Recherches sur la prévention des maladies neurodégénératives
Justine Renaud, étudiante à la maîtrise en biologie cellulaire et moléculaire à l’UQTR, a obtenu le prix Hypercube Scholar Award 2012. Cette contribution de l’entreprise privée prend la forme d’un logiciel de modélisation moléculaire, un outil très prisé en recherche.
Justine Renaud est intégrée à l’équipe de chercheurs de Maria-Grazia Martinoli, professeure au Département de chimie-biologie. Elle dirige un laboratoire axé notamment sur les bienfaits du resvératrol sur la santé du cerveau.
Le resvératrol est un polyphénol que l’on retrouve notamment dans le vin rouge. Il est bien connu pour ses propriétés antioxydantes, cardioprotectrices et anti-cancéreuses. On lui accorde dans les médias une importance croissante, car il pourrait être responsable du fameux paradoxe français, qui soulève la contradiction entre les pratiques alimentaires des Français et leur état de santé.
Dans le projet de recherche mené à l’UQTR, la professeure Martinoli et les membres de son équipe s’intéressent plus précisément au potentiel neuroprotecteur du resvératrol en condition d’hyperglycémie. Selon de récentes études, les personnes atteintes du diabète auraient plus de chances de développer la maladie de Parkinson, qui est la deuxième maladie neurodégénérative la plus répandue au monde.
«Il est donc très important d’explorer la possibilité que le resvératrol puisse protéger notre cerveau contre un stress inutile induit par l’hyperglycémie, pouvant être générée par un diabète mal contrôlé. Pour ce faire, nous utiliserons un modèle d’hyperglycémie chez les souris auxquelles nous administrerons le resvératrol. Nous espérons observer une amélioration de l’état des cerveaux des souris qui auront été nourries avec du resvératrol», a expliqué Justine Renaud.
«Notre projet ouvre les portes à la possibilité de prévenir les maladies neurodégénératives, telle que le Parkinson, et ce, à l’aide de polyphénols alimentaires comme le resvératrol», a-t-elle conclu.