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Nouvelle thèse de doctorat en psychologie

Le cyberjournal entête présente le résumé de la thèse de doctorat en psychologie de Marie-Christine Houde-Charron, intitulée: «Les facteurs impliqués dans l’anxiété à l’égard de la santé chez l’enfant».

Malgré le fait que plusieurs études révèlent que certains enfants ont d’importantes peurs liées à la santé, pratiquement aucune ne s’est penchée sur le phénomène de l’anxiété à l’égard de la santé (AES) auprès de cette population. La présente thèse explore les relations existant entre l’AES chez l’enfant et certaines variables cognitives et familiales reconnues comme étant associées au développement de l’anxiété.

D’abord, la thèse définit le concept d’AES, présente les connaissances actuelles et aborde le débat concernant sa classification nosologique. Les différents facteurs possiblement associés à l’AES chez l’enfant sont également abordés (comportements parentaux, style d’attachement, inquiétude et développement cognitif de l’enfant, source des peurs, acquisition de la compréhension du concept de maladie et processus cognitifs). Deux articles empiriques sont présentés. Ceux-ci explorent les liens existant entre l’AES chez l’enfant et certaines variables sociodémographiques, processus cognitifs et comportements parentaux (perçus par l’enfant). Les résultats démontrent que les comportements anxieux et de contrôle du père et de la mère perçus par l’enfant prédisent l’AES chez les garçons et les filles. La perception de chaleur émotionnelle chez la mère et chez le père prédirait une part significative d’AES chez les garçons, tandis que la perception de rejet chez le père prédirait une part significative d’AES chez les filles.

Au plan des processus cognitifs, la sensibilité à l’anxiété, l’évitement cognitif, l’intolérance à l’incertitude et l’attitude négative face aux problèmes seraient significativement corrélés à l’AES chez les garçons et les filles. La sensibilité à l’anxiété et l’intolérance à l’incertitude seraient prédicteurs d’AES chez les garçons et chez les filles. La discussion aborde les retombées cliniques de ces résultats et les pistes de recherche futures.

Thèse de doctorat en psychologie soutenue le 11 janvier 2013

Marc Provost, Ph. D., UQTR, Marie-Claude Guay, Ph. D., UQAM, Karine Dubois-Comtois, Ph. D., UQTR, Frédéric Langlois, Ph. D., UQTR, Marie-Christine Houde-Charron, étudiante.

M. Frédéric Langlois, Ph. D., directeur de recherche
Professeur
Département de psychologie
Université du Québec à Trois-Rivières

 M. Marc Provost, Ph. D., président du jury
Administrateur délégué
Département de psychologie
Université du Québec à Trois-Rivières

Mme Karine Dubois-Comtois, Ph. D., évaluatrice
Professeure
Département de psychologie
Université du Québec à Trois-Rivières

Mme Marie-Claude Guay, Ph. D., évaluatrice externe
Professeure
Département de psychologie
Université du Québec à Montréal