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L’équipe de la Formule SAE UQTR vise une place dans le peloton de tête

L’équipe de futurs ingénieurs de l’École d’ingénierie de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR), qui s’apprête à participer à la compétition de prototype de monoplace Formule SAE au Michigan, vise à nouveau une place dans le peloton de tête de cette épreuve internationale.

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Voilà une partie de l’équipe étudiante du projet Formule SAE de l’École de d’ingénierie de l’UQTR. (Photo Daniel Jalbert)

Cette compétition très relevée, qui regroupe 120 formations universitaires des États-Unis, du Canada et de l’étranger, aura lieu du 14 au 17 mai prochains, sur la piste du Michigan International Speedway. Elle est sous la direction de la Society of Automotive Engineers (SAE).

L’an dernier, l’équipe de l’UQTR était parvenue à se hisser en 21e place au classement général et troisième parmi les universités canadiennes participantes.

Ces quatre jours de compétitions interuniversitaires sont le fruit d’une année de dur labeur pour la vingtaine de futurs ingénieurs de l’UQTR. L’objectif de ce projet consiste à dresser un plan d’affaires et construire un prototype. Les étudiants seront donc évalués sur les devis techniques et le véhicule sera soumis à des épreuves dynamiques sur le banc d’essai et en piste. Magalie Marcoux-Clément, étudiante en génie industriel, estime que son groupe aura investi plus de 10 000 heures de boulot sur le projet, excluant le temps investi dans les réunions de gestion.

La voiture, qui doit être reconstruite à 30% chaque année, est un véritable laboratoire pour les étudiants de l’École d’ingénierie. Cette année encore, quelques étudiants ont choisi de centrer leur projet de fin d’études sur une des composantes du véhicule. Chaque formation universitaire souhaite impressionner le jury en faisant preuve d’ingéniosité en tentant d’améliorer les performances et la fiabilité de la monoplace. Un exercice qu’ils doivent accomplir en respectant un budget très serré qui avoisine les 30 000$ en argent et services. «Avec un tel ratio prix-performance en piste, nous sommes très compétitifs. Nous parvenons à faire beaucoup de choses avec peu de ressources financières», mentionne Magalie Marcoux-Clément, ajoutant que certaines équipes bénéficient de budgets avoisinant les 400 000$.

Une voiture améliorée

Magalie Marcoux-Clément explique que l’objectif de l’équipe consistait cette année à améliorer la garde au sol de la voiture grâce à un design innovateur et l’intégration de nouveaux matériaux sur les ailerons avant et arrière. «Dominique Brissette, étudiant en génie mécanique, a travaillé fort sur ce projet. Son objectif consistait à tenter d’aller générer une force d’appui (downforce) de 136 kilos à 100 km/h», explique celle qui, avec les collègues Jacob Pélissier et Benoît Boisvert, figure parmi l’équipe qui a relancé le projet Formule SAE à l’UQTR il y a trois ans.

La formation, qui est dirigée cette année par le capitaine Simon Houle (génie mécanique), propose aussi d’autres améliorations sur la voiture propulsée par un moteur de moto Honda CBR 600 RR, notamment un système de changement de vitesses à palettes au volant et un tableau de bord électronique. Du boulot signé Jean-Simon Dick-Boisvert, étudiant en génie électrique et génie informatique.

(Photo Daniel Jalbert)

(Photo Daniel Jalbert)

La fiabilité

Au cours des dernières années, l’équipe de l’UQTR a travaillé très fort pour assurer la fiabilité de leur véhicule. L’épreuve d’endurance en piste, qui comporte deux séances de 10 tours, est une étape cruciale dans cette compétition. «Un premier pilote devra compléter 10 tours. Le moteur du véhicule doit ensuite être coupé. Le second pilote prend place et le véhicule doit être redémarré sans survoltage ou autres interventions. La formule doit compléter 10 autres tours. Si cette étape n’est pas complétée en raison d’un bris, l’équipe perd automatiquement 300 points», explique Magalie.

À quelques heures de l’ouverture de la compétition, l’équipe est fébrile. Tout le monde s’affaire à passer en revue les derniers détails, tant du côté technique que théorique. On souhaite parvenir à convaincre le jury de l’industrie automobile nord-américaine que la monoplace de l’UQTR pourrait très bien être produite en série pour le plus grand plaisir des amateurs de sensations fortes.

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