L’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) a annoncé le vendredi 27 septembre qu’elle offrira en extension, dès cet automne, les programmes de maîtrise et doctorat en sciences biomédicales de l’Université de Montréal (UdeM).
L’ouverture de ces programmes, s’adressant plus particulièrement aux cliniciens, permettra dorénavant aux étudiants de premier cycle de l’UQTR, de même qu’aux étudiants en médecine du Campus de l’UdeM en Mauricie, de poursuivre des études de cycles supérieurs au sein de l’université trifluvienne, dans le domaine des sciences biomédicales.
«Avec le développement soutenu des sciences de la santé à l’UQTR, au cours des 20 dernières années, il devenait essentiel que notre université puisse proposer des programmes de cycles supérieurs dans ce secteur d’activité. Grâce à la collaboration de l’Université de Montréal, partenaire de longue date de notre établissement, nous pouvons maintenant offrir la maîtrise et le doctorat en sciences biomédicales à l’UQTR. L’avènement de ces programmes stimulera l’engagement de nos étudiants dans une carrière scientifique, tout en contribuant à l’intensification de nos activités de recherche et de nos partenariats avec les intervenants en santé de la région», a commenté Mme Nadia Ghazzali, rectrice de l’UQTR.
«Ce nouveau partenariat entre l’UQTR et l’UdeM mise sur l’expertise de chacun de nos établissements au bénéfice des étudiants, a souligné le recteur de l’Université de Montréal, le Dr Guy Breton. L’UdeM est reconnue pour l’excellence de ses formations et de sa recherche dans le domaine de la santé. Elle est d’ailleurs la seule université canadienne à être active dans toute la gamme des secteurs de la santé. Nous souhaitons continuer à mettre cette force au service des collectivités et de nos partenaires. Notre engagement dans la grande région de la Mauricie qui s’affirme davantage avec l’annonce d’aujourd’hui, en est une démonstration concrète.»
Les programmes en sciences biomédicales
Les programmes de cycles supérieurs en sciences biomédicales visent la formation de chercheurs de pointe dont le champ d’études est l’être humain. Les scientifiques formés dans ce secteur sont appelés à jouer un rôle de plus en plus grand en recherche médicale.
La maîtrise en sciences biomédicales permet d’initier l’étudiant à la recherche clinique, que ce soit dans le domaine du diagnostic ou de la thérapie, ou encore à la recherche fondamentale dans un milieu clinique. Quant au doctorat, il a pour objectif de former des chercheurs capables de réaliser un programme de recherche original et autonome dans un cadre multidisciplinaire comprenant de la recherche clinique, fondamentale ou épidémiologique.
Collaboration UQTR – UdeM
Dans ce partenariat interuniversitaire de formation en sciences biomédicales, l’UdeM conservera la responsabilité du contenu des programmes et de la délivrance des diplômes. Pour sa part, l’UQTR assurera l’offre de plusieurs cours et l’encadrement des travaux de recherche des étudiants. L’université trifluvienne possède déjà les ressources matérielles et professorales nécessaires pour supporter l’offre en extension des deux programmes.
L’UQTR et l’UdeM n’en sont pas à leur première collaboration en matière de formation. Depuis 2004, l’UQTR offre les activités du programme de l’année préparatoire au doctorat en médecine (PréMed) de l’Université de Montréal, ainsi que bon nombre de formations en anatomie, de la PréMed à la résidence, dans différentes spécialités médicales. Des liens privilégiés unissent également les deux universités ainsi que le Centre hospitalier affilié universitaire régional, tant du point de vue de la formation des futurs médecins, de l’encadrement des étudiants en stage que du développement de la recherche.
Les sciences de la santé à l’UQTR
Depuis le début des années 90, l’UQTR manifeste sa volonté de prioriser la recherche et la formation en santé, à l’intérieur de ses divers plans stratégiques. En ce sens, elle a développé plusieurs nouveaux programmes au cours des dernières décennies : chiropratique, pratique sage-femme, podiatrie, ergothérapie et orthophonie. Ces nouvelles disciplines ont rejoint d’autres programmes touchant la santé physique (sciences infirmières, kinésiologie, etc.).
L’UQTR a aussi mis en place un environnement de recherche stimulant dans le secteur de la santé, permettant le développement d’expertises, la création de laboratoires et groupes de recherche, l’émergence de projets de recherche innovants et le recrutement de chercheurs spécialisés. La structuration de la recherche en santé à l’UQTR s’organise autour de plus de 100 personnes (professeurs, étudiants, chercheurs postdoctoraux, professionnels, techniciens) et génère annuellement 1,6 million $ en subventions.
Un nouveau pavillon dédié à la santé a aussi vu le jour à l’UQTR, regroupant les programmes d’ergothérapie, d’orthophonie, de sciences infirmières et de pratique sage-femme, un premier noyau auquel d’autres disciplines viendront éventuellement se greffer. Le pavillon de la Santé accueille également la Clinique multidisciplinaire en santé (ergothérapie, orthophonie, soins de santé courants), recevant plusieurs milliers de visiteurs annuellement. De plus, le campus de l’UQTR abrite trois autres cliniques universitaires reliées à la santé physique : chiropratique, podiatrie et kinésiologie.
Toutes ces réalisations ont favorisé le développement des sciences de la santé à l’UQTR. Avec l’ajout des programmes de maîtrise et doctorat en sciences biomédicales de l’UdeM, les chercheurs et les étudiants se voient offrir un lieu de formation et de recherche encore plus stimulant.
vice-recteur aux études et à la formation