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L’UQTR multiplie les partenariats avec la Coalition d’aide aux victimes de la pyrrhotite

– Trois étudiants en communication sociale s’impliquent pour la marche du 30 mai –

Afin de répondre aux besoins pressants en communication de la Coalition d’aide aux victimes de la pyrrhotite, trois étudiants en communication sociale de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) mettront leurs connaissances au profit de l’organisation d’une grande marche de sensibilisation à la cause, prévue le 30 mai prochain au centre-ville de Trois‑Rivières.

Dans l'ordre habituel : Sylvie Lafrenière, Coalition d'aide aux victimes de la pyrrhotite, Melissandre Garceau, étudiante inscrite au PICOM, Jackie Lapointe-Limoges, étudiante inscrite au PICOM, Danielle St-Amand, Directrice du service du développement institutionnel, UQTR, Céline Lemay, Coordonnatrice des PICOM, UQTR, Jason Luckerhoff, directeur des programmes de maîtrise et de doctorat en communication sociale, UQTR et Christopher Stevenson, étudiant inscrit au PICOM. (Photo Daniel Jalbert)

Dans l’ordre habituel : Sylvie Lafrenière, Coalition d’aide aux victimes de la pyrrhotite, Melissandre Garceau, étudiante inscrite au PICOM, Jackie Lapointe-Limoges, étudiante inscrite au PICOM, Danielle St-Amand, Directrice du Service du développement institutionnel, UQTR, Céline Lemay, coordonnatrice des PICOM, UQTR, Jason Luckerhoff, directeur des programmes de maîtrise et de doctorat en communication sociale, UQTR et Christopher Stevenson, étudiant inscrit au PICOM. (Photo Daniel Jalbert)

Les étudiants devront proposer une stratégie de communication qui sera soumise aux membres du conseil d’administration de la Coalition. Par la suite, les universitaires auront le feu vert pour mettre en œuvre cette stratégie visant à mobiliser la population pour l’événement du 30 mai. Il s’agit d’une marche visant à démontrer une solidarité envers les victimes et à demander une aide d’urgence. Déjà, plusieurs politiciens de tous les partis et de tous les paliers gouvernementaux ont confirmé leur présence.

L’implication des étudiants sera réalisée par l’entremise d’un projet d’intervention communautaire (PICOM). Il s’agit d’une activité pédagogique créditée au sein de laquelle des étudiants coopèrent à la conception et à la réalisation d’un projet de service communautaire à partir d’un besoin identifié par un organisme. Accompagnés tout au long du projet par un mentor désigné par l’organisme, les étudiants inscrits à un PICOM sont également encadrés par un professeur de l’UQTR.

Selon Jason Luckerhoff, professeur au Département de lettres et communication sociale de l’UQTR, il s’agit d’une excellente occasion pour des étudiants de développer des compétences précises en contexte réel.

«L’Université du Québec à Trois-Rivières multiplie les initiatives pour accroître son engagement dans la communauté. Dans ce PICOM, les étudiants vont avoir l’occasion d’aider une région durement touchée par les problèmes de pyrrhotite, ce qui a des impacts sur l’économie de la région», explique le professeur.

De l’aide qui tombe à point

Le président de la Coalition d’aide aux victimes de la pyrrhotite, M. Yvon Boivin, se réjouit de cette offre qui tombe à point. «Il pourrait bientôt y avoir de 4000 à 5000 victimes. Les deux ressources de la Coalition ne suffisent plus à la tâche et les besoins en communication sont de plus en plus grands. Nous désirons nous assurer d’une mobilisation sans précédent pour le 30 mai 2015 et, finalement, nous désirons montrer que la population est solidaire par le port du carré gris», souligne M. Boivin.

Le symbole du carré gris – rappelant celui du carré rouge – a été choisi pour symboliser la solidarité. De plus, une vidéo explicative sur le phénomène de la pyrrhotite, mise en ligne il y a trois semaines, a déjà été visionnée plus de 6200 fois. Des messages circulent massivement sur les réseaux sociaux, ce qui s’ajoute à une couverture de presse régionale importante.

Un drame humain

Selon la Coalition, la crise de la pyrrhotite qui secoue la région représenterait un des pires vices de construction au Canada et, déjà, de nombreuses familles ont été contraintes de déclarer faillite devant l’impossibilité de payer des réparations dont le coût moyen est de 182 000$. Même avec la subvention de 75 000$, ce sont 105 000$ en moyenne que les victimes doivent débourser, en plus de continuer à payer leur hypothèque.