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L’enseignement de la littérature au collégial: Entre le secondaire et le collégial, des acquis à réactiver

Dans le cadre de son cycle de conférences sur l’enseignement de la littérature au cégep, les professeurs de la section lettres ont invité, le 16 avril, Mélanie Grenier à prononcer une conférence intitulée «L’enseignement de la littérature au collégial. Entre le secondaire et le collégial, des acquis à réactiver».

La professeure Mathilde Barraband du Département de lettres et communication sociale (à gauche) est accompagnée de Mélanie Grenier qui a présenté une conférence sur l’enseignement de la littérature au cégep le 16 avril 2014 devant une salle contenant plus d’une cinquantaine d’étudiants en lettres et en enseignement au secondaire et de professeurs de la section lettres.

La professeure Mathilde Barraband du Département de lettres et communication sociale (à gauche) est accompagnée de Mélanie Grenier qui a présenté une conférence sur l’enseignement de la littérature au cégep, le 16 avril 2014, devant une salle contenant plus d’une cinquantaine d’étudiants en lettres et en enseignement au secondaire et de professeurs de la section lettres.

Mélanie Grenier détient un baccalauréat de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) en enseignement secondaire depuis 2003. Elle a enseigné deux ans au Nunavik, dans une communauté inuit. Elle est ensuite revenue sur les rives du Saint-Laurent où elle a enseigné trois ans dans les écoles de la Commission scolaire des Affluents et un an au Collège l’Assomption, à des élèves de la première à la quatrième année du secondaire. Récipiendaire de deux bourses à la maîtrise du CRSH et du FRQSC, elle entreprendra en 2014-2015 une maîtrise en lettres à l’UQTR.

Dans sa conférence, Mélanie Grenier a dressé un portrait de l’élève qui se présente en classe de littérature au collégial au terme de son parcours à l’école secondaire, puis a fait valoir qu’une meilleure connaissance réciproque des deux formations ne peut que contribuer à faciliter l’enseignement de la littérature et, par voie de conséquence, son apprentissage.

Après avoir présenté les grandes lignes du programme de formation de l’école québécoise et s’être notamment attardée à démystifier la Réforme et ses mécanismes, la conférencière a esquissé pour l’assemblée, constituée d’étudiants qui deviendront enseignants au secondaire ou au collégial et de professeurs de la section lettres, le portrait des compétences et des habitudes de lecture acquises au secondaire. Elle a, entre autres, rappelé la façon dont sont abordés en classe du secondaire la lecture d’œuvres intégrales et les exercices de lecture proposés dans les manuels. Enfin, elle a montré qu’un des exercices auxquels sont préparés les élèves du secondaire, le texte argumentatif, constituait une excellente formation à l’analyse littéraire, telle qu’elle est pratiquée dans les cours de littérature au cégep comme à l’université.