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Quatre étudiants de l’UQTR obtiennent la Médaille du Lieutenant-gouverneur pour la jeunesse

Les étudiants de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) Maude Josée Blondin, Marjorie Desormeaux-Moreau, Dominique Leclerc et François Raouf Derbas-Thibodeau ont obtenu la Médaille du Lieutenant-gouverneur pour la jeunesse. Chaque année cette médaille est remise à des étudiants ayant fait preuve de dépassement de soi et d’abnégation par leur implication tangible dans la vie universitaire ou communautaire.

La remise officielle a eu lieu au Cégep de Trois-Rivières le 13 avril dernier.

Johanne Giguère, vice-rectrice à l'administration et aux finances, Maude Josée Blondin, étudiante à la maîtrise en génie électrique et informatique, Pierre Duchesne, lieutenant-gouverneur du Québec, Marjorie Desormeaux-Moreau, étudinate au doctorat en pyschologie, Dominique Leclerc, étudiante àla maîtrise en ergothérapie, Ginette Lamoureux, épouse du lieutenant-gouverneur et François Raouf Derbas-Thibodeau, étudaint au doctorat en lettres.

Johanne Giguère, vice-rectrice à l’administration et aux finances, Maude Josée Blondin, étudiante à la maîtrise en génie électrique et informatique, Pierre Duchesne, lieutenant-gouverneur du Québec, Marjorie Desormeaux-Moreau, étudiante au doctorat en psychologie, Dominique Leclerc, étudiante à la maîtrise en ergothérapie, Ginette Lamoureux, épouse du lieutenant-gouverneur et François Raouf Derbas-Thibodeau, étudiant au doctorat en lettres.

Maude Josée Blondin

Cette jeune femme incarne, sans nul doute, l’engagement et la détermination. Athlète d’élite en triathlon, bénévole, enseignante et mentor, elle mène de front et avec brio ses études de maîtrise en génie électrique en composant avec sa réalité de mère monoparentale de trois jeunes enfants.

Maude Josée reste préoccupée par la nécessité d’aider ses collègues de classe et de favoriser leur adaptation. C’est pourquoi elle s’est donnée comme objectif d’accompagner les étudiants qui éprouvent des difficultés scolaires en développant du matériel supplémentaire afin que de rendre la matière plus accessible. Mentor et tutrice depuis de nombreuses années, elle a également assisté quelques étudiants du collégial présentant des difficultés en mathématiques et en physique.

Cette jeune dynamo est activement impliquée au sein de différents comités départementaux dont le comité de programmes des cycles supérieurs et auparavant dans celui de premier cycle, pour lequel ses idées ont été retenues et appliquées dans le cadre de la révision des programmes. À l’externe, elle a aussi été élue membre exécutif du comité de l’Institute of Electrical and Electronics Engineers – branche étudiante UQTR. Elle a conjugué son expérience, sa passion et sa volonté pour modifier le visage de ce comité. Elle y a aussi introduit des activités sportives pour inciter la participation des étudiants internationaux et faciliter ainsi leur intégration. Élue aussi sur le comité du Centre-du-Québec de l’Ordre des ingénieurs du Québec, elle y assume le rôle de représentante sectorielle pour le volet de la promotion de la profession.

Marjorie Désormeaux-Moreau

Voilà une jeune femme humaine, empathique et animée d’un réel désir de faire le bien autour d’elle. Cette étudiante au doctorat en psychologie se démarque par ses qualités personnelles uniques développées assez tôt dans sa jeunesse. Ses études secondaires au programme d’éducation international (PEI) lui ont permis de développer son sens de l’engagement. Sensible à son environnement, elle s’engage bénévolement dès l’âge de 12 ans : nettoyage des berges de la rivière des Mille-Îles, service de repas à l’accueil Bonneau durant la période des fêtes, ramassage des denrées pour la guignolée ou encore promenade de chiens hébergés à la SPCA.

Marjorie fut plus tard impliquée de diverses façons : bénévole à la Maison de la Famille de sa municipalité, animatrice de l’heure du conte à la bibliothèque municipale, etc. Toutes ces expériences enrichissantes lui ont permis de développer une sensibilité aux valeurs et aux convictions personnelles d’autrui. Elle a d’ailleurs reçu en 2005, la Médaille de l’Assemblée nationale du Québec, une distinction visant à souligner son implication sociale et parascolaire.

Une fois son permis de pratique en ergothérapie obtenu, elle a proposé son expertise comme professionnelle à l’équipe «Itinérance» du Centre le Havre de Trois-Rivières, un organisme qui œuvre auprès des personnes en rupture sociale. Depuis plus d’un an, elle y offre bénévolement des consultations hebdomadaires en ergothérapie. Dotée d’un regard juste sur l’humanité et d’une présence empathique, Mme Désormeaux-Moreau considère l’éthique comme une thématique s’incarnant au quotidien à l’intérieur des actions. Elle affirme : «l’implication sociale fait partie intégrante de mon implication citoyenne. Le secret d’un engagement communautaire qui se maintient passe par des valeurs et les préférences individuelles».

Mue par une forte conscience sociale et la volonté de participer à l’amélioration de la sécurité chez les personnes présentant un trouble mental grave, Marjorie Désormeaux-Moreau rédige actuellement sa thèse de doctorat en psychologie sur ce sujet.

Dominique Leclerc

Toute jeune, elle participe à la création d’un jardin devant son école primaire et par la suite à un projet de coopération internationale d’un mois au Pérou. Lors de ses études collégiales, elle a poursuivi son implication à l’école des Jeunes Musiciens du Monde en Inde pour les enfants défavorisés. Juste avant d’entreprendre ses études universitaires, elle décide de devenir bénévole pour le foyer des vétérans et le service de pédiatrie du Centre hospitalier universitaire de Laval (CHUL). Plusieurs fois par semaine, elle s’y rend pour visiter des patients et leur tenir compagnie. Elle a ensuite posé sa candidature pour joindre le conseil d’administration de l’association des bénévoles de l’établissement où elle a été élue administratrice. Ce sont ces expériences au sein du CHUL qui lui ont fait découvrir la profession d’ergothérapeute. Une profession qu’elle croyait d’abord hors de sa portée puisque ses études collégiales en sciences humaines ne lui offraient pas les bases nécessaires pour être admise dans ce domaine à l’université. Rien ne l’arrêtant, elle a dû investir 14 mois de sa vie pour compléter les cours préalables de niveau secondaire et collégial qui lui manquait pour atteindre son but. Ce fut un succès.

À l’UQTR, Dominique s’est impliquée dans son programme de maîtrise en ergothérapie, d’abord comme représentante de classe et ensuite dans le soutien aux initiatives étudiantes ainsi qu’en écrivant quelques articles dans le journal étudiant. Elle a aussi choisi de participer à une activité crédité appelée «Projet d’intervention communautaire – PICOM» en réalisant un atelier de prévention en santé mentale après d’élèves du primaire en collaboration avec l’organisme Anna et la Mer. Elle a par la suite poursuivi sa collaboration à titre d’intervenante bénévole avec cet organisme pendant deux sessions.

Dominique Leclerc croit que tous les gestes posés dans l’intérêt de la communauté et du bien-être des gens, indépendamment de leur ampleur, peuvent avoir une grande portée et une influence positive sur la vie d’au moins une personne.

François Raouf Derbas-Thibodeau

Étudiant au doctorat en lettres, concentration communication sociale, François Raouf Derbas-Thibodeau est un citoyen impliqué qui fait preuve d’ouverture aux autres. Une expérience personnelle vécue en 2005 l’a amené à découvrir l’art. Pour François, l’art s’est révélé être un puissant moyen d’expression qui a forgé sa jeune personnalité. Il considère la culture comme un outil, voire une ressource remarquable pour conscientiser et inspirer les citoyens quelques soient leurs origines, statuts, genres, etc. Allumé et curieux, François organise en 2007 un voyage d’une durée de six mois en Europe, muni seulement d’un sac à dos, d’une centaine de dollars et d’un appareil photo. De cette expérience naissent une exposition photographique et des conférences sur le thème du voyage jeunesse, présentées dans les écoles secondaires. François Raouf vient alors de cristalliser sa passion pour l’art en partageant son expérience avec la communauté.

Motivé par la cause de la justice sociale, il met ensuite sur pied un important dispositif de développement social par le biais des arts, qui profite aux jeunes des communautés les plus marginalisées de Montréal-Nord. Animé du même désir de conscientisation, il met ses talents d’organisateur au service de plusieurs causes, dont la Marche illuminée pour la leucémie et divers événements bénéfices au profit de la Fondation québécoise de déficience intellectuelle.

Sa dévotion pour des thématiques liées à la citoyenneté responsable, aux droits de la personne et à la dignité humaine font de François Raouf un étudiant mature et dynamique qui s’implique aussi au sein des établissements qu’il fréquente. En effet, il fut successivement représentant étudiant au comité administratif de programme à l’UQAM en 2010-2011, agent de mobilisation étudiante et rédacteur au sein des tables rondes d’évaluation de programme en 2010 à l’UQAM et vice-président de l’Association des étudiants de cycle supérieur en Loisir, culture et tourisme à l’UQTR en 2011-2012. Enfin, il importe de mentionner que M. Derbas-Thibodeau parvient à concilier brillamment ses études et ses multiples engagements communautaires bénévoles.