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L’hydrogène trouve sa place dans la Politique énergétique du Québec 2030: une bonne nouvelle pour l’UQTR

L’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) accueille avec enthousiasme la Politique énergétique du Québec 2030, qui accorde pour la première fois une place à l’hydrogène. Ce vecteur énergétique propre constitue l’un des pôles de développement stratégique de la recherche à l’UQTR depuis plus de deux décennies, particulièrement depuis la création de son Institut de recherche sur l’hydrogène (IRH) en 1994.

Le 12 février 2016, le ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles du Québec, Pierre Arcand, a visité les installations de l’Institut de recherche sur l’hydrogène (IRH) de l’UQTR. Sur la photo prise à cette occasion, on reconnaît Pierre-Michel Auger, député de Champlain, Richard Chahine, directeur de l’Institut de recherche sur l’hydrogène de l’UQTR, Pierre Arcand, ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles du Québec, Daniel McMahon, recteur de l’UQTR, et Robert W. Mantha, vice-recteur à la recherche et au développement.

Le 12 février 2016, le ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles du Québec, Pierre Arcand, a visité les installations de l’Institut de recherche sur l’hydrogène (IRH) de l’UQTR. Sur la photo prise à cette occasion, on reconnaît Pierre-Michel Auger, député de Champlain, Richard Chahine, directeur de l’Institut de recherche sur l’hydrogène de l’UQTR, Pierre Arcand, ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles du Québec, Daniel McMahon, recteur de l’UQTR, et Robert W. Mantha, vice-recteur à la recherche et au développement.

«La nouvelle Politique énergétique 2030 permettra au Québec d’asseoir son leadership mondial quant au développement durable et quant à la lutte contre le réchauffement climatique», fait valoir M. Richard Chahine, directeur de l’IRH et professeur au Département de génie électrique et génie informatique de l’UQTR. «Dans ce contexte, l’Institut poursuivra de façon encore plus marquée le déploiement de ses expertises, de son infrastructure ainsi que de son vaste réseau de recherche et d’innovation à l’échelle nationale et internationale pour contribuer activement au succès de la nouvelle politique énergétique du Québec», ajoute-t-il.

Pionnier dans son domaine, l’IRH développe depuis plus de vingt ans une expertise unique en matière de production, de stockage et d’utilisation sécuritaire de l’hydrogène. En parallèle, le Québec, qui produit de l’hydrogène par l’intermédiaire d’entreprises spécialisées, est un territoire tout indiqué pour déployer tout le potentiel de ce vecteur énergétique.

«L’intégration de nouvelles technologies propres dans les orientations énergétiques de l’État québécois renforcera la stratégie d’électrification des transports du Québec ainsi que le développement du Plan Nord, et contribuera à maximiser l’utilisation des surplus d’énergie et à réduire les importations de pétrole. Grâce aux recherches de pointe menées par l’équipe de chercheurs de l’IRH et ses partenaires gouvernementaux, industriels et universitaires, nous serons en mesure d’apporter des solutions innovantes et plus efficaces pour relever les défis de l’énergie dans le contexte géoclimatique bien particulier du Québec», indique également M. Chahine.

Parmi les retombées concrètes liées au déploiement de la nouvelle Politique énergétique du Québec 2030 en lien avec les recherches menées à l’UQTR, il sera possible de voir apparaître davantage de stations multicarburants (essence, biocarburants, gaz naturel, propane, électricité, hydrogène) en vue d’offrir un plus grand choix aux conducteurs de véhicules électriques et hybrides. Il en va également de même pour la production et l’utilisation efficaces de l’hydrogène pour l’approvisionnement en électricité dans les régions éloignées.

Le recteur de l’UQTR, M. Daniel McMahon, se montre très enthousiaste de voir l’hydrogène inscrit dans la nouvelle politique énergétique du Québec : «Il s’agit d’une avancée extraordinaire pour la société, à laquelle notre université, grâce à son Institut de recherche, pourra pleinement contribuer. En ce sens, l’UQTR entend mettre les efforts nécessaires pour soutenir ses chercheurs sur la voie de l’innovation et, du coup, consolider sa place de leader au Québec et au Canada en matière de recherche sur l’hydrogène.»

À propos de l’IRH

L’Institut de recherche sur l’hydrogène, fondé en 1994, est le principal établissement de recherche au Canada portant sur l’hydrogène en tant que vecteur énergétique. L’IRH est composé d’une équipe interdisciplinaire de dix professeurs et d’une quarantaine de chercheurs s’intéressant à la production, au stockage et à l’utilisation sécuritaire de l’hydrogène. Pour mener ses recherches, l’équipe scientifique de l’IRH peut compter sur de nombreux partenariats avec les gouvernements, les universités, les acteurs de l’industrie et divers établissements situés au Canada comme à l’international.