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Une étudiante française en stage à l’École internationale de français

Sophie Bonneau, étudiante à l’Université Paul-Valéry Montpellier 3, a profité de la période estivale pour venir effectuer un stage à l’École internationale de français (EIF) de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR). Son séjour, qui s’est déroulé de mai à août dernier, lui a permis de vivre une expérience professionnelle et culturelle très enrichissante.

EIF

Linda de Serres, professeure au Département de lettres et communication sociale ainsi que Sophie Bonneau, étudiante au master en sciences du langage à l’Université Paul-Valéry Montpellier 3 et stagiaire à l’EIF.

 Le stage a commencé par de l’observation, et petit à petit, celle qui possède un master en sciences du langage, a commencé à piloter certaines parties de cours. «Au départ, c’était un peu intimidant parce que c’était la première fois que j’enseignais à des adultes. Mais rapidement on s’habitue et ça devient agréable; ils sont très motivés et on n’a pas à faire de discipline», confie-t-elle.

L’expérience s’est si bien déroulée qu’à la toute dernière semaine de cours, sa superviseure Linda de Serres, professeure au Département de lettres et communication sociale, lui a proposé un défi : planifier un livret pédagogique inhérent à un plan de cours et s’impliquer au quotidien auprès du groupe. «Comme disent les Français, je voulais lui offrir un challenge à sa mesure et, sans surprise, elle l’a relevé avec brio. Chaque jour, je lui rendais un suivi sur ses interventions et je ne faisais pas dans la dentelle. Très disciplinée et consciencieuse, dès le lendemain, Sophie savait réajuster son tir et mettre le tout à profit. Ce fut formidable de constater la progression de son cheminement», explique professeure de Serres.

Explore printemps

Linda de Serres et Sophie Bonneau (à droite) en compagnie des étudiants du programme Explore à l’EIF.

Tout bien considéré, notre stagiaire a fort apprécié l’ambiance prévalant sur le campus et dans la ville en général : «Il y a plusieurs étudiants étrangers, alors c’est facile de se faire des amis qui vivent la même chose que nous et les Québécois sont très accueillants. De plus, l’été c’est vraiment cool, ça bouge bien et il y a plein de choses à faire», nous raconte celle qui a même pris le temps de faire du bénévolat pour le Festivoix et d’accompagner des étudiants de l’EIF lors de sorties hors campus.

En terminant, elle tenait à lancer le message suivant à ceux qui seraient tentés de suivre sa route : «Même si les démarches administratives requises pour les études ou les stages internationaux peuvent parfois être longues, il ne faut pas se laisser décourager. Il faut garder en tête que ces expériences internationales sont enrichissantes professionnellement et humainement parlant. Ça vaut définitivement le coup!»