Université du Québec à Trois-Rivières

Marie-Pier Pagé remporte le prix Vichy Bach Memorial

Marie-Pier Pagé, étudiante au doctorat en sciences biomédicales et professeure au Département des sciences infirmières à l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) s’est distinguée à la conférence 2016 de l’Association canadienne pour l’histoire du nursing, en remportant le prix Vichy Bach Memorial.

Posant fièrement au côté d’un uniforme d’infirmière datant du début du 20e siècle, de gauche à droite : Lydia Wytenbroeck présidente de CAHN/ACHN, Marie-Pier Pagé et Geertje Boschma professeure responsable de la Faculté de l’histoire du nursing à UBC.

Posant fièrement au côté d’un uniforme d’infirmière datant du début du 20e siècle, de gauche à droite : Lydia Wytenbroeck présidente de CAHN/ACHN, Marie-Pier Pagé et Geertje Boschma professeure responsable de la Faculté de l’histoire du nursing à UBC.

L’étudiante au doctorat en sciences biomédicales, sous la direction de Gilles Bronchti (Anatomie, UQTR) et Kelley Kilpatrick (UdeM, sciences infirmières) a présenté les résultats préliminaires de son premier chapitre de thèse lors de cette conférence qui s’est déroulée le 18 juin à Vancouver.  Le thème était «Coeur, Cran et Intelligence: Perspectives historiques sur l’enseignement du nursing, sa pratique et l’esprit d’entreprise».

Dans sa présentation intitulée «Compétences en anatomie et construction du raisonnement clinique de l’infirmière: Regard sur les cursus de formation universitaire de 1962-2016», elle a porté un regard sociohistorique sur les programmes de formation universitaire en sciences infirmières. Par l’analyse qu’elle a fait des dossiers d’archives provenant de l’Université de Montréal et de l’UQTR, elle tente de comprendre les raisons qui ont poussé les neuf universités québécoises à délaisser l’enseignement des savoirs biomédicaux comme l’anatomie dans les formations en sciences infirmières.

Précisons que c’est la première fois qu’une conférence présentée en français remporte les honneurs lors de ce congrès bilingue.

Marie-Pier Pagé désire développer et valider une stratégie pédagogique innovante qui intégrera les savoirs biomédicaux aux connaissances cliniques des infirmières praticiennes. Elle veut étudier l’impact de cette nouvelle approche de formation sur la construction du raisonnement clinique chez ces professionnelles de la santé. La perspective sociohistorique éclaire les choix du passé qui influencent les orientations pédagogiques actuelles. Mieux les comprendre facilitera l’acceptabilité et donc l’intégration de son approche dans la formation professionnelle des infirmières.