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ESCOM et UQTR: une première bidiplomation

David Myja est un étudiant français de l’École supérieure de chimie organique et minérale (ESCOM) qui a décidé de suivre son rêve d’enfance de découvrir le Canada en venant étudier à l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR). Une aventure qui lui a permis de joindre l’utile à l’agréable en complétant un programme de maîtrise en bidiplomation en sciences et génie des matériaux lignocellulosiques.

Éric Loranger, professeur au Département de génie chimique et directeur de l'étudiant, David Myja, étudiant à la maîtrise en bidiplomation et Robert Lanouette, professeur au Département de génie chimique et co-directeur de l'étudiant.

Éric Loranger, professeur au Département de génie chimique et directeur de l’étudiant, David Myja, étudiant à la maîtrise en bidiplomation et Robert Lanouette, professeur au Département de génie chimique et codirecteur de l’étudiant.

La bidiplomation, pour ceux et celles qui seraient moins familiers avec le concept, consiste à faire une partie de son programme d’études dans son université d’attache et une autre partie dans une université à l’international afin d’obtenir un diplôme de chaque université. Pour David Myja, cela s’est traduit par quatre ans d’études à l’ESCOM et une année à l’UQTR pendant laquelle il a complété un mémoire supervisé par deux professeurs de l’UQTR et Estelle Léonard, enseignante-chercheuse à l’ESCOM. En janvier 2016 donc, il sera fier diplômé de l’UQTR et de l’ESCOM à la fois.

Un partenariat gagnant/gagnant

Pour David Myja, bien que les études en France aient également plusieurs aspects positifs, son séjour à l’UQTR lui a permis de découvrir une autre vision de la recherche:«Ici, c’est beaucoup plus axé sur la pratique. C’était comme si j’étais sur le marché du travail. Je me concentrais sur la recherche, il n’y avait pas d’examen et en plus, je recevais une paye», nous explique-t-il. Si les étudiants sortent gagnants de ce type de partenariat, les professeurs ne sont pas en reste: «Pour nous, ce n’est que du positif. Les projets de recherche avancent rapidement et efficacement quand on a des étudiants comme David. S’il y a un étudiant dans le même cursus intéressé à venir à l’UQTR, on embarque à 100 miles à l’heure», s’enthousiasme le professeur Loranger qui commence déjà à préparer l’avenir.

Découvrir l’Amérique

Les études à l’international c’est beaucoup de travail, mais c’est aussi beaucoup de plaisir. David Myja peut en témoigner, lui qui en l’espace de 12 mois, a trouvé du temps pour visiter Washington, Boston, New York, Toronto et même une partie de la Nouvelle-Écosse. «J’ai fait plusieurs villes en peu de temps parce que je croyais être ici seulement un an, mais j’ai décidé que je reviendrais faire mon doctorat à l’UQTR. J’aurai alors amplement le temps de satisfaire ma soif de découverte», nous annonce-t-il tout sourire. Un parcours exceptionnel qui se continuera donc à l’UQTR, avec les deux mêmes professeurs, pour encore plusieurs années.