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Soutenance de thèse en psychologie

Le blogue d’information En Tête présente le résumé de la thèse de doctorat en psychologie de Mme Anouchka Hamelin, intitulée «Résilience et traumatisme craniocérébral : élaboration d’un instrument de mesure».

Anouchka Hamelin, étudiante. (Photo : Flageol)

La situation à long terme des personnes ayant subi un traumatisme craniocérébral modéré ou grave (TCC MG) suggère des difficultés d’adaptation importantes (Lefebvre et al., 2004). Les atteintes cérébrales entraînent une variété de séquelles dont plusieurs persistent à long terme (Gadoury, 1999; Katz & Alexander, 1990; Luria, 1976). Dépression, anxiété, isolement social, faible employabilité et difficultés relationnelles dépeignent le profil évolutif tracé par les nombreuses études s’intéressant aux facteurs de risque d’une intégration sociale difficile (deGuise et al., 2008; Fleminger, Oliver, Williams, & Evans, 2003; Hoofien, Gilboa, Vakil, & Donovick, 2001; Wood & McMillan, 2001). Toutefois, les facteurs déterminants de l’adaptation psychosociale et, plus spécifiquement, de la résilience des personnes TCC MG sont peu connus tant au plan scientifique que clinique.

Cette étude vise à documenter les facteurs déterminants de la résilience des adultes ayant subi un TCC MG et à proposer un instrument d’évaluation de la résilience spécifiquement adapté à la réalité de ces personnes. Afin d’atteindre ces objectifs, cette étude se divise en deux parties distinctes : la première permettant d’identifier les facteurs déterminants de la résilience (phase qualitative utilisant une méthodologie mixte) et la seconde proposant et expérimentant un instrument de mesure de la résilience adapté aux personnes TCC MG (phase quantitative). Les résultats obtenus suggèrent que les facteurs environnementaux et les habitudes de vie s’avèrent d’une importance particulière.De plus, les analyses statistiques inférentielles effectuées suite à la collecte de données de la deuxième phase de l’étude montrent que l’instrument développé semble fiable et devrait faire l’objet de validation sur des échantillons de plus grande taille. La portée de ces résultats se répercutera certainement au plan scientifique pour l’avancement des connaissances tout comme au plan clinique en favorisant l’interdisciplinarité et le partenariat.

De gauche à droite : Paul Boudreault, Ph. D., UQO, Annie Stipanicic, Ph. D., UQTR, Anouchka Hamelin, étudiante, Jean-Pierre Gagnier, Ph. D., UQTR, Jean-Marie Bouchard, Ph. D., UQAM et Colette Jourdan-Ionescu, Ph. D., UQTR. (Photo : Flageol)

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Thèse de doctorat en psychologie soutenue le 7 février 2014

Mme Colette Jourdan-Ionescu, Ph. D., directrice de recherche
Professeure
Université du Québec à Trois-Rivières

M. Paul Boudreault, Ph. D., codirecteur de recherche
Professeur retraité
Université du Québec en Outaouais

M. Jean-Pierre Gagnier, Ph. D., président du jury
Professeur
Université du Québec à Trois-Rivières

Mme Annie Stipanicic, Ph. D., évaluatrice
Professeure
Université du Québec à Trois-Rivières

M. Jean-Marie Bouchard, évaluateur externe
Professeur
Université du Québec à Montréal