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L’UMONS et l’UQTR s’unissent pour élaborer un colloque scientifique sur la théorisation enracinée

Une rencontre entre Laetitia Pozniak, diplômée au doctorat en sciences économiques et de gestion de l’Université de Mons en Belgique ainsi que Jason Luckerhoff et François Guillemette, respectivement professeurs en communication sociale et en sciences de l’éducation à l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR), se traduira par l’élaboration d’un colloque scientifique international en mai 2015. L’événement, qui sera diffusé simultanément à l’UQTR et à l’UMONS par visioconférence, ne manquera pas de susciter l’intérêt de la communauté scientifique.

Vignette: Patrick Razakamananifidiny, conseiller en développement international, François Guillemette, professeur titulaire en sciences de l'éducation, Laetitia Pozniak, post-doctorante en communication sociale, Jason Luckerhoff, directeur des programmes de maîtrise et de doctorat en communication sociale.

De gauche à droite : Patrick Razakamananifidiny, conseiller en développement international à l’UQTR, François Guillemette, professeur titulaire en sciences de l’éducation à l’UQTR, Laetitia Pozniak, postdoctorante en communication sociale, Jason Luckerhoff, directeur des programmes de maîtrise et de doctorat en communication sociale de l’UQTR.

Une rencontre fortuite

Bien que ce colloque international portant sur la méthodologie de la théorisation enracinée se veut l’apogée de cette fructueuse rencontre, les collaborations entre ces trois scientifiques ne datent pas d’hier. En effet, leurs premiers échanges remontent à 2009 en Belgique, alors que Jason Luckerhoff et François Guillemette y étaient pour animer des ateliers de méthodologie de la recherche. Celle qui deviendra un important rouage des collaborations UMONS-UQTR, Laetitia Pozniak, participait par hasard à ces ateliers. «À la fin de la conférence, Laetitia est venue nous parler et elle a montré un intérêt remarquable pour les méthodes de recherche inductives», raconte Jason Luckerhoff. Il n’en fallait pas plus pour amorcer ce qui allait donner lieu à une série de rencontres enrichissantes.

Une relation se développe

De fil en aiguille, les collaborations se sont multipliées. En mai 2010, Mme Pozniak effectuait un séjour de deux semaines au Québec pour obtenir le soutien de François Guillemette concernant la méthodologie de son troisième article de thèse. Deux ans plus tard, elle revenait pour un autre séjour de deux semaines, pour recevoir encore une fois un soutien sur la méthodologie, mais cette fois-ci pour la globalité de sa thèse.

En juin 2013, François Guillemette siégeait sur le comité de thèse de Laetitia : «C’est son expertise en méthodes de recherche et plus spécifiquement en approches inductives qui a motivé ce choix. C’est également pour son expertise que nous avons habilité François Guillemette à diriger des mémoires et thèses en communication sociale», mentionne Jason Luckerhoff, directeur des programmes de maîtrise et de doctorat en communication sociale à l’UQTR.

Des résultats concrets

Ayant grandement apprécié ces séjours académiques au Québec, Mme Pozniak décide en septembre 2013 d’amorcer son postdoctorat en communication sociale à Trois-Rivières auprès de Jason Luckerhoff et François Guillemette . «Mes échanges avec François et son apport méthodologique m’ont permis d’avancer à des moments où je ne voyais pas d’issue. Quant à Jason, il m’a fait profiter de son expérience des thèses par articles et nos discussions ont toujours été très stimulantes. J’étais ravie qu’ils me proposent tous les deux de continuer nos collaborations si riches et intéressantes dans le cadre d’un « postdoc »». C’est d’ailleurs dans ce contexte qu’elle a donné, le 7 octobre dernier, une conférence à l’UQTR sur le parcours universitaire de la maîtrise au postdoctorat et sur son processus de recherche qualitative.

Enfin, cette rencontre a été tellement profitable pour l’UQTR et pour l’UMONS que les deux parties ont maintenant pour objectif d’étendre l’entente de mobilité étudiante – qui existe déjà au 1er et 2e cycle – aux étudiants du 3e cycle. À voir le rythme auquel les initiatives se développent entre les deux universités depuis cette heureuse rencontre, on ne peut que se réjouir à l’avance de ce que l’avenir réserve.