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Discours de la rentrée «Vision 2020 : ensemble nous poursuivons notre idéal d’excellence!»

La rectrice de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR), Nadia Ghazzali, s’est adressée aujourd’hui aux membres de la communauté universitaire afin de leur livrer un discours de la rentrée présentant les grandes cibles pour l’horizon 2020, le bilan des réalisations et les projets en développement pour l’UQTR. Cette dernière demeure, malgré d’importantes compressions budgétaires gouvernementales, une université en santé qui poursuit sa croissance, avec une population étudiante à la hausse.

Nadia Ghazzali, rectrice de l'UQTR.

Nadia Ghazzali, rectrice de l’UQTR. (Photo : Daniel Jalbert)

Priorités institutionnelles et principales réalisations

La rectrice a tracé le bilan des principales réalisations de l’année 2013-2014 à partir des quatre grandes priorités institutionnelles clairement affirmées depuis son arrivée en fonction à l’UQTR: le développement des cycles supérieurs, le renforcement de la recherche, le rayonnement à l’international et la saine gestion.

«Parmi les faits marquants, il faut se réjouir du développement de nouveaux programmes telles la maîtrise professionnelle en thérapie du sport et la maîtrise en criminalistique. L’UQTR a aussi obtenu trois Chaires de recherche du Canada et a créé une chaire de recherche internationale touchant les ressources forestières, en collaboration avec l’Université de Limoges, en France. De plus, notre université a consolidé son engagement envers les nouveaux chercheurs prometteurs, afin de leur permettre d’établir leur programmation scientifique, et ce, grâce au programme unique de chaires de recherche de l’UQTR. Notre établissement a également connu une importante hausse de 67 % du volume financier des projets internationaux de recherche, de transfert d’expertises et de boursiers. En outre, l’équipe de direction de l’UQTR s’est renforcée avec l’arrivée en poste d’un nouveau vice-recteur aux ressources humaines. L’Université a aussi procédé à la signature de trois nouvelles conventions collectives avec les syndicats», a rappelé Mme Ghazzali.

Parmi les autres réalisations, la rectrice a mentionné tout particulièrement l’inauguration du pavillon de la Vie étudiante en collaboration avec l’Association générale des étudiants de l’UQTR, l’inauguration de la nouvelle galerie d’art R3, la création de l’hymne de l’UQTR soulignant le 45anniversaire de l’Université ainsi que le succès de la campagne majeure de financement 2009-2014 de la Fondation de l’UQTR, laquelle a permis d’amasser 27 millions de dollars, dont 8,3 serviront à la mise sur pied du campus à Drummondville. L’UQTR est aussi devenue propriétaire du bâtiment abritant le Centre intégré en pâtes et papiers (CIPP), grâce à une rétrocession gouvernementale.

Projets en développement

Parmi les dossiers porteurs d’avenir pour l’Université, la rectrice s’est dite fière d’annoncer l’obtention, le 22 septembre dernier, des autorisations ministérielles nécessaires à la réalisation du projet de campus de l’UQTR à Drummondville. M. Yves Bolduc, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de la Science, ainsi que M. Carlos Leitão, ministre des Finances, ont ainsi donné leur aval au bail liant l’UQTR à la Ville de Drummondville, ce qui permet aux travaux de construction de débuter dans les délais prévus.

«Je tiens à remercier tous ceux et celles qui ont travaillé avec acharnement à l’aboutissement de ce projet majeur et novateur. Depuis le début, l’engouement de la communauté centricoise n’a cessé d’augmenter pour ce futur campus. Cet engouement est redevable notamment à la mobilisation extraordinaire de tous les acteurs socioéconomiques du Centre-du-Québec, dont je souligne la formidable contribution. Les inscriptions pour l’offre de cours de l’UQTR à Drummondville dépassent largement nos attentes initiales», a signalé la rectrice.

Mme Ghazzali a également salué l’audace et le succès de la mobilisation d’une trentaine de partenaires régionaux engagés, depuis l’automne 2013, autour du projet de Centre d’excellence régional académique et sportif (CERAS). Ce projet unique et essentiel pour la région, ralliant tous les ordres d’enseignement publics et privés, ferait de l’UQTR et de la Ville de Trois-Rivières des chefs de file dans différentes thématiques touchant le sport et la santé globale.

«Au stade actuel, les analyses de faisabilité sont terminées et nous en sommes aux discussions intensives avec les différents partenaires en ce qui a trait à la consolidation de la subvention gouvernementale et à l’emplacement du projet d’infrastructure. Nous travaillons très fort pour permettre à ce grand projet de voir le jour. Ce sera un legs important pour notre région et pour les générations futures», de préciser Mme Ghazzali.

Planification stratégique

La rectrice a aussi mentionné qu’au cours des derniers mois, les membres de la communauté universitaire ont entrepris un grand exercice de réflexion quant à l’avenir de l’UQTR, par la préparation du plan stratégique 2015-2020 de l’établissement. «Toutes les unités académiques et administratives ont pleinement contribué à établir le diagnostic de notre institution en identifiant les forces, les faiblesses, les opportunités et les menaces. Forts de cette importante consultation, nous avons mis en place six chantiers de travail dont les recommandations seront soumises à notre comité de planification stratégique, lors d’une prochaine rencontre», a expliqué la rectrice.

Les six chantiers de l’exercice de planification stratégique sont les suivants: étudiants en situation de handicap, formation en ligne, positionnement de l’UQTR comme l’un des principaux leaders régionaux, internationalisation, renforcement des structures de gouvernance et mobilisation des ressources humaines.

«Ce nouveau plan stratégique, dont nous prévoyons livrer une première version à l’hiver 2015, revêt une grande importance pour le développement de notre université, car il touche différents enjeux à même de contribuer à la croissance de l’UQTR. Nous élargirons d’ailleurs notre consultation en dehors des murs de notre université afin d’enrichir notre démarche et nos grandes orientations», a souligné Mme Ghazzali.

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(Photo : Daniel Jalbert)

Défi budgétaire

Vis-à-vis les importantes compressions budgétaires imposées par le gouvernement aux universités québécoises, la rectrice s’est dite inquiète mais relève le défi : «Notre devoir est de faire tout ce qui est possible afin que les compressions additionnelles de 3,2 millions de dollars ne mettent pas en péril l’accomplissement de notre mission. S’il est vrai qu’il s’agit d’un effort financier sérieux, il serait défaitiste de se rabattre sur celui-ci pour arrêter d’avancer. Ces compressions ne seront pas l’excuse de l’UQTR pour cesser de se développer. S’il faut être plus créatif dans nos moyens, nous n’en serons que meilleurs. Pour demeurer dans le peloton de tête, nous devrons être imaginatifs, audacieux, surprenants et surtout, innovants. Pour que notre université continue de croître avec les années, elle doit embrasser différents projets qui lui permettront de parvenir à son idéal d’excellence. Il faut croire en nos capacités pour pouvoir réaliser les ambitions collectives qui nous ont animés depuis 1969.»

La rectrice a tenu à remercier tous les membres de la communauté universitaire qui contribuent à l’effort de compression budgétaire. «Il s’agit d’un exercice ambitieux que nous réalisons grâce à notre rigueur collective et notre préoccupation constante à l’égard de la saine gestion des finances publiques, dans le respect de la mission universitaire. Je pense que nous pouvons aujourd’hui être fiers de vivre dans une université en santé», a soutenu Mme Ghazzali.

Vision 2020

Rappelant que l’UQTR se démarque à titre de grande université de taille humaine, la rectrice a lancé un défi à tous les acteurs qui évoluent au sein de l’établissement : «Pour l’horizon 2020, je vous propose de nous fixer comme objectif commun de développement l’atteinte de 20 000 étudiants, de 20 chaires de recherche gouvernementales et en partenariat visant un financement de 20 millions de dollars, d’un budget de fonctionnement de 200 millions atteint grâce à l’identification de nouvelles sources de revenus et, enfin, l’atteinte d’une cible historique de 100 millions de dollars en dons cumulatifs depuis la création de la Fondation de l’UQTR. Il s’agit d’un défi de taille certes, mais réaliste compte tenu du talent et des compétences incroyables qu’abrite notre grande institution.»

Par ce discours, la rectrice souhaite également interpeller l’ensemble des acteurs de la Mauricie et du Centre-du-Québec, avec qui l’UQTR veut poursuivre dans la voie de l’excellence et consolider son statut d’université en développement au cœur de sa région. En lien avec cet esprit de corps régional, Mme Ghazzali a annoncé qu’elle participera à la marche de solidarité qui se tiendra samedi prochain, à Shawinigan.