L’équipe de la Formule SAE UQTR au Grand Prix du Canada
Voilà une occasion en or pour nos futurs ingénieurs d’aller rencontrer sur le terrain les amateurs de course automobile afin de partager leur passion pour l’ingénierie. Le capitaine du projet Formule SAE UQTR, Simon Houle, est fébrile à l’idée d’aller rencontrer les fans de Formule 1. «Nous serons sur le site de 9h à midi. L’accès est gratuit et le public a l’habitude d’y aller en masse», note-t-il. En effet, les passionnés de sport automobile profitent de cette occasion pour aller voir de près les équipes des écuries s’affairer autour des bolides.
Rappelons que l’équipe de l’UQTR a participé récemment à deux épreuves interuniversitaires majeures. Ils ont prix le 23e rang (2e au Québec, 3e au Canada) sur 120 formations des États-Unis, du Canada et de l’étranger lors la compétition internationale de prototypes de monoplaces, organisée par la Society of Automotive Engineers (SAE) du 14 au 17 mai sur le circuit du Michigan International Speedway. En plus du 22 au 25 mai à Barrie en Ontario, les futurs ingénieurs formés à l’UQTR ont également soumis leur bolide à l’épreuve Fomule SAE North. Ils ont pris le quatrième rang au classement général sur 20 formations. Le véhicule, construit par les étudiants de l’École d’ingénierie de l’UQTR, se démarque grâce à plusieurs projets de fin d’études, notamment en génie mécanique et génie électrique et génie informatique.
L’objectif de l’équipe consistait cette année à améliorer la garde au sol de la voiture grâce à un design innovateur et surtout à l’intégration de nouveaux matériaux sur les ailerons avant et arrière. On avait opté pour une solution innovante en intégrant de la toile aéronautique pour recouvrir les ailerons à l’avant et à l’arrière. Une idée qui a séduit les juges de la SAE. «Certains juges semblaient sceptiques. Ils ont été impressionnés, car nous étions la seule équipe à proposer cette innovation. Je ne serais pas surpris de voir quelques équipes s’inspirer de notre approche l’an prochain», a commenté Simon Houle.
Le leader de la formation de l’UQTR est très satisfait des résultats obtenus, compte tenu du très haut niveau de compétition à l’épreuve du Michigan. Des succès qui ne se mesurent pas toujours à la taille du budget, mais bien à la capacité de résoudre efficacement des problématiques grâce à l’ingénierie. «On revient de cette compétition internationale en se disant que malgré les ressources financières et humaines limitées, on parvient à rivaliser avec les meilleurs au monde. Nous sommes motivés à continuer pour 2015», a conclu l’étudiant au baccalauréat en génie mécanique.