L’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) s’est vu octroyer récemment une subvention de 173 488$ du Fonds de recherche du Québec – Société et culture (FRQSC), pour le financement d’un projet de recherche intitulé Violence conjugale et séparation : intervenir pour diminuer le risque de comportements de plus en plus violents.
Cette subvention, obtenue par la professeure Suzanne Léveillée du Département de psychologie, permettra de mener une recherche-action ayant pour objectif de développer, implanter et évaluer une intervention spécifique portant sur la séparation conjugale, auprès d’hommes ayant commis la violence conjugale et faisant face à la justice.
La séparation conjugale est un facteur de risque identifié de comportements violents dans le couple, et ce, particulièrement pour les individus présentant des fragilités de la personnalité. De plus, avant l’homicide intrafamilial, il y a séparation conjugale et, fréquemment, intensification des comportements violents (dans plus de 60% des cas). La période entre la rupture et l’homicide, allant de quelques semaines à quelques mois, s’avère donc un moment privilégié d’intervention et de prévention.
Le projet de recherche-action de la professeure Léveillée s’inscrit en lien avec une recommandation du Comité d’experts sur les homicides intrafamiliaux du ministère de la Santé et des Services sociaux, laquelle souligne l’importance d’adapter les services aux hommes qui n’arrivent pas à accepter la rupture amoureuse et qui commettent des comportements de violence conjugale.
Collaborateurs
Pour mener à bien ce projet, la professeure Léveillée comptera sur l’implication active d’intervenants provenant de divers milieux de pratique. Les organismes suivants participeront notamment à cette recherche-action: L’Accord Mauricie, À cœur d’homme, Centre d’aide pour hommes de Lanaudière CAHo et Réseau Qajaq Network. La chercheuse bénéficiera également de la collaboration des professeurs Sacha Genest-Dufault (Université du Québec à Rimouski), Gilles Tremblay (Université Laval) et Philippe Roy (Université de Montréal).