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Soutenance de thèse en études québécoises

Le blogue d’information En Tête présente le résumé de la thèse de doctorat en études québécoises de Mme Claire Portelance, intitulée «Ce passé qui nous hante.  Analyse du récit de fiction cinématographique québécois des années 1960 à aujourd’hui».

Claire Portelance, étudiante. (Photo : Daniel Jalbert)

Le Québec d’après la Révolution tranquille entretient un rapport trouble avec son passé. Comme on l’a souvent souligné au cours des dernières années, la filiation canadienne-française relève d’une mémoire malheureuse, voire honteuse. La question se pose donc aujourd’hui avec d’autant plus d’acuité : que faire de ce passé qui fait sans cesse retour dans le présent au gré des événements et des crises? Comment ce passé peut-il encore nous dire quelque chose sur nous-mêmes ? Et comment l’identité québécoise pourrait-elle se concevoir sans référence à son passé canadien-français, autrement dit sans le travail de la mémoire? En prenant pour objet le cinéma québécois de fiction des années 1960 jusqu’à aujourd’hui, cette thèse a pour objectif d’interroger le rapport du Québec moderne à son passé.

Le cinéma de fiction sera ici conçu comme l’un des vecteurs de sa conscience historique. La première partie, intitulée Cinéma et Mémoire, s’attache à définir le rapport entre cinéma et mémoire et à préciser en quoi les films de fiction peuvent être considérés comme une source d’interrogation sur l’identité d’une collectivité. La deuxième partie, qui a pour titre Genèse du cinéma québécois, montre comment s’est construit, dès les années trente, le dialogue entre le Québec et son cinéma. La troisième et plus importante partie de la thèse, De Léopold Z à La neuvaine, propose une analyse de six films qui s’échelonnent sur une période d’une cinquantaine d’années. Ces films sont choisis en tant que récit mémoriel. La conclusion récapitule les grandes étapes de notre parcours et revient sur les enjeux que soulève notre questionnement sur la mémoire.

De gauche à droite : Claire Portelance, étudiante, Johanne Prud’Homme, Ph. D., UQTR, Serge Cantin, Ph. D., UQTR, Raymond Corriveau, Ph. D., UQTR et Éric Bédard, Ph. D., Université de Montréal. (Photo : Daniel Jalbert)

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Thèse de doctorat en études québécoises soutenue le 17 janvier 2014

M. Serge Cantin, Ph. D., directeur de recherche
Professeur
Université du Québec à Trois-Rivières

Mme Johanne Prud’homme, Ph. D., présidente du jury
Professeure
Université du Québec à Trois-Rivières

M. Raymond Corriveau, Ph. D., évaluateur
Professeur
Université du Québec à Trois-Rivières

M. Éric Bédard, évaluateur externe
Professeur
Télé-Université, Université du Québec à Montréal