Défi des cohortes sur un parcours de 5km
Les étudiants du Département des sciences de l’activité physique participent une fois par an, depuis 2012, à une course de cinq kilomètres autour du campus. Cette année, le Défi des cohortes se déroulait le 8 avril à 16 h. Malgré la pluie et la fraîcheur du printemps tardif, 230 personnes ont parcouru le trajet. Ce n’est pas une compétition, mais elle donne tout de même aux participants l’envie de se dépasser.
Sans compétition
L’événement a été mis en place pour «mettre en valeur l’activité physique», dit Jean Lemoyne, professeur au Département des sciences de l’activité physique. Les étudiants de cette branche d’études se doivent de montrer l’exemple et de rester en forme. C’est l’intérêt principal d’une telle épreuve, le dépassement de soi au-delà du désir de gagner. La course leur permet, par la même occasion, de constater les améliorations à leur condition.
«C’est un défi implanté pour tous les étudiants inscrits à nos programmes d’activité physique», ajoute M. Lemoyne. «Nous axons cette course sur les objectifs personnels. C’est un exercice qui rassemble, qui renforce le sentiment d’appartenance et offre par la même occasion un défi cardio.»
Les commentaires des participants
Même si les conditions extérieures laissaient à désirer, les coureurs se sont donnés à fond sur ce parcours tracé à travers le campus trifluvien. Ils arrivaient à la ligne d’arrivée éreintés, mais heureux d’avoir accompli cette prouesse physique. Certains le faisaient pour la première fois, plus précisément les étudiants du programme de kinésiologie, qui étaient invités à participer, mais pour qui la course n’était pas obligatoire.
Marc-Olivier St-Pierre, étudiant au baccalauréat en kinésiologie, a confié qu’il souhaiterait que cette course devienne obligatoire pour tous les étudiants de son programme. «C’est un bon défi, surtout si on veut s’améliorer.» Alice Fischer-Albert, du même programme, ajoute que «c’est la première activité physique que nous faisons avec tout le département. C’est excellent pour resserrer les liens entre nous.»
«C’est une bonne expérience à vivre entre nous, cette activité mène à des échanges entre les cohortes de notre département», dit Josy-Anne Proulx, étudiante au baccalauréat en enseignement de l’éducation physique et à la santé. «Ça nous permet d’essayer de nous surpasser d’année en année.» Louis-Thomas Fortier, du même baccalauréat, ajoute que «C’est motivant, ça nous garde en forme. Tous les gens du baccalauréat sont présents, il y a une belle ambiance.»
Même s’il leur a fallu braver les intempéries, ces 230 étudiants ont fait preuve de courage. Courir près de cinq kilomètres à plein régime, c’est un bon défi qu’ils se sont chargés d’accomplir.