Nouvelle thèse en psychologie

Le blogue d’information En Tête présente le résumé de la thèse de doctorat en psychologie de Marie-France Leblanc intitulée «Les difficultés, cognitions et comportements liés au sommeil selon la présence d’un trouble anxieux ou de l’humeur chez les personnes âgées.»

Marie-France Leblanc. (Photo Flageol)

La vieillesse n’est pas exemptée des problèmes qui survenaient pendant les phases précédentes de la vie. Les difficultés de sommeil et les troubles mentaux affectent les aînés et les risques et répercussions découlant de ces problématiques ont motivé la présente étude, en plus du débat concernant la classification de la dépression et de l’anxiété en catégories distinctes ou non.

L’objectif visé par cette thèse consistait à vérifier les relations entre les difficultés, les cognitions et les comportements liés au sommeil, d’une part, et les troubles anxieux et de l’humeur, d’autre part. Les données analysées ont été obtenues à la suite d’entrevues structurées tenues à domicile par des professionnels de la santé auprès de 2759 personnes âgées provenant de plusieurs régions du Québec. Des difficultés de sommeil se sont révélées présentes chez 20,3 % des participants, alors qu’un trouble anxieux ou de l’humeur a été diagnostiqué, respectivement, chez 3,8 % et 5,8 % des aînés de l’échantillon.

Les résultats du premier article de la thèse montrent que la difficulté à s’endormir est associée à un risque accru de répondre aux critères diagnostiques d’un trouble anxieux. La prise de médication pour dormir et la somnolence diurne, pour leur part, sont liées aux risques plus élevés de souffrir d’un trouble de l’humeur. Les réveils sont associés aux deux troubles mentaux.

Les résultats du second article montrent que la sieste, la relaxation avant de dormir et l’abstention de caféine le soir sont des facteurs de prédiction pour l’anxiété. Le dernier article révèle quant à lui que plusieurs croyances et attitudes dysfonctionnelles sont des facteurs de prédiction quant au risque d’être anxieux ou dépressif.

Les données obtenues ne permettent pas de clore le débat concernant l’anxiété et la dépression en tant qu’entités distinctes ou non, mais la sphère comportementale semble afficher des liens plus marqués avec l’anxiété.

Françoise Lavallée, UQTR, Micheline Dubé, UQTR, Marie-France Leblanc, Marie-Christine Ouellet, Université Laval et Sophie Desjardins, UQTR. (Photo Flageol)

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Thèse de doctorat en psychologie soutenue le 4 avril 2014

Mme Sophie Desjardins, Ph.D., directrice de recherche

Professeure
Université du Québec à Trois-Rivières

Mme Françoise Lavallée, Ph. D.,  présidente du jury

Professeure
Université du Québec à Trois-Rivières

Mme Micheline Dubé, Ph. D., évaluatrice

Professeure retraitée
Université du Québec à Trois-Rivières

Mme Marie-Christine Ouellet, Ph. D., évaluatrice externe

Professeure adjointe sous octroi
Université Laval