Pourquoi deux astrophysiciens ont-ils choisi de passer leur année sabbatique dans un lieu aussi dangereux que la Grande Île d’Hawaii, alors que volcans actifs, ouragans et menaces de missiles nucléaires Nord-Coréens sont le lot quotidien de ses habitants? Et que les premières tempêtes de neige font rage bien avant les premiers flocons à Québec? Je laisserai de côté ces légers inconvénients pour présenter quelques-uns des projets de recherche sur lesquels nous avons travaillés et qui ont tous un point commun : l’utilisation du spectromètre imageur à transformée de Fourier SITELLE, résultat d’une collaboration entre notre équipe, la compagnie ABB de Québec, et le Télescope Canada-France-Hawaii.
Il sera question de formation stellaire et de galaxies à haut redshift, ainsi que de SIGNALS, un programme de recherche sur les galaxies proches pour lequel notre équipe s’est vue allouer 55 nuits d’observation au cours des trois prochaines années… de quoi nous tenir occupés, ainsi que plusieurs étudiants, jusqu’à notre prochaine sabbatique.