– Doctorante en études québécoises –
Jacinthe De Montigny, étudiante au doctorat en études québécoises à l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR), associée au Centre interuniversitaire d’études québécoises (CIEQ) et en cotuelle avec l’Université Paris IV – Sorbonne a obtenu dernièrement la Bourse de recherche Mitacs Globalink 2016 pour un voyage de recherche à l’étranger, qu’elle effectuera à compter de cette année.
Mitacs est un organisme national sans but lucratif qui conçoit et met en œuvre depuis 15 ans des programmes de recherche et de formation au Canada. Répondant au modèle des réseaux canadiens de centres d’excellence, Mitacs a été fondé en 1999 dans l’objectif d’appuyer la recherche appliquée et industrielle dans le secteur des sciences mathématiques et des disciplines connexes.
Bourse Frontenac
Mme De Montigny est également récipiendaire de la Bourse Frontenac 2016 pour le soutien à la mobilité des doctorants. Le programme Frontenac a été créé en 1996 par le ministère des Relations internationales et de la francophonie (MRI) du Québec et le ministère des Affaires étrangères de la République française (Consulat général de France à Québec) dans le cadre de la Commission permanente de coopération franco-québécoise.
En travaillant sur la perception du Canada dans la presse londonienne et parisienne du 18e siècle, Jacinthe De Montigny souhaite apporter un regard nouveau sur la guerre de Conquête (1759), qui est un pan de l’histoire canadienne qu’il est important de questionner à nouveau pour mieux en saisir l’impact sur le Québec d’aujourd’hui. En mai 2016, Mme De Montigny s’envolera pour Hong Kong (Chine) afin de participer à la conférence internationale Connected Histories, Mirrored Empires: British and French Imperialism from the 17th through the twentieth centuries.
Native de la région de Trois-Rivières, Jacinthe De Montigny, après des études collégiales en histoire et civilisations au Collège Laflèche, a poursuivi son parcours universitaire avec un baccalauréat en histoire de l’UQTR. C’est également au sein du même établissement qu’elle a réalisé son mémoire de maîtrise, subventionné par le Conseil de recherches en sciences humaines (CRSH) du Canada. Par volonté de poursuivre le projet de recherche élaboré dans son mémoire de maîtrise, elle a décidé de s’inscrire au doctorat, à nouveau sous la direction de Laurent Turcot, professeur à l’UQTR, titulaire de la Chaire de recherche du Canada en histoire des loisirs et des divertissements. Pour la réalisation de sa thèse, elle fera également appel à la cotutelle de François-Joseph Ruggiu, de l’Université Paris IV-Sorbonne.