La violence conjugale : Une affaire de couple

Une recherche menée par Bintou-Miranda Sanokho, étudiante à l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) dont les travaux sont dirigés par Suzanne Léveillée, professeure au Département de psychologie, se penche sur le fonctionnement du couple comme une dyade pour mieux comprendre les dynamiques à l’œuvre dans la violence conjugale.

L’objectif de l’étude est d’avoir une meilleure compréhension de la violence conjugale et des deux conjoints pour permettre de mieux les aider quand ils se trouvent aux prises avec cette problématique. Bintou-Miranda Sanokho est à la recherche de couples hétérosexuels vivant des situations de violence conjugale commises par la femme, l’homme ou par les deux partenaires.

Les différentes formes de violence conjugale

La violence conjugale peut prendre différentes formes. Elle peut être physique et sexuelle, laquelle est sa forme la plus connue. Elle peut aussi être psychologique et verbale. Elle se manifeste alors par des attitudes et des propos méprisants, auquel cas elle est plus difficile à détecter. Enfin, la violence peut également être économique et se manifester par exemple par le contrôle du budget.

Si la recherche sur la violence conjugale est extensive, il y a encore de nombreuses zones d’ombre sur la question. Les recherches tendent de plus en plus à mettre la lumière sur ces aspects inexplorés de la violence conjugale. Les travaux récents ont souligné le fait que dans certains cas, la violence est une affaire de couple. Les deux partenaires du couple ont besoin d’aide pour se sortir de l’engrenage de la violence.

Une autre zone d’ombre concerne les victimes de la violence conjugale. Les femmes sont victimes dans 83% de cas tandis que 17% des victimes de la violence faite par les partenaires intimes sont des hommes. Cela reste cependant un aspect de la violence conjugale très peu abordé dans la recherche en psychologie.

Cet oubli dans la recherche d’aspects parfois fondamentaux de la violence conjugale rend sa compréhension incomplète. La conséquence directe de ce vide dans la recherche est l’absence de ressources vers lesquelles peuvent se tourner les couples et les victimes qui cherchent de l’aide.

Si vous êtes intéressés à participer à la recherche, vous devez composer le 819 979-2045 ou écrire à bintou.sanokho@uqtr.ca.

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