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Une première colonie d’abeilles intégrée au campus de l’UQTR

Depuis la fin du mois de juin, le campus de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) figure parmi les nouveaux emplacements urbains privilégiés par l’apiculteur Raphaël Fort. En effet, deux ruches ont trouvé une place de choix sur le toit vert du pavillon de la Santé.

L'apiculteur Raphaël Fort en compagnie de Fabrice Sodoké, représentant du Bacc Vert, Valérie Larose, écoconseillère à l'UQTR et Olivier Malo, vice-recteur aux ressources humaines. (Photo Daniel Jalbert)

L’apiculteur Raphaël Fort en compagnie de Fabrice Sodoké, représentant du Bacc Vert, Valérie Larose, écoconseillère à l’UQTR et Olivier Malo, vice-recteur aux ressources humaines. (Photo Daniel Jalbert)

L’apiculteur, qui compte maintenant une trentaine de ruches dans le tissu urbain trifluvien, avait déjà repéré le potentiel du campus et de ses environs. En effet, Raphaël Fort a fréquenté notre établissement, où il a obtenu un baccalauréat en géographie en 2010.

Il a récemment conclu un partenariat avec les membres du Comité de développement durable de l’UQTR et les membres du Bacc Vert, lui permettant d’intégrer deux ruches qui, au plus fort de la saison, seront animées par près de 120 000 abeilles. Par cette action urbaine, très répandue à travers le monde, l’apiculteur souhaite sensibiliser les membres de la communauté universitaire et les étudiants à l’importance des abeilles dans nos vies. L’apport des butineuses à la pollinisation est très important pour la diversité biologique de l’environnement immédiat du campus. «Nous allons également démontrer qu’en ville on peut faire de l’excellent miel», a mentionné Raphaël Fort, dont les produits à signature urbaine sont utilisés dans les cuisines de plusieurs chefs.

L'apiculteur Raphaël Fort sur le toit vert du pavillon de la Santé à l'UQTR.

L’apiculteur Raphaël Fort sur le toit vert du pavillon de la Santé à l’UQTR.

Devrait-on s’inquiéter de la présence de cet insecte piqueur dans notre environnement? «L’abeille domestique n’est intéressée que par les fleurs, à l’inverse des guêpes qui, elles, sont charognardes et opportunistes. Elles n’hésitent pas à venir manger dans votre assiette et boire dans votre verre. Bien souvent, ce sont elles qui importunent les gens. Les abeilles de nos 30 ruches cohabitent bien avec les Trifluviens. À Montréal, il y a plus de 250 ruches et New-York en compte plus de 1000. Et les Parisiens vivent avec la présence de ruches sur leurs toits depuis 1979», précise-t-il.

Si Dame nature collabore, l’apiculteur estime qu’il devrait être en mesure de récolter à la fin de l’été près de 80 kg de ce nectar doré aux saveurs florales de l’UQTR. Sachez que vous aurez la chance d’y goûter, car le produit sera offert à l’occasion du Marché de Noël, les 1er et 2 décembre, dans le hall Gilles-Boulet du pavillon Albert-Tessier.

Raphaël Fort est propriétaire de Miels des 3 Rivières

Le Bacc Vert est l’association environnementale étudiante de l’UQTR

Comité de développement durable de l’UQTR