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Une technique révolutionnaire pour déceler la présence de champignons comestibles en sols forestiers

– Une première au Canada –

Déceler la présence de certaines espèces de champignons comestibles et d’intérêt pour la commercialisation à partir d’échantillon de sols forestiers, voilà la mission que s’étaient donnés la coopérative l’Autre forêt et le professeur du Département de chimie, biochimie et physique de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) M. Hugo Germain. 

Hugo Germain, directeur du Groupe de recherche en biologie végétale de l’UQTR et Mme Geneviève Laperrière, étudiante au Département de biologie médicale, entourent M. Marcel Otis, président de la coopérative l’Autre forêt (Photo Annie Brien).

Hugo Germain, directeur du Groupe de recherche en biologie végétale de l’UQTR et Mme Geneviève Laperrière, étudiante au Département de biologie médicale, entourent M. Marcel Otis, président de la coopérative l’Autre forêt (Photo Annie Brien).

Les travaux de recherche ont été concluants. Si bien que l’Autre forêt et l’UQTR sont fières d’annoncer une première canadienne, soit la création d’un protocole d’identification par marqueurs moléculaires (ADN) de champignons à partir d’échantillons de sol forestier. Il sera maintenant possible de savoir si les deux espèces à l’étude, la chanterelle commune (Cantharellus cibarius) et l’armillaire ventru (Cathatelesma ventricosum) sont présents dans le sol sans même que le champignon comme tel soit visible.

Ce nouveau protocole d’identification par marqueurs moléculaires constitue une application concrète à l’identification des potentiels d’émergence dans les activités de prospection du territoire forestier pour les entreprises actives dans la cueillette. À court terme, il permettra aussi d’identifier correctement la provenance québécoise des champignons forestiers qui sont vendus dans les marchés publics, utilisés dans l’offre gastronomique des restaurants ou dans d’autres établissements réalisant la transformation et le conditionnement. Le tout en lien avec un identifiant d’unicité régionale ou provinciale faisant contrepoids aux champignons forestiers importés de l’Europe de l’Est, de la Chine, du Mexique et de l’Ouest canadien.

Cette percée scientifique a été rendue possible par l’implication des représentants de la Coopérative l’Autre forêt, du professeur Hugo Germain, titulaire de la Chaire de recherche en génomie fonctionnelle des pathosystèmes de l’UQTR, de Geneviève Laperrière, étudiante à la maîtrise au Département de biologie médicale de l’UQTR et par le soutien financier de 25 000$ du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG).

À propos de l’Autre forêt

Fondée en juin 2010, la Coopérative de solidarité des produits de la forêt L’Autre forêt, se positionne pour devenir un joueur important dans le domaine des champignons forestiers et de spécialité dans l’est du Canada.  Il y a deux ans, en lien avec son processus de développement, l’Autre forêt s’est associée avec le professeur Hugo Germain afin d’étudier de nouvelles possibilités.