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Visite d’une délégation de l’UCO sur le campus trifluvien

Les 2 et 3 novembre derniers, l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) recevait Catherine Nafti Malherbe, vice-doyenne pour les relations internationales et l’insertion professionnelle et enseignante-chercheuse à la Faculté d’éducation de l’Université catholique de l’Ouest (UCO) en France. La visite avait pour but d’identifier les points communs entre l’UCO et l’UQTR en ce qui concerne la recherche dans le domaine de l’éducation, de faire un suivi sur les collaborations déjà initiées ainsi que de faciliter les modalités administratives en ce qui concerne les échanges étudiants.

Ghislain Samson, directeur du Département des sciences de l'éducation de l'UQTR, Sylvain Benoit, directeur du Bureau de l'international et du recrutement (BIR), Catherine Nafti Malherbe, vice-doyenne pour les relations internationales et l’insertion professionnelle et enseignante-chercheure à la Faculté d’éducation de l’Université catholique de l’Ouest (UCO), Corneille Kazadi, professeurs au Département des sciences de l'éducation et Patrick Razakamananifidiny, conseiller en développement international au BIR.

Ghislain Samson, directeur du Département des sciences de l’éducation de l’UQTR, Sylvain Benoit, directeur du Bureau de l’international et du recrutement (BIR), Catherine Nafti Malherbe, vice-doyenne pour les relations internationales et l’insertion professionnelle et enseignante-chercheuse à la Faculté d’éducation de l’Université catholique de l’Ouest (UCO), Corneille Kazadi, professeur au Département des sciences de l’éducation et Patrick Razakamananifidiny, conseiller en développement international (BIR).

Il faut remonter à la fin des années 90 pour retracer le début des collaborations entre les deux universités alors qu’un accord de coopération avait été signé dans le domaine des sciences de l’éducation, accord qui avait d’ailleurs été initié par Mme Nafti Malherbe. Les idées de collaborations se sont alors multipliées avec le temps, donnant lieu à plusieurs projets conjoints. À titre d’exemple, le professeur Ghislain Samson a offert par vidéoconférence, l’an dernier, un cours de 6 heures sur la méthodologie de la recherche, à 21 étudiants de l’UCO. «Nos étudiants ont beaucoup apprécié cette formation, car ça leur permettait d’aborder la recherche avec un autre point de vue que celui véhiculé en France» explique Mme Nafti Malherbe avant d’ajouter avec un brin d’humour: «Et pour les étudiants, c’est toujours meilleur quand ça vient d’une autre université.»

La visite a également permis d’effectuer un suivi sur une intéressante recherche conjointe, réunissant des universités de la France, du Maroc, de l’Espagne et du Québec, afin de comprendre comment le rapport au savoir s’articule dans le monde. Les données préliminaires laissent déjà entrevoir un écart entre la perception de l’étudiant et du professeur par rapport à la manière d’entrer dans l’acte d’apprendre. Une publication collective est d’ailleurs prévue à moyen terme pour exposer les résultats de cette recherche. «C’est pour moi une grande fierté que de contribuer à de tels partenariats. Ce genre de collaborations internationales contribuent au rayonnement de notre Département et de l’UQTR dans son ensemble» affirme le professeur Samson.

Mame Nafti Malherbe a aussi profité de son séjour à l’UQTR pour rencontrer les professeur Corneille Kazadi et Ghislain Samson du Département des sciences de l’éducation, tous deux professeurs associés à l’UCO. Ce fut également l’occasion de tenter de redynamiser les collaborations en ce qui à trait aux échanges internationaux d’étudiants. Elle constate qu’un bon nombre d’étudiants de l’UCO viennent étudier à l’UQTR mais que le nombre d’étudiants de l’UQTR désirant étudier à l’UCO demeure relativement faible. «Ce que je souhaite, c’est que nos collaborations au niveau de la recherche avec les étudiants en éducation deviennent de plus en plus importantes. À terme, nous pourrions créer un vrai réseau d’excellence à l’international» conclut-elle.

Héritière des universités médiévales, l’Université catholique de l’Ouest (UCO) est l’une des plus anciennes universités du Grand Ouest et un acteur de référence de l’enseignement supérieur et de la recherche d’aujourd’hui.

Université pluridisciplinaire ouverte sur le monde, elle offre sur l’ensemble de ses sites (Angers, Guingamp, Laval, Nantes, Papeete, Vannes) à 9000 étudiants et de nombreux stagiaires et auditeurs plus de 100 parcours de formation au sein de ses cinq facultés créées en septembre 2014.