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Les plans se précisent pour le campus de l’UQTR à Drummondville

Le projet de campus universitaire à Drummondville prend rapidement forme. La Ville de Drummondville et l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) ont précisé ce matin les détails du projet et les échéanciers. 

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Dans l’ordre habituel, on retrouve Johanne Giguère, vice-rectrice à l’administration et aux finances de l’UQTR, Alexandre Cusson, maire de Drummondville, et Nadia Ghazzali, rectrice de l’UQTR (Service des communications, UQTR).

Le campus nécessitera un investissement de 30 M$, dont 3 M$ pour l’achat du terrain des pères Montfortains sur la rue Montplaisir. La Ville de Drummondville agit à titre de moteur financier. Elle sera d’ailleurs propriétaire du bâtiment. La Ville louera l’établissement à l’UQTR au coût de 2 M$ par année pendant 25 ans. Rappelons également que Drummondville a donné 1 M$ sur les 8 M$ amassés par la fondation de l’UQTR pour offrir un fonds de roulement au campus drummondvillois.

Construction 

Les appels d’offres professionnels pour les plans et devis seront bientôt lancés par l’UQTR.  La sélection des architectes et ingénieurs se fera avant la fin du mois de janvier. Les plans et devis seront livrés à la Ville de Drummondville au mois de mars pour un début des travaux dès le mois de juin.

C’est la Ville de Drummondville qui chapeautera toute la construction du complexe. «L’échéancier sera très serré, explique le maire de Drummondville, Alexandre Cusson. Nous croyons tout de même pouvoir respecter les délais prévus afin que l’UQTR puisse accueillir la première cohorte d’étudiants à l’automne 2015. L’aspect architectural reste à préciser, mais nous visons l’harmonisation du bâtiment avec celui des pères Montfortains.»

Les pères Montfortains continueront d’occuper la maison d’évangélisation Marie-Reine-des-Cœurs. L’entente prévoit qu’ils pourront poursuivre leurs activités à cet endroit jusqu’en 2017.

Le terrain acquis par la Ville pour le projet s’étend sur 116 470 m2 (1 253 670 pi2). L’édifice aura une dimension de 7000 m2 sur trois étages. La zone humide de 7400 m2 sera entièrement conservée. Une partie importante du boisé, soit 34 000 m2, sera préservée.

L’aspect académique 

Depuis l’automne 2012, l’UQTR offre déjà deux programmes de baccalauréat en territoire centricois (éducation au préscolaire et enseignement primaire ainsi que sciences infirmières), dans les locaux du Cégep de Drummondville. Les étudiants de ces deux programmes pourront être relogés dans le futur campus de l’UQTR, dès que celui-ci sera opérationnel.

D’autres programmes de baccalauréat seront progressivement implantés à Drummondville dans les années à venir, notamment dans les domaines des sciences comptables, de l’administration, de l’informatique et du génie mécanique. Tous ces programmes ont été ciblés afin de répondre aux besoins en main-d’œuvre dans la région du Centre-du-Québec. L’UQTR travaille également au développement d’un cursus baccalauréat-maîtrise en travail social. Pour assurer l’offre de cours et le fonctionnement du campus, l’UQTR a prévu l’embauche d’une vingtaine de professeurs, ainsi que de 18 autres employés.

«En tant que leader régional, l’UQTR s’est assurée de concevoir un campus qui répondra aux attentes de sa clientèle, tout en prenant soin de prévoir les besoins futurs en termes de nombre d’étudiants, de services et d’offre de formation. De cette façon, nous contribuerons au développement socioéconomique régional, à l’attraction et à la rétention des étudiantes et étudiants ainsi qu’à l’accroissement des compétences et de la capacité d’innovation des acteurs du milieu», souligne la rectrice Nadia Ghazzali.

Service  de transport

Le projet prévoit l’installation d’un stationnement payant de 400 places. L’UQTR pense accueillir 750 étudiants dès septembre 2015. Considérant que les horaires des étudiants varient entre 8 h et 22 h et que plusieurs ne possèdent pas d’automobile, le stationnement devrait amplement suffire.

Le service de transport en commun sera révisé et bonifié afin de bien desservir les étudiants.  Quant aux accès routiers à l’université, il y en aura deux : l’un sur la rue Montplaisir et l’autre sur la route 122. Des feux de circulation seront installés aux deux endroits. Par ailleurs, l’Avenue des Pères ne donnera pas accès au site universitaire.

Un projet rassembleur et prometteur

«Le projet de campus universitaire ouvre des perspectives de développement multiples au Centre-du-Québec, conclut M. Cusson. Il suscite l’adhésion de toute la collectivité. C’est pourquoi la Ville en fait une priorité et met tout en œuvre pour collaborer à son succès.»