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Les stagiaires du PSIJ sont de retour au bercail

Les dix-huit stagiaires du Programme de stages internationaux pour les jeunes (PSIJ), administré par le Bureau de l’international et du recrutement (BIR), sont de retour d’Afrique. Après six mois d’aventure, de dépaysement, mais surtout de dur labeur, ils étaient tous réunis à Trois-Rivières du 27 au 31 janvier dernier, afin de faire le point sur leur expérience.

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Samuel Audet, Katherine Champagne, Mireille Thériault, Gudule Kisempa, Université Gaston-Berger, Sénégal.

Le retour à la réalité peut être synonyme de réconfort pour certain, mais également source d’angoisse pour d’autres, d’où la pertinence de tenir un événement de la sorte. «Vous savez combien de temps ça m’a pris pour revenir de mon expérience internationale? Deux ans!» lançait Sylvain Benoît, directeur du BIR, sur un ton rieur. La citation fait sourire, mais il n’en demeure pas moins que la réintégration au pays d’origine est une étape délicate qui doit être prise au sérieux.

Le déroulement des activités

Le programme de la semaine a débuté à l’UQTR avec la formation bilan-retour et réintégration du Centre d’apprentissage interculturel (CAI), puis il s’est terminé dans l’ambiance conviviale de la base de plein air Ville-Joie, où les nouveaux diplômés ont pu se retrouver et échanger dans un décor rustique, autour d’un feu de foyer avec vue sur le fleuve. «L’objectif de la semaine est de mettre en valeur l’expérience acquise à l’étranger, mais aussi de donner aux stagiaires les outils nécessaires pour faciliter le processus de réintégration», souligne Kim Bracken, responsable du programme PSIJ à l’UQTR. À travers les ateliers et conférences sur des thèmes tels que le choc du retour, la recherche d’emploi, la coopération internationale et la gestion de soi et de carrière, les stagiaires ont pu approfondir leur compréhension des expériences interculturelles vécues sur le terrain, tout en profitant de cet espace pour échanger entre eux sur les plaisirs et les défis qui ont ponctué leur séjour à l’étranger.

«Vous savez combien de temps ça m’a pris pour revenir de mon expérience internationale? Deux ans!» a lancé Sylvain Benoît, directeur du BIR, sur un ton rieur.

«Vous savez combien de temps ça m’a pris pour revenir de mon expérience internationale? Deux ans!» a lancé Sylvain Benoît, directeur du BIR, sur un ton rieur.

Une expérience inoubliable

Les expériences internationales sont fort enrichissantes, mais elles contiennent également leur part de défi. En fait, c’est justement cette part de défi qui les rend si enrichissantes. «Si vous étiez revenus en disant que vous n’aviez rencontré aucun obstacle, premièrement je ne vous aurais pas cru et deuxièmement, je vous aurais dit que l’objectif n’a pas été atteint» mentionnait monsieur Benoit aux dix-huit stagiaires qui l’écoutaient attentivement.

Mireille Thériault, stagiaire à l’Université Gaston-Berger à Saint-Louis au Sénégal  illustrait bien ce propos : «Ce n’est pas toujours facile;parfois c’est déstabilisant, mais au final c’est enrichissant, tout autant professionnellement que personnellement.»

Même son de cloche du côté de Katherine Champagne, diplômée de l’UQTR en administration marketing et également stagiaire à l’Université Gaston-Berger au  Sénégal : «J’ai vécu pas mal de défis, surtout au niveau de l’intégration au pays. Quand on arrive dans un pays différent, il faut avoir un bon sens de la débrouillardise pour vraiment refaire ses repères à zéro, se reconstruire une routine, se trouver un logement, se faire des nouveaux amis… Mais au fil du temps, on s’adapte et au bout d’un certain temps, on se rend compte qu’on vit super bien et qu’on apprécie l’expérience.»

Il s’agit donc de beaucoup de travail et d’efforts d’adaptation, mais les récompenses peuvent être nombreuses. Benoit Mayrand, stagiaire à l’Institut supérieur technologique d’Antananarivo à Madagascar, nous parlait des avantages collatéraux de ces expatriations : «Ce qui impliquait dans mon cas quelques milliers de km de vélos dans les montagnes malgaches, une semaine sur la plage à faire du kite surf, des visites d’entreprises, des missions dans des régions productrices de fruits pour évaluer des projets de formation et d’entrepreneuriat… ça implique une foule d’éléments qui ne sont pas reliés uniquement à la recherche de mes travaux.»

 

 Le Programme de stages internationaux pour les jeunes fait partie du volet «Objectif carrière» de la Stratégie emploi jeunesse du gouvernement du Canada, qui veut donner aux jeunes Canadiens les outils et l’expérience nécessaires pour amorcer leur carrière du bon pied. Pour l’UQTR, cette première participation au programme PSIJ atteste de sa volonté de s’affirmer comme une université ouverte sur le monde. En plus de contribuer au rayonnement international et au renforcement des liens avec nos partenariats internationaux, le programme PSIJ est un outil unique pour former de jeunes citoyens du monde et contribuer à sensibiliser la population aux enjeux mondiaux et à la coopération internationale.

 

Programme réalisé avec l’appui financier du gouvernement du Canada agissant par l’entremise d’Affaires étrangères, Commerce et Développement Canada (MAECD)

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