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Nouvelle thèse de doctorat en éducation

Le cyberjournal En Tête présente le résumé de la thèse de doctorat en éducation de Brigitte Laliberté, intitulée: «Incidence du raisonnement analogique et des croyances épistémiques sur le changement conceptuel intentionnel en apprentissage des sciences au primaire. Exploration de la flottaison».

M. Abdelkrim Hasni, Ph. D., Université de Sherbrooke, Rodolphe Toussaint, Ph. D., UQTR, Brigitte Laliberté, étudiante, Christine Couture, Ph. D., Université du Québec à Chicoutimi, Lorraine Savoie-Zajc, Ph. D., Université du Québec en Outaouais, Ghislain Samson, Ph. D., UQTR.

Cette étude en didactique des sciences au primaire s’inscrit dans le domaine de recherche du changement conceptuel, lequel est issu en grande partie des constats au sujet de la persistance des conceptions initiales dites « erronées » des élèves (Posner et al., 1982; Vosniadou, 2007; diSessa, 2004). Appuyée par la théorie de l’intentionnalité (Searle, 1985), ainsi que des recherches qui portent sur l’épistémologie personnelle (Kuhn, 2001; Schommer, 1990; Hofer et Pintrich, 1997) et du raisonnement (Kuhn et al., 1988; Zimmerman, 2007), cette étude a examiné l’apport des croyances épistémiques et du raisonnement analogique dans le processus de changement conceptuel. Dans un contexte de classe entière où l’investigation, l’argumentation et le raisonnement sont préconisés, l’observation de 142 élèves de la 3e à la 6e année lors de l’exploration du phénomène de la flottaison s’est faite à l’aide d’une méthodologie multi-instrumentale : questionnaire portant sur les croyances épistémiques, carnet scientifique, entretiens individuels, enregistrements audio et vidéo. En bref, cette étude interprétative mixte a permis de décrire et analyser les liens entre les raisonnements analogiques, les croyances épistémiques et l’engagement des élèves dans le processus de changement conceptuel en apprentissage des sciences au primaire au Québec, et ce, lors de l’exploration du phénomène de la flottaison. Les résultats indiquent que élèves sont critiques face à la science, ils font preuve de scepticisme, d’évaluativisme et se détachent d’une épistémologie naïve et d’une vision purement rationaliste de la science. Les élèves utilisent des raisonnements multiples qui agissent de façon synergique lors du changement conceptuel en apprentissage des sciences.

SoutenanceB.LaliberteThèse de doctorat en psychologie soutenue le 11 janvier 2013

M. Rodolphe Toussaint, Ph. D., directeur de recherche
Professeur
Département des sciences de l’éducation
Université du Québec à Trois-Rivières

Mme Lorraine Savoie-Zajc, Ph. D., codirectrice de recherche
Professeure
Département des sciences de l’éducation
Université du Québec en Outaouais

M. Ghislain Samson, Ph. D., président du jury
Professeur
Département des sciences de l’éducation
Université du Québec à Trois-Rivières

Mme Christine Couture, Ph. D., évaluatrice
Professeure
Département des sciences de l’éducation
Université du Québec à Chicoutimi

M. Abdelkrim Hasni, Ph. D., évaluateur externe
Professeur – Faculté d’éducation
Université de Sherbrooke