la production d’électrolyseurs et d’hydrogène vert sur le territoire canadien. Les systèmes novateurs de production d’hydrogène mis au point par le chercheur et son équipe contribueront à la protection de l’environnement, car ils ne généreront aucun gaz à effet de serre et utiliseront des énergies propres et renouvelables. En accélérant le déploiement des technologies de l’hydrogène vert, la Chaire concourra à l’utilisation accrue de ce carburant non polluant qui, lorsque reconverti en électricité grâce à une pile à hydrogène, ne génère que de l’eau. |
Chaque mois, le Bulletin de la recherche présente un professeur récemment embauché à l'UQTR afin de faire connaître ses travaux auprès de la communauté de recherche. Ce mois-ci, nous vous présentons la professeure Élisabeth Beaunoyer |
Élisabeth Beaunoyer joindra très bientôt les rangs du Département d’études en loisir, culture et tourisme. Récipiendaire d’une prestigieuse bourse d’études supérieures du Canada Vanier pour ses études doctorales, elle complète à l’Université Laval une thèse de doctorat en santé communautaire qui porte sur la cyberthanatologie, c'est-à-dire l'étude de la mort et de ce qui l'entoure à l'ère numérique. Cette thèse s’enrichit des travaux scientifiques qu’elle mène depuis 2017 au Centre de recherche CERVO, un des plus importants centres de recherche en neurosciences et en santé mentale au Canada. Dès le début de ses études universitaires, la future professeure s’est fortement investie dans la collectivité, notamment par l’animation d’activités de loisir dans des résidences pour personnes âgées. Cet engagement précoce, qui lui a valu en 2015 le Prix Hommage bénévolat-Québec – Claude Masson décerné par le gouvernement du Québec, a influencé ses choix d’études et de carrière, si bien qu’elle a par la suite orienté ses recherches vers le domaine de la santé communautaire, discipline interdisciplinaire des sciences de la santé. Son implication sociale active lui a permis d’observer de près l’impact considérable des nouvelles technologies dans la vie des gens. Elle a ainsi pu constater que si ces technologies créent des opportunités pour la santé et la qualité de vie, elles font aussi naître des inégalités. Cette prise de conscience se reflète dans son programme de recherche actuel, qui vise entre autres à comprendre la manière dont se forment et se vivent les dynamiques sociales, les réalités de santé et les inégalités à l’ère numérique. Ses travaux s’intéressent en particulier au rôle des technologies numériques, en tant qu’outil de communication et en tant qu’espace de vie et de loisir, dans la participation sociale et sociétale des populations dites vulnérables. Cet axe de recherche permettra d’explorer le potentiel des médias sociaux et d’autres infrastructures numériques pour mettre en contact des personnes isolées ou vulnérables et diffuser les informations de nature touristique et culturelle, par exemple. Il permettra aussi d’étudier les comportements de recherche d’informations se rapportant aux activités de loisir et de mieux comprendre les phénomènes liés aux espaces récréatifs virtuels, dont les jeux en ligne. Comme ces thématiques touchent des enjeux sociétaux importants, il importe qu’elles soient approfondies par la communauté scientifique et prises en compte dans la formation des futurs professionnels. Élisabeth Beaunoyer a déjà publié plusieurs articles et chapitres de livres dans le cadre de ses travaux de recherche. Elle a également présenté une vingtaine de communications dans des congrès tenus au Canada et aux États Unis. Elle a en outre réalisé plusieurs évaluations pour le compte de revues savantes s’intéressant notamment aux rapports entre univers numérique et comportements humains. |
Le professeur Marc André Bernier poursuit son travail de mise en valeur et d'enrichissement du patrimoine culturel québécois
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Le professeur Marc André BERNIER, du Département de lettres et communication sociale, a obtenu du CRSH une Subvention de développement de partenariat pour un projet qui concerne "Les collections du Séminaire de Québec, berceau de la culture canadienne (1663-1910)". Le partenariat se donne comme objectif de repenser la genèse de la culture visuelle et de la pensée esthétique au Canada à la lumière de l'étude et de la mise en valeur des collections de livres et d'objets d'art du Séminaire de Québec. Cet objectif ambitieux tient à l'importance de ces collections dont l'origine remonte au 17e siècle et qui, à ce titre, représentent le berceau de la culture canadienne, comme l'atteste leur inscription en 2007 au Registre de la Mémoire du monde de l'UNESCO. Ce partenariat entend faire de cet exceptionnel patrimoine un lieu de mémoire où pourront se retisser des liens entre la vie des arts et des lettres de notre temps et une culture visuelle et une pensée esthétique provenant d'un riche passé. Afin de réaliser cet objectif général, il poursuit trois objectifs particuliers qui intéressent aussi bien le grand public que la recherche universitaire :
• Cartographier un paysage intellectuel. Ces collections donnent à voir un paysage intellectuel façonné par un idéal humaniste et encyclopédique qui fait des livres, estampes et objets d'art les instruments par excellence de tout projet éducatif.
• Enrichir le patrimoine numérique canadien en travaillant à la numérisation de ces collections.
• Construire un espace patrimonial partagé qui permettra de créer des espaces, hybrides ou virtuels, conçus comme autant d'outils de réappropriation par le grand public d'une histoire dans laquelle livres et objets d'art anciens sont les dépositaires d'un savoir et d'une culture visuelle qui ont façonné le temps présent.
À cette fin, l’approche théorique et méthodologique se structure autour de trois axes de recherche, qui permettent de sérier le travail en autant de problématiques : 1. Les agents de la culture : collectionneurs et pédagogues ; 2. La constitution des collections et les parcours de formation : collections et objets, programmes d'étude et mentorat ; 3. L'autochtonie : regards croisés et reconnaissance. Toute l'originalité de ce partenariat consiste à repenser ces collections à la lumière d'une enquête interdisciplinaire qui, en réunissant une équipe formée de littéraires et d'historiens de l'art, permettra de leur redonner leur sens et leur unité. Dans ce contexte, l'étude de la genèse de notre culture visuelle et de notre pensée esthétique devient même susceptible de renouveler la représentation que les Canadiens se font, en général, de leur histoire intellectuelle et culturelle, en approfondissant et en documentant la double importance qu'y jouent le lien atlantique et les réalités autochtones. |
La professeure Stéphanie Girard veut mesurer et améliorer la motivation des enseignants et des élèves en ÉPS
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La professeure Stéphanie GIRARD, du Département des sciences de l’activité physique, a reçu du CRSH une Subvention de développement de partenariat pour un projet qui vise à "Accompagner les enseignants d'éducation physique et à la santé dans un changement de pratiques au regard de la mise en œuvre d'un climat motivationnel engageant". Agissant à titre de chercheure principale, elle sera accompagnée de deux co-chercheurs de l’Université de Sherbrooke. Le projet sera réalisé de concert avec trois partenaires, soit la Fédération des éducateurs et éducatrices physiques enseignants du Québec (FÉÉPEQ), la Direction du sport, du loisir et de l'activité physique (DSLAP) et la Direction de la formation générale des jeunes (DFGJ). Le ministère de l'Éducation du Québec promeut la pratique de l'activité physique et sportive ainsi que l'adoption de saines habitudes de vie par les jeunes en offrant un programme d'enseignement en éducation physique et à la santé (ÉPS) de qualité. Après avoir beaucoup investi dans différentes initiatives préalables, les trois partenaires du projet désirent connaître les retombées de tous ces investissements dans la pratique des enseignants d'ÉPS ainsi que sur la motivation et l'engagement des élèves dans les cours d'ÉPS et envers la pratique d'activités physiques (AP) en général. Plus précisément, la DSLAP souhaite connaître l'effet de l'implantation d’une formation avec accompagnement sur les pratiques des enseignants d'ÉPS destinée à soutenir la motivation et l'engagement des jeunes ainsi que les retombées de cette même formation sur la motivation et l'engagement des élèves du secondaire à être physiquement actifs. La FÉÉPEQ, pour sa part, veut savoir si la formation permet réellement aux enseignants de réutiliser les stratégies proposées dans leur enseignement et de se sentir mieux outillés pour soutenir la motivation des élèves. Quant à la DFGJ, elle souhaite permettre aux enseignants déjà en poste de développer des compétences professionnelles incluses dans le nouveau référentiel de la profession, et aussi obtenir des résultats probants quant aux conditions à réunir pour offrir des activités de perfectionnement aux enseignants d'ÉPS. En croisant les besoins identifiés par les partenaires avec les connaissances issues de la documentation scientifique, ce projet poursuit cinq objectifs : 1) évaluer l'évolution de la mise en œuvre de pratiques visant l'établissement et le maintien d'un climat motivationnel engageant et d'une communication pédagogique efficace sur une période de deux années scolaires après avoir suivi la formation; 2) examiner les retombées de cette formation sur la motivation et l'engagement des élèves dans les cours d'ÉPS (primaire et secondaire) ainsi qu'envers la pratique d'AP (secondaire seulement); 3) évaluer l'évolution du sentiment de compétence des enseignants ainsi que de leur agir compétent au regard de la mise en œuvre d'un climat motivationnel engageant; 4) décrire comment les différentes modalités de formation et d'accompagnement ont été vécues et appréciées par les enseignants d'ÉPS; 5) décrire la perception des formateurs et des répondants en ÉPS quant aux conditions mises en place pour soutenir le développement professionnel des enseignants d'ÉPS. |
La professeure Shari Forbes reçoit des fonds pour le développement d'un nez électronique destiné à contrer le trafic illégal des produits forestiers
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La professeure Shari FORBES, du Département de chimie, biochimie et physique, a reçu le soutien du Fonds Nouvelles frontières en recherche, volet Exploration, pour le développement d’un nez électronique devant servir à la détection de première ligne des produits forestiers illégaux. Le coût environnemental, économique et social du marché illégal des produits forestiers se fait sentir partout sur la planète. Ce trafic contribue à la déforestation, à la perte de biodiversité, à l’augmentation des émissions de carbone, aux risques de transmission de maladies infectieuses, au financement du crime organisé, au déclin d’activités commerciales légitimes et à des conflits avec les Autochtones et les populations locales. Si dans certains pays des lois strictes encadrent le commerce des plantes et du bois, elles sont souvent sans effet étant donné la difficulté de reconnaître les espèces prohibées sur les lieux d’inspection. De là l’intérêt de développer un nez électronique, ou e-nose, dont le personnel de première ligne pourrait se servir afin d'identifier rapidement les produits forestiers illégaux sur la base de leur "empreinte" olfactive. Le développement d’un tel e-nose suppose des expertises interdisciplinaires en chimie analytique, en génie électronique et en intelligence artificielle. L’approche privilégiée implique la génération d’une banque de données – ou d’odeurs – pour le bois et les plantes qui font l’objet d’un commerce légal et illégal, de manière à ce qu’une analyse statistique puisse par la suite distinguer efficacement les mélanges de composés organiques volatils caractéristiques de ces végétaux. La réussite du projet de nez électronique, dont le prototype sera un instrument portable qui collecte et interprète les odeurs, repose entre autres sur la capacité à concevoir des senseurs ayant une acuité suffisante pour détecter les marqueurs olfactifs distincts des espèces répertoriées dans la banque de données. Ce projet va permettre de fabriquer le premier appareil au monde capable de mimer l’odorat hypersensible des chiens en vue de contrer les activités des trafiquants de produits forestiers illégaux. Le e-nose aiderait les équipes de surveillance frontalières du Canada à contrôler l’importation, l’exportation et le transport entre les provinces d’espèces couvertes par les traités internationaux. Il servirait aussi à l’étranger, par exemple pour les nations insulaires comme l’Australie, où le trafic forestier constitue une menace sérieuse en matière de biosécurité. |
Le professeur Cyril Muehthaler au coeur d'un projet de recherche unique sur la trace incendiaire
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Le professeur Cyril MUEHLETHALER, du Département de chimie, biochimie et physique, a obtenu l’appui du Fonds Nouvelles frontières en recherche, volet Exploration, pour un projet intitulé "Investigation et analyse d'incendies : une approche interdisciplinaire de la prévention et de la sécurité par la trace". Fruit d’une collaboration interuniversitaire et collégiale de chercheurs en science forensique, en criminologie et en santé, ce projet ambitieux est dédié à la compréhension et à l’amélioration de l’action de sécurité dans l’investigation des incendies. Unique au monde, son objet d’étude est la trace incendiaire (physique, chimique, biologique, et numérique) comme élément fédérateur pour l’échange de données et la collaboration des différents acteurs des sciences naturelles, des sciences sociales, de la santé publique et de la sécurité civile. Le projet favorisera l’activation de cette recherche pluridisciplinaire, jusqu’alors inexistante au Canada, au moyen d’un projet pilote appliqué aux incendies. Il abordera des questions fondamentales de la prévention et de l’investigation sous l’angle de la santé publique (protection des intervenants, toxicologie) et de la criminologie (modes opératoires et influence des facteurs contextuels et spatio-temporels), tout en s’intéressant au rôle et à l’utilisation proactive de la trace dans l’investigation criminelle (analyse des débris, renseignement, analyse criminelle). Ce rassemblement de chercheurs permettra de rapprocher des cultures scientifiques variées et de stimuler les échanges entre les communauté de protagonistes – pompiers, préventionnistes, policiers, enquêteurs, techniciens de scène de crime, criminologues, psychologues, experts en sinistres, etc. Il sera dès lors plus facile de proposer une architecture commune de l’action de sécurité au sein de laquelle ces domaines normalement cloisonnés peuvent coexister et collaborer de manière logique, participant à l’élaboration de nouvelles connaissances en matière d’incendie. Les retombées du projet ne se limiteront pas au domaine de la sécurité et de l'enquête. Cette recherche vise en effet à rompre le paradigme nord-américain actuel qui voit l’utilisation de la trace comme seul élément probatoire, pour la replacer dans un contexte proactif qui contribue à orienter la gestion et les décisions de prévention et d’investigation. Le cadre de réflexion proposé se veut applicable à toutes les traces indiciaires et permettra d’identifier le Canada comme le chef de file de cette perception novatrice de la trace en Amérique du Nord. |
La professeure Samaneh Shahgaldi mène un projet de recherche en partenariat sur la prochaine génération de piles à combustible
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La professeure Samaneh SHAHGALDI, du Département de chimie, biochimie et physique, a obtenu une subvention Alliance du CRSNG pour un projet ayant pour titre "Development of novel graphene-based composite bipolar plates for proton exchange membrane fuel cells". La pile à combustible à membrane d’échange de protons (PEM) en est aux premiers stades de la commercialisation. Composants clés d'une telle pile, les plaques bipolaires (BPP) contribuent de manière significative à son volume, à son poids et à son coût. Ces plaques sont chargées de répartir uniformément le carburant et le comburant, de transférer le courant électrique et la chaleur et d'empêcher les fuites de gaz et de liquides de refroidissement. Les plaques bipolaires métalliques et en graphite sont des matériaux classiques pour les BPP. Chacun de ces matériaux a toutefois ses avantages et ses inconvénients. Ainsi, les BPP en graphite manquent de résistance mécanique et il est très difficile d'usiner les canaux d'écoulement, tandis que les BPP métalliques peuvent être facilement usinés et répondent aux exigences de résistance mécanique, mais posent le défi de la corrosion. Dans ce projet de recherche, l'équipe de Nouveau Monde Graphite et de l'UQTR entend développer une nouvelle génération de BPP à base de graphène pour les piles à combustible PEM, ce qui contribuera à améliorer sensiblement leur potentiel de commercialisation. Ces travaux, qui s’alignent sur la Stratégie canadienne de l'hydrogène, aideront le pays à affirmer son leadership scientifique en matière d'hydrogène vert. |
La professeure Stéphanie Daneau mène une recherche-action visant à améliorer la vie sociale et le niveau d'activité des personnes aux prises avec un trouble neurocognitif
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La professeure Stéphanie DANEAU, du Département de sciences infirmières, dirige un projet de recherche qui a pour titre "Élaboration, implantation et évaluation d'actions visant la mobilité externe des personnes âgées vivant avec un trouble neurocognitif dans la communauté". Les fonds nécessaires à la conduite de ces travaux ont été obtenus dans le cadre du Programme de recherche-action pour un vieillissement actif de la population du Québec, une initiative que chapeaute le FRQSC. La poursuite des activités extérieures habituelles, comme les sorties pour les loisirs, un rendez-vous ou du bénévolat, représente souvent un défi pour les personnes âgées vivant avec un trouble neurocognitif (Alzheimer ou maladies apparentées), entre autres en raison des difficultés liées à la désorientation ou à la communication avec le personnel des différents services ou établissements. En partenariat avec la Fédération québécoise des Sociétés Alzheimer, l’étude entend donc élaborer, implanter et évaluer des actions destinées à soutenir la poursuite des activités extérieures de ces personnes. Une recherche-action sera menée en ce sens dans trois régions du Québec. Les différentes étapes du projet permettront d’explorer, avec les personnes âgées vivant avec un trouble neurocognitif, leurs proches et les intervenant.e.s oeuvrant pour les Sociétés Alzheimer, l’offre de services régionale, les problèmes rencontrés en temps normal et en période de pandémie COVID-19, les facteurs qui favorisent les activités extérieures des personnes âgées ainsi que les pistes de solution envisageables. En collaboration avec les participant.e.s, des actions concrètes seront ensuite proposées et évaluées. Les connaissances développées lors de cette étude permettront d'identifier et de mettre en oeuvre, tout en tenant compte des différences régionales, des solutions tangibles et en prise avec les besoins exprimés par les personnes âgées vivant avec un trouble neurocognitif, leurs proches et l’organisme partenaire. |
Karine POITRAS, du Département de psychologie, va mener d'importantes recherches pour le compte du ministère de la Justice. Il s’agira d’évaluer l’implantation de la version française d’un outil conçu spécifiquement pour les professionnels se situant à différents points d’entrée du système de justice familiale (avocats familialistes, médiateurs familiaux, intervenants psychosociaux). Ces travaux ont pour objectifs de détecter de façon systématique et standardisée différents risques au plan de la sécurité et du bien-être des familles (tant la victimisation que la perpétration) et d'offrir des options adéquates de réponses et de référence à des services de santé, sociaux et juridiques. Plusieurs recherches indiquent que des risques à l’intégrité physique et psychologique des individus (par exemple, la violence conjugale et la maltraitance) peuvent être présents chez les familles séparées considérées comme étant hautement conflictuelles. La médiation familiale serait le mode de règlement le plus controversé en pareil contexte. D’ailleurs, le Guide des normes de pratique en médiation familiale publié par les organismes accréditeurs québécois estime que "la médiation familiale est généralement peu appropriée à un contexte de violence conjugale". Ses auteurs insistent sur la capacité des médiateurs et médiatrices à détecter la violence et à orienter les ex-conjoints en conséquence. Or, des études principalement américaines montrent qu’une très faible proportion des parents sont exclus du processus de médiation, même si des éléments de violence familiale sont présents. Plusieurs auteurs indiquent que ce dépistage n'est pas réalisé systématiquement ou de façon suffisamment rigoureuse. C’est pourtant autour du processus de séparation que les risques les plus importants sont observés en matière de violence conjugale, autant pour les conjoints que pour les enfants. Ces constats justifient la nécessité d’un dépistage précoce de la violence et d’autres risques à la sécurité et au bien-être des enfants et des parents au sein même des services de médiation familiale. Ces services sont utilisés par plus de la moitié des parents québécois récemment séparés, ce qui en fait un milieu privilégié pour l’implantation d’une initiative à visée préventive. |
La professeure Julie RUIZ, du Département des sciences de l’environnement, a reçu des contrats du ministère de la Sécurité publique (MSP) et du ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MELCC) pour deux projets qui portent, respectivement, sur l’acceptabilité sociale des projets d'atténuation des risques associés aux aléas côtiers et sur l’intégration des enjeux liés aux changements climatiques dans la protection des sources d’alimentation en eau potable. Le projet financé par le MSP vise à proposer un cadre de référence devant permettre aux municipalités d'adapter les procédures de mise en œuvre des projets de protection côtière au contexte local dans lequel elles s'inscrivent. Il conviendra également de développer un ensemble d'outils qui à la fois favorisent l'implication des parties prenantes et tiennent compte du contexte sociopolitique local, tout en veillant à former les professionnels du Ministère ainsi que les intervenants municipaux à l'utilisation de ces outils. Le projet financé par le MELCC propose quant à lui d’aider les municipalités à intégrer les enjeux liés aux changements climatiques dans la protection des sources d'alimentation en eau potable. Le Ministère souhaite en effet que les responsables des sites de prélèvement, dans la mise à jour de leur analyse de vulnérabilité, prennent en compte l’impact des changements climatiques sur la source d’eau potable. Pour ce faire, il va actualiser le guide d’analyse fourni aux responsables. Si une telle mesure constitue une première étape, elle pourrait toutefois s’avérer insuffisante, d'autant que les impacts des changements climatiques sont complexes et difficiles à cerner. Il est donc nécessaire d’accompagner les municipalités locales afin que leur analyse de vulnérabilité intègre ces divers enjeux et se conforme aux nouvelles exigences ministérielles formulées dans le Règlement sur le prélèvement des eaux et leur protection. Les divers travaux de consultation et de réflexion réalisés ces dernières années par l’équipe du Département des sciences de l’environnement et le Réseau québécois sur les eaux souterraines seront à cet égard très utiles. |
Pilotée par le professeur Carl LACHARITÉ, du Département de psychologie, une équipe de chercheurs de l’UQTR a été mandatée par le ministère de la Santé et des Services sociaux pour mettre en place une démarche globale de développement des contenus relatifs aux besoins d’information des familles et aux besoins de soutien des professionnels et des partenaires intersectoriels qui œuvrent auprès des enfants/personnes adoptés et de leurs parents (santé et services sociaux, éducation, services de garde, action communautaire). Pareille démarche s'imposait d'autant plus qu'une récente étude descriptive sur la santé des enfants/personnes issus de l’adoption internationale et l’expérience des parents adoptifs a révélé des défis, voire des lacunes, dans la réponse publique et communautaire aux réalités de ces familles. Plusieurs des pistes d’action découlant des constats de cette étude mettaient l’accent sur la nécessité de produire une collection intégrée d’outils de transfert de connaissances en adoption internationale, destinés autant aux personnes adoptées et aux parents adoptants/adoptifs qu’aux professionnels. Les travaux des chercheurs de l'UQTR s’inscrivent dans une planification à moyen terme qui vise l’élaboration de produits concrets de transfert de connaissances mis à la disposition de ce public. Ainsi, le présent mandat concerne une première phase de cette planification et s’articule autour de deux volets: 1. Un état des lieux relatif aux ressources actuellement disponibles destinées d'une part aux familles de l’adoption internationale et d'autre part aux professionnels; 2. Une stratégie de mobilisation des parties prenantes du champ de l’adoption internationale dans l’analyse de leurs besoins et le développement de réponses adaptées à ceux-ci. Le résultat attendu de ces deux volets est le développement du contenu d’une collection intégrée d’outils de transfert de connaissances en adoption internationale dont la conception définitive fera l’objet d’une seconde phase. |
La professeure Nancy GOYETTE, du Département des sciences de l’éducation, mènera pour le compte du CIUSSS-MCQ un projet de recherche qui consiste à développer, à l’intention des milieux scolaires de la Mauricie et le Centre-du-Québec, une collection d'outils psychopédagogiques autoportants sur le bien-être et la santé mentale du personnel et des élèves. Dans le cadre de cette entente de partenariat, les responsables du projet seront chargés notamment d’évaluer les besoins des milieux concernés et de créer du matériel autoportant répondant aux besoins identifiés. Diverses étapes de consultation et de validation sont prévues, entre autres auprès des partenaires régionaux du monde de l’éducation et du personnel de la Direction de la santé publique et responsabilité populationnelle. |
Le professeur Martin CAOUETTE, du Département de psychoéducation, a obtenu du CIUSSS-MCQ un contrat de recherche qui va permettre d’optimiser l'usage des technologies mobiles en soutien à l'autonomie résidentielle des personnes présentant un trouble du spectre de l'autisme (TSA). En 2017, le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) a lancé le "Plan d’action sur le trouble du spectre de l’autisme : Des actions structurantes pour les personnes et leur famille". Ce plan cherche notamment à favoriser le développement de milieux de vie répondant aux besoins des personnes ayant un TSA et correspondant à leurs préférences. Cette volonté du MSSS passe par une diversification des formules novatrices de soutien à domicile et favorise notamment l’utilisation des technologies de soutien à l’autodétermination. Pour approfondir cette question, le MSSS a chargé l’Institut universitaire en DI et TSA (IUDITSA, rattaché au CIUSSS-MCQ) de mener une recherche sur l’utilisation des technologies en soutien à domicile permettant à la personne présentant un TSA de demeurer dans son milieu de vie. Une équipe s’est alors formée autour du professeur CAOUETTE pour réaliser ce mandat. Riche d’une expertise diversifiée et complémentaire en ce qui a trait à l’usage des technologies, à l’habitat et aux besoins des personnes ayant un TSA, l’équipe a conçu un devis dont la finalité est d’optimiser l’usage des technologies mobiles de soutien en milieu résidentiel et veille à ce que les personnes ayant un TSA puissent en tirer un maximum de bénéfices. |
France Lafleur, du Département des sciences de l’éducation, a reçu du ministère de l'Éducation le mandat de réaliser une recherche dans le cadre d’un projet pilote en formation à distance (FAD). Ce projet prévoit une série de livrables, notamment la production d’une enquête initiale en vue de l’implantation et de la réalisation du projet pilote en FAD, puis une présentation des résultats incluant une catégorisation des projets qui seront réalisés et des divers besoins des élèves. C’est sur cette base que pourra s’amorcer la recherche proprement dite, dont l’objectif général consistera à déterminer les facteurs qui concourent à la réalisation des activités de FAD. Les objectifs spécifiques seront d’identifier, pour chaque catégorie de projets, les conditions à réunir pour favoriser la poursuite des apprentissages en FAD et, pour chaque catégorie de besoins, les pratiques qui soutiennent le mieux l'apprentissage des élèves dans un tel contexte. Le dépôt du rapport final au ministre responsable est attendu en 2024. |
Le professeur François LABELLE, du Département de management, a conclu un contrat de recherche avec Hydro-Québec. Cette offre de service s’inscrit dans une programmation de recherche amorcée en 2018 avec des chercheurs de l’unité Client participatif, volet Énergie et société, du Centre de recherche d’Hydro-Québec. Dans une optique de performance durable qui prend en compte les dimensions à la fois économiques, environnementales et sociales, l’équipe de recherche se propose d’étudier les effets potentiels des technologies de l’industrie 4.0 sur la flexibilité et l’efficacité énergétiques des PME. Une revue de littérature va permettre de développer le cadre conceptuel et d’élaborer le questionnaire devant servir d’assise à l’enquête qui sera par la suite menée auprès d’un échantillon représentatif d'entreprises. |
Le programme Mitacs Accélération offre des bourses à des étudiants et des chercheurs postdoctoraux qui, sous la supervision de professeurs, réalisent des stages au sein d'entreprises partenaires désireuses de tirer avantage de l’expertise universitaire. C'est une formule idéale pour parfaire les apprentissages, dynamiser l'activité scientifique et stimuler l'innovation. Voici cinq projets de recherche que Mitacs a récemment accepté de financer. |
"Accompagner la transformation numérique des PME : aligner les acteurs pour des interventions mieux ciblées"Les projets de transformation numérique mobilisent des ressources considérables et fréquemment sous-estimées. Souvent aussi, ils font l’objet de financement public et d'activités d’accompagnement qui tiennent peu compte de la complexité des opérations destinés à soutenir spécifiquement une telle transformation. Après deux années d’investissements réalisés dans l’urgence pandémique, il importe de mieux prendre la mesure des besoins technologiques des entreprises, en particulier des PME. Considérant l’ampleur des sommes allouées et la panoplie croissante de programmes dédiés au virage numérique, il convient en effet d'évaluer plus précisément les retombées concrètes des mesures de soutien offertes. Sous la supervision de la professeure Claudia PELLETIER, le stagiaire Martin Goneau, étudiant à la maîtrise en entrepreneuriat et gestion des PME, va mener une étude en ce sens. En collaboration avec Économie du Savoir Mauricie (ESM), l’équipe de recherche réalisera une recherche-action évaluative qui permettra de déterminer le "quoi", le "comment" et le "pourquoi" des interventions destinées à favoriser le virage numérique des entreprises. Les connaissances produites auront l'avantage de pouvoir être rapidement actionnables auprès des organisations avec lesquelles ESM réalise sa mission – PME, réseaux de spécialistes, associations professionnelles, etc. |
"Commande optimale de moteurs synchrones à aimants permanents pour applications de véhicules sport récréatifs électriques"Les véhicules sport récréatifs électriques sont des systèmes électromécaniques soumis à des conditions d’opération demandant une performance élevée au niveau de la commande des moteurs qui servent à entraîner les roues. De fortes variations de vitesse et de couple se produisent alors, de sorte que le régime de fonctionnement des entraînements change continuellement et de manière brusque. Une commande optimale de ce système d’entraînement serait utile pour améliorer l’expérience de conduite, garantir la sécurité de fonctionnement et prolonger la vie utile des éléments du système. C'est l’objectif que poursuit ce projet de recherche, qui entend proposer des stratégies de commande pour les entraînements des véhicules sport récréatifs de manière à améliorer leur performance et à accroître leur durabilité. Diego Alberto Acevedo Bueno, chercheur postdoctoral, et Daniel Felipe Chaparro Arce, doctorant en génie électrique, réaliseront ce projet sous la supervision du professeur Mamadou Lamine DOUMBIA, du Département de génie électrique et génie informatique. L’idée est de proposer des méthodes de commande qui vont tenir compte des besoins de l’usager et des états du système pour générer des signaux de contrôle optimaux. |
"Développement d'extractibles forestiers à base d'épinette noire pour le contrôle post-récolte de la germination et des maladies de la pomme de terre"
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Kemitek, CCTT en chimie verte, participe à un projet de recherche visant à valoriser les résidus de bois et d’écorce par l’extraction de molécules d’intérêt pour différents marchés. Des travaux antérieurs ont déjà permis d’identifier deux extraits forestiers à base d’épinette noire ayant des propriétés anti-germinatives et antimicrobiennes. Ces propriétés sont intéressantes pour limiter les pertes post-récolte des pommes de terre. Les produits fongicides et anti-germinatifs chimiques utilisés actuellement peuvent être dommageables pour l’environnement et pour la santé, alors que peu d’alternatives naturelles à prix abordable sont disponibles sur le marché. Avec le développement de nouveaux extraits, le projet entend offrir des solutions d’origine naturelle à la filière canadienne de la pomme de terre Sabrina Grenier, étudiante à la maîtrise en biologie cellulaire et moléculaire, se consacrera à cette recherche supervisée par le professeur Simon BARNABÉ, du Département de chimie, biochimie et physique. Dans le cadre du projet, la formulation des extraits, leur caractérisation, l’évaluation de leur innocuité ainsi que la mise à l’échelle du procédé d’extraction seront réalisées en vue de permettre une commercialisation rapide des deux produits biosourcés développés. |
"Étude comparative de l'approche des forces et de l'approche appréciative en milieu de travail"
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Travailler à la santé et à la sécurité psychologique du personnel n’a jamais été aussi important pour les employés, les employeurs et, plus largement, la société et l’économie canadiennes. L’approche appréciative et l’approche des forces représentent deux avenues encourageantes en ce sens. L’objectif de la recherche est de valider l’effet des interventions utilisant l’approche appréciative et l’approche des forces sur le bien-être, la performance et l’engagement, et de comparer celles-ci quant aux différents types de variables impliquées afin d’en dégager une compréhension plus approfondie. Pour mener à bien ce projet, Marine Miglianico, étudiante au doctorat continuum d'études en psychologie (profil recherche), travaillera sous la supervision du professeur Christophe DUBREUIL, du Département de gestion des ressources humaines. |
"Étude d'un alliage TiFe atomisé pour le stockage de l'hydrogène"
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En matière de synthèse des hydrures métalliques titane-fer (TiFe) pour le stockage de l’hydrogène, un des principaux problèmes auquel est confrontée l’industrie est la difficulté à reproduire le processus, sujet à des variations dont il est essentiel d’identifier la cause. On soupçonne que la microstructure est responsable de ces écarts, mais une enquête rigoureuse est nécessaire pour le confirmer. Le projet va servir à étudier la microstructure d’un alliage TiFe et la manière dont elle se modifie dans des conditions variées. La microstructure sera d’abord observée grâce à la microscopie électronique à balayage couplée à une analyse chimique des phases individuelles. La diffraction des rayons X servira à confirmer la structure cristalline de ces phases. Ce projet sera réalisé par Seyedeh Faranak Hosseini Gourajoubi, doctorante en sciences de l'énergie et des matériaux, qui travaillera en étroite collaboration avec des acteurs de l’industrie. Supervisée par le professeur Jacques HUOT, du Département de chimie, biochimie et physique, la jeune chercheure s'intéressera aux effets du traitement thermique, de la déformation mécanique et de l'exposition à l'air sur les propriétés de stockage d'hydrogène de l'alliage étudié. Les effets de l'ajout d'un dopant ou de la modification de la surface de l'alliage seront aussi examinés. |
Une invitation de prestigepour la professeure Claudia Trudel-Fitzgerald
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La professeure Claudia TRUDEL-FITZGERALD, du Département de psychologie, a été invitée à prononcer une conférence sur le thème de la mesure du bien-être psychologique lors du "Emotional Well-Being and Physical Health Summer Short Course", qui aura lieu à Londres du 11 au 15 juillet 2022. L’événement est organisé conjointement par University College London, en Angleterre, et Harvard University, aux États-Unis. |
Le professeur Jason Luckerhoff anime une rencontre soulignant le lancement d'un nouveau numéro de la revue Minorités linguistiques et société
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À titre de directeur de la revue Minorités linguistiques et société / Linguistic minorities and Society, le professeur Jason LUCKERHOFF, du Département de lettres et communication sociale, a animé le 19 avril une rencontre virtuelle à l'occasion du lancement d'un nouveau numéro ayant pour titre : "50 ans de mise en œuvre de la Loi sur les langues officielles : bilan et perspectives". Offerte sous la forme d’un webinaire, l'activité a permis de réunir une dizaine d’auteurs ayant participé à ce numéro dirigé par Lorraine O’Donnell, Éric Forgues, Patrick Donovan et Érik Labelle Eastaugh. L'événement a débuté par une conférence du commissaire aux langues officielles du Canada, monsieur Raymond Théberge. La revue scientifique Minorités linguistiques et société / Linguistic Minorities and Society a pour mandat de faire connaître, dans une perspective interdisciplinaire en sciences du langage et en sciences sociales et humaines, les résultats de recherches et les réflexions sur les communautés de langue officielle en situation minoritaire du Canada et sur les autres minorités linguistiques du pays et d’ailleurs dans le monde. Elle est disponible en libre accès sur la plate-forme Érudit. |
Le Bulletin de la recherche réserve une section à la diffusion du portrait d'une étudiante ou d'un étudiant des cycles supérieurs dans le but de faire connaître ses travaux de recherche auprès de la communauté de l'UQTR et d'encourager l'implication étudiante dans le développement de la recherche et de la création au Québec. |
Ce mois-ci, nous vous présentons Christine Ouellet
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Crédit : Olivier Croteau, Le Nouvelliste |
Dans le cadre d’une maîtrise par cumul en art qui combine un D.E.S.S. en art et un programme court en esthétique, Christine Ouellet a instauré une méthodologie de décroissance pour réduire son empreinte carbone au moment de la création. Sa démarche lui a permis d’identifier des pistes de recherche qu’il lui était pressant d’investir dans sa vie professionnelle et universitaire. Motivée par la reconfiguration de sa pratique d’artiste-céramiste, elle étudie maintenant au doctorat en études et pratiques des arts à l’UQAM, où elle poursuit sa réflexion sur notre rapport à l’objet en tant que passeur de mémoire. Il est intéressant de souligner qu’elle a été admise à ce programme dès la fin de son D.E.S.S. en art. Ces dernières années, elle a diffusé et mis à l’épreuve ses projets de recherche-création à l’occasion d’expositions individuelles à la Galerie d’art du Parc de Trois-Rivières en 2020 et au Centre d’exposition Léo-Ayotte de Shawinigan en 2021. Depuis trois ans, elle a la chance de nourrir cette réflexion à travers les enseignements qu’elle dispense à la Maison des métiers d’art de Québec (Cégep Limoilou). Ses cours la replongent directement dans la matière ; ils lui permettent de discuter avec ses étudiants du sens de la production artistique et de la fonction de l’objet. Pour souligner le 10e anniversaire de la Fondation Trois-Rivières Durable, elle a été invitée à réaliser une œuvre à l’entrée de l’Aire écologique Ogden (secteur du Cap). Son intention est d’évoquer la cohabitation nature/culture par l’hybridation de la céramique et de la mousse végétale. Son œuvre prendra forme au cours de l’été 2022. Forte de cette riche expérience, elle s’est vu confier l’organisation et la coordination d’un atelier spécialisé en céramique au Centre d'artistes Silex de Trois-Rivières. Son mandat est de voir au bon fonctionnement du lieu et d’initier de nouveaux adeptes à la discipline, afin de perpétuer cette pratique à la fois artistique et artisanale. |
Crédit : Christine Ouellet |
Fadoua Dhaouadi grande gagnante du concours Ma thèse en 180 secondes
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Fadoua Dhaouadi, étudiante du GRBV qui poursuit actuellement un doctorat en biologie cellulaire et moléculaire sous la direction de la professeure Isabel DESGAGNÉ-PENIX, a remporté le concours Ma thèse en 180 seconde 2022. Elle représentera l’UQTR lors de la finale nationale, qui est organisée par l’Acfas et se déroulera le 11 mai prochain. |
Équité diversité et inclusion
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Devenez ambassadrice de l’exposition " Les chercheuses en BD " au Québec !
• Vous êtes une femme scientifique, chercheuse ou enseignante-chercheuse au sein du réseau des universités du Québec ?
• Vous souhaitez donner plus de visibilité aux femmes dans la recherche et lutter contre les stéréotypes de genre ?
• Vous aimez échanger sur votre métier et votre parcours ?
• Vous œuvrez pour la collaboration scientifique entre le Québec et la France ?
Appel à candidatures jusqu'au 29 mai 2022 Le Consulat général de France à Québec et Québec BD s’associent pour valoriser le parcours et les métiers des femmes qui font la science d’aujourd’hui. La réussite de neuf femmes impliquées dans la collaboration scientifique franco-québécoise sera mise en lumière. L’exposition proposera des planches de bande dessinée réalisées par des auteurs et autrices de la relève en France et au Québec. " Les chercheuses en BD " sera une exposition éphémère inaugurée à l’occasion de la fête de la Science au Canada, en novembre 2022. Elle circulera ensuite au sein des universités participantes ainsi que dans le réseau culturel québécois (bibliothèques, festivals, salons…) Une à deux rencontres (virtuelles ou en présentiel) seront organisées entre chaque ambassadrice et un ou une bédéiste pour la création artistique. Les planches de bande dessinée permettront de retracer les parcours et les activités professionnelles de chaque ambassadrice. Toute femme scientifique (technicienne, ingénieure, doctorante, post-doctorante, chercheuse, enseignante- chercheuse) rattachée au réseau des universités du Québec peut postuler, quel que soit son champ disciplinaire. Déposez votre candidature avant le 29 mai 2022 à l’adresse suivante : scac.quebec-cslt@diplomatie.gouv.fr. Joignez-y un CV mentionnant vos activités pour la collaboration franco-québécoise ainsi qu’une lettre de motivation d’une quinzaine de lignes ! |
Le Bulletin de la recherche souhaite mieux faire connaître l'impact de vos travaux de recherche auprès de la communauté universitaire, de vos partenaires et des milieux avec qui vous collaborez. Le Bulletin encourage la présentation des résultats d'études ou de projets réalisés par la communauté de recherche de l'UQTR. |
Dans un texte de 400 mots, indiquez le titre de votre projet de recherche, les objectifs poursuivis et les retombées qui en découlent, en vous appuyant sur l'une ou l'autre des cinq (5) catégories suivantes : Avancement des connaissances; Renforcement de la capacité de recherche; Connexion des savoirs et prise de décisions éclairées; Bienfaits et améliorations; Bénéfices sociaux, économiques, environnementaux et culturels. Acheminez votre texte à Bulletin.Recherche@UQTR.ca |
Les professeurs, le personnel et les étudiants aux cycles supérieurs de l’UQTR peuvent s’abonner gratuitement au magazine Affaires universitaires. Un abonnement est l’outil parfait pour rester en contact et vous tenir au fait des derniers développements sur les campus de partout au Canada. Pour s'abonner |
Planification de la recherche stratégique 2020-2025
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Élaborée conjointement avec la communauté de recherche de l’Université, la Planification de la recherche stratégique 2020-2025 de l’UQTR se concentre prioritairement autour des quatre (4) grandes orientations suivantes : Environnement et transition énergétique, Innovations technologiques, sociales et culturelles, Savoirs fondamentaux et cliniques en santé humaine, Société et santé inclusives. |
Les éditions du Bulletin de la recherche sont accessibles depuis le site de l'UQTR. Cliquez ici : |
Le Bulletin de la recherche est édité par le Vice-rectorat à la recherche et au développement. Pour transmettre vos nouvelles ou vous abonner, communiquez avec Bulletin.Recherche@UQTR.ca
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