Contribution de la réalité virtuelle à l’identification d’un déficit cognitif léger chez les personnes âgées

Linda Boucher a soutenu sa thèse en psychologie

Le blogue d’information En Tête présente le résumé de la thèse de doctorat en  psychologie de Linda Boucher, intitulée «Contribution de la réalité virtuelle à l’identification d’un déficit cognitif léger chez les personnes âgées».

Linda Boucher, étudiante. (Photo Daniel Jalbert)

Le vieillissement populationnel est un phénomène mondial très actuel qui interpelle la communauté scientifique et l’intérêt des chercheurs à réaliser des études sur les maladies neurodégénératives telles que la maladie d’Alzheimer. Le déficit cognitif léger (DCL) se retrouverait en position intermédiaire entre le vieillissement normal et pathologique (démence). D’ailleurs, plusieurs écrits rapportent, chez les personnes ayant un déficit cognitif léger, que 10 à 15% de celles-ci développeraient annuellement une démence, d’où l’importance de dépister précocement ce trouble.

En premier lieu, cette étude a comparé différentes approches de dépistage du DCL, soit l’examen de Folstein sur l’état mental (Folstein, Folstein, & McHugh, 1975), le Montreal Cognitive Assessment (Nasreddine et al., 2005) et les critères de Petersen et al. (1999). En second lieu, cette étude a utilisé une nouvelle tâche dite écologique, soit le test de Stroop virtuel (la ClinicaVR: Apartment Stroop) pour évaluer le fonctionnement attentionnel/exécutif auprès de personnes qui présentaient ou non un DCL. Pour ce faire, 93 personnes ont participé à l’étude, soit 62 femmes et 31 hommes, âgés entre 69 et 89 ans. Les résultats démontrent la complexité du processus d’évaluation du DCL et soutiennent davantage l’utilisation du MoCA et des critères de Petersen et al. (1999), plutôt que du MMSE. La tâche virtuelle apparaît également sensible au DCL et pourrait être ajoutée au protocole d’évaluation du DCL. L’identification du DCL demeure somme toute difficile à faire et ne devrait pas se limiter seulement à l’une des méthodes qui ont été utilisées dans la présente thèse.

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Thèse en psychologie soutenue le 12 septembre 2014

De gauche à droite: Annie Stipanicic, Ph. D., Françoise Lavallée, Ph. D., Pierre Nolin, Ph. D. et Linda Boucher, étudiante. (Photo Daniel Jalbert).

Jury d’évaluation

M. Pierre Nolin, Ph. D., directeur de recherche
Professeur retraité
Université du Québec à Trois-Rivières

Mme Annie Stipanicic, Ph. D., présidente du jury
Professeure
Université du Québec à Trois-Rivières

Mme Françoise Lavallée, Ph. D., évaluatrice
Professeure
Université du Québec à Trois-Rivières

Mme Hélène Forget, Ph. D., évaluatrice externe
Directrice, Département de psychoéducation
Université du Québec en Outaouais