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Compressions budgétaires : L’UQTR présente les résultats de ses efforts

L’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) a présenté, lors d’un point de presse tenu le 3 avril 2013, les résultats des efforts qu’elle a déployés pour contrer les effets des compressions budgétaires demandées par le gouvernement du Québec aux universités québécoises. Les mesures que l’UQTR met de l’avant, adoptées par son conseil d’administration lors de la réunion du 25 mars 2013 et qui totalisent 2 239 000$, sont envisagées d’ici la fin de l’année financière 2012-2013, soit pour le 30 avril 2013.

PlaceGiles-Boulet_UQTR«Il faut d’abord souligner la rigueur et la promptitude de l’équipe de direction de l’UQTR à répondre des objectifs fixés par le gouvernement, et ce, dans les délais requis. Les choix furent difficiles, car la masse salariale à laquelle on ne peut toucher représente 80% du budget de fonctionnement de l’Université. De plus, ces compressions ne devaient en aucun cas affecter certains éléments incontournables de notre mission, notamment quant à la qualité de l’enseignement, de la recherche et des services dédiés aux étudiants. Dans ce contexte, l’équipe de direction de l’UQTR s’est donné comme exigence de poursuivre sur la voie de la saine gestion tout en faisant les choix nécessaires afin de ne pas compromettre la mission fondamentale et le développement de notre université», soutient Cléo Marchand, vice-recteur à l’administration, aux finances et à la vie étudiante par intérim de l’UQTR.

Voici donc les principales mesures pour contrer les effets des compressions budgétaires demandées à l’UQTR qui, rappelons-le, totalisent 2 239 000$ pour l’année financière 2012-2013 :

  • 30,8% du montant des compressions provient de la réduction des budgets reliés au plan stratégique de l’Université. Il s’agit là d’actions qui n’ont pas encore été engagées. Néanmoins, comme le plan stratégique a été reconduit pour deux années supplémentaires, soit jusqu’en 2015, l’UQTR dispose d’une marge de manœuvre à cet égard;
  • 17,1% du montant des compressions concerne la réduction des budgets reliés à la publicité ainsi qu’aux secteurs de l’administration, des finances et de la vie étudiante (renouvellement des mobiliers, des équipements informatiques, etc.);
  • 15,6% du montant des compressions concerne diverses mesures telles que la mise en veilleuse de projets d’infrastructure et de rénovation non entamés, ou encore l’achat de certains équipements;
  • 5,4% du montant des compressions concerne les ressources humaines. La plus grande part de la compression dans ce secteur est liée à la réduction du budget de perfectionnement;
  • 4,6% du montant des compressions concerne les projets touchant l’enseignement, notamment la formation des maîtres, les études de premier cycle, la réussite étudiante et le développement des collections;
  • 4% du montant des compressions concerne la réduction des budgets liés à la téléphonie et aux équipements connexes;
  • 0,7% du montant des compressions consiste en la réduction de certains budgets liés à la recherche et aux études de cycles supérieurs.

Notons enfin qu’une hausse de certains revenus au-delà de ce qui avait été prévu au budget révisé du 31 octobre 2012, soit une somme de 487 000$, permettra à l’UQTR d’atténuer les effets de ces compressions à hauteur de 21,6%.

Rappel des faits

Le gouvernement du Québec par l’intermédiaire du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche, de la Science et de la Technologie (MESRST) a annoncé, en décembre 2012, son intention de réduire la subvention de fonctionnement accordée aux universités québécoises d’un montant de 124 M$ pour l’exercice financier se terminant le 31 mars 2013. Pour l’UQTR, cela équivalait à des compressions de l’ordre de 4,2 M$ pour l’année 2012-2013. Le versement de la subvention de la fin de mars se voyait donc amputé de cette somme.

Lors de l’annonce de ces compressions, le gouvernement exigeait que l’impact de celles-ci devait être résorbé au cours des mois restants de l’année financière des universités, soit jusqu’à la fin d’avril 2013. Toutefois, à la suite d’une entente survenue entre la Conférence des recteurs et des principaux des universités du Québec (CREPUQ) et le gouvernement, les modalités des compressions ont été revues afin de permettre une certaine flexibilité dans l’atteinte des cibles. L’entente stipule notamment que les universités devront avoir résorbé, au 30 avril 2014, au moins 50% des déficits découlant de l’effort qui leur est demandé pour l’année 2012-2013, et qu’elles pourront étaler le solde jusqu’en 2018-2019 inclusivement. Cela signifie, pour l’UQTR, que l’effort demandé pour les compressions en 2012-2013 et 2013-2014 est d’au moins 2,1 M$.

Compressions budgétaires pour l’exercice 2013-2014

Une fois l’exercice pour l’année 2012-2013 terminé, l’UQTR doit déjà penser à relever le défi pour les compressions prévues en 2013-2014, où l’effort demandé à l’UQTR représente une somme supplémentaire de 4,2 M$. Des règles similaires d’étalement s’appliquent pour amortir les effets des compressions budgétaires demandées aux universités, ce qui laisse à l’UQTR une certaine flexibilité pour atteindre ses cibles. Pour les compressions imposées en 2013-2014, le gouvernement accorde aux universités qui le souhaitent la possibilité d’étaler sur 7 ans les mesures pour atténuer l’effort budgétaire jusqu’en 2020-2021.

Ainsi, en tenant compte de l’entente intervenue entre la CREPUQ et le gouvernement, les impacts de ces compressions gouvernementales auront des répercussions sur les budgets futurs de l’UQTR, et ce, jusqu’en 2020-2021. Ces impacts cumuleront les effets des compressions provenant de l’année 2012-2013 et de l’année 2013-2014.