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Le Concours d’affiches scientifiques, une réussite sur toute la ligne

Le Concours d’affiches scientifiques de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) s’est terminé jeudi dernier. Le 26 mars au Centre de l’activité physique et sportive (CAPS) Léopold-Gagnon, plus de 120 étudiants de tous les cycles ont présenté leur sujet de prédilection en parlant aux visiteurs et évaluateurs. Par la suite, 29 participants ont été sélectionnés pour la finale, qui se déroulait le lendemain au hall Gilles-Boulet. Compte-rendu de l’ambiance qui régnait lors des deux étapes de cette épreuve de vulgarisation et de partage.

Nadia Ghazzali, rectrice; Nicolas Gilbert Prix doyen-1er cycle sciences naturelles et génie; Maxime Demers-Renaud, prix du doyen-1er cycle en sciences humaines et sociales; Frédérike Carrier-Toutant, prix du doyen 1er cycle sciences de la santé; Danny Dessureault, doyen des études.

Une compétition amicale et stimulante pour tous

Au CAPS Léopold-Gagnon, l’ambiance était électrisante, stimulante. Chaque participant a profité de ce concours pour partager son sujet préféré avec les gens. Ainsi, toute la journée, les 123 étudiants ont discuté de leur projet de recherche. Les visiteurs pouvaient s’arrêter devant une affiche, écouter la présentation et poser des questions.

Pour la plupart, c’était la première expérience de diffusion des savoirs à laquelle ils aient participé. «C’est stimulant de voir toutes les recherches qui sont affichées ici. En plus, on ressent la fierté de présenter nos travaux à la communauté», a dit Laurence Pépin-Beauchesne, étudiante au premier cycle en psychoéducation. «Il y a beaucoup de monde, beaucoup d’échanges, ajoute Marie-Chantal Falardeau, étudiante à la maîtrise en communication sociale. Les visiteurs sont intéressés par les projets. Surtout, c’est plaisant d’enfin partager ces travaux après deux ans de travail à la maîtrise et des centaines d’heures d’analyse.»

«L’ambiance est très plaisante. En plus des visiteurs et des évaluateurs, on échange avec les participants des tables voisines, fait remarquer Marie-Pier Lemay, étudiante au baccalauréat en philosophie.  L’interdisciplinarité est très intéressante.» Pascal Dubreuil, étudiant à la maîtrise en sciences de l’activité physique, ajoute que l’ambiance est décontractée. Les gens sont respectueux et à l’écoute.

Le matin du 26 mars, il y avait encore peu de visiteurs qui marchaient dans les allées et écoutaient les présentations. Vers 10 h, le concours fut officiellement lancé, même si les participants présentaient déjà leurs projets. L’après-midi fut beaucoup plus occupée, les visiteurs étaient bien plus nombreux. Cette activité s’est poursuivie jusqu’à 17 h, après quoi les étudiants ont repris leurs affiches. Le soir même, un courriel contenant les noms des 29 étudiants qui allaient participer à la finale a été envoyé aux concurrents.

Une finale encore très amicale

Le lendemain, les finalistes ont repris place devant leur affiche, au hall Gilles-Boulet du pavillon Albert-Tessier. Malgré le fait que cette finale allait permettre de décider des gagnants, l’esprit de compétition n’était toujours pas si présent. La passion du partage de connaissances était plus forte que la volonté de gagner.

Quel effet ça fait d’être sélectionné parmi les finalistes? «C’est une nouvelle étape, je suis très excitée», a dit Stéphanie Gladu, étudiante au baccalauréat en lettres et communication sociale. «Je suis très fière, très heureuse», dit de son côté Maude-Josée Blondin, étudiante à la maîtrise en génie électrique et génie informatique. « Grâce à ce concours, j’ai pu travailler sur mon affiche et sur la façon de vulgariser davantage pour que mes auditeurs comprennent le sujet.»

Colette Jourdan-Ionescu, présidente d'honneur du Concours, Laura Marcela Mendoza (gagnante du prix Julian Gruda, c'est-à-dire du coup de coeur du public) et Emmanuelle Hoarau (auteure de l'oeuvre donnée comme prix et gagnante du premier prix du volet Création).

Colette Jourdan-Ionescu, présidente d’honneur du Concours, Laura Marcela Mendoza (gagnante du prix Julian Gruda, c’est-à-dire du coup de coeur du public) et Emmanuelle Hoarau (auteure de l’oeuvre donnée comme prix et gagnante du premier prix du volet Création).

Douze jeunes chercheurs sont repartis de cette finale avec un prix, que ce soit les prix du doyen de l’UQTR ou une mention. Par la suite, l’Association générale des étudiants de l’UQTR a aussi décerné six prix totalisant 1200$.

Les étudiants présentant leur sujet de recherche partagent leur passion. De la même façon, les visiteurs ouvrent leurs horizons en écoutant les présentations. Qui plus est, avec le début de la saison des congrès scientifiques, certains de ces jeunes chercheurs iront présenter leurs travaux avec un peu plus d’assurance grâce à l’expérience acquise en participant au concours.