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Industrie 4.0: Une première collaboration de recherche et développement entre l’UQTR et DIVEL pour le développement de l’intelligence des véhicules

L’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) et l’entreprise DIVEL de Louiseville viennent de recevoir un appui financier de 25 000$ du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie (CRSNG) du Canada, par son programme «Subvention d’engagement partenarial – SEP», afin de lancer un projet de recherche intitulé «Système de positionnement intelligent en environnement industriel» et démarrer une nouvelle collaboration.

De gauche à droite: Hugues Doucet, directeur du Bureau de liaison entreprise-université (UQTR), Davis Arseneault, directeur approvisionnement (DIVEL), Stéphane Elliot, président-directeur général (DIVEL), Jean-Sébastien Descôteaux, directeur des opérations (DIVEL), Yves Dubé, professeur au Département de génie mécanique (UQTR), et Sousso Kelouwani, chercheur à l'IRH et professeur au Département de génie mécanique (UQTR).

De gauche à droite: Hugues Doucet, directeur du Bureau de liaison entreprise-université (UQTR), Davis Arseneault, directeur approvisionnement (DIVEL), Stéphane Elliot, président-directeur général (DIVEL), Jean-Sébastien Descôteaux, directeur des opérations (DIVEL), Yves Dubé, professeur au Département de génie mécanique (UQTR), et Sousso Kelouwani, chercheur à l’IRH et professeur au Département de génie mécanique (UQTR).

«Nous sommes très heureux de démarrer un projet de recherche et nous croyons beaucoup à l’apport de l’UQTR dans le succès de ce projet. Nous espérons que c’est le début d’une longue et belle collaboration», mentionne Jean-Sébastien Descôteaux, ing. MBA, vice-président opérations chez Divel. L’idée a germé lorsque l’entreprise DIVEL a pris connaissance des travaux du professeur Sousso Kelouwani du Département de génie mécanique et chercheur à l’Institut de recherche sur l’hydrogène (IRH) ainsi que du professeur Yves Dubé, du Département de génie mécanique, qui travaillent depuis plusieurs années à mettre au point un système de navigation autonome, intelligent et énergétiquement efficace pour les industries manufacturières en général. Leurs travaux s’inscrivaient parfaitement dans les visées de développement de DIVEL. «Nous avons cherché plusieurs années, sur le marché international, un logiciel de navigation autonome, flexible, à coût abordable et facile à déployer en industrie. C’est à la suite de discussions avec les professeurs Kelouwani et Dubé que nous avons compris qu’il y avait à l’UQTR une expertise qui pouvait nous aider à avancer dans nos recherches», souligne M. Descôteaux. Les deux équipes ont donc décidé de démarrer une collaboration de recherche et développement sur une nouvelle génération de logiciels de navigation intelligente basés sur l’expertise canadienne, flexible dans sa mise en œuvre, adaptable selon le type de véhicule et à coût concurrentiel pour ses clients industriels.

L’équipe conjointe de recherche s’affairera à contribuer au développement d’une génération de véhicules dotés de toute l’intelligence requise pour se déplacer sans intervention humaine et à l’aide d’une cartographie ou d’un plan de l’environnement de navigation. D’autant plus que depuis quelques années, le concept d’Industrie 4.0 est populaire. La nouvelle révolution serait fondée sur l’usine intelligente, caractérisée par une interconnexion des machines et des systèmes au sein des sites de production, mais aussi entre eux et l’extérieur (clients, partenaires, autres sites de production). En proposant des sites de production composés d’objets intelligents, communicants et liés dans un réseau lui-même relié à l’extérieur, la flexibilité de la production sera accrue. «Le partenariat avec l’UQTR cadre exactement avec les orientations stratégiques que l’entreprise s’est données. Cette nouvelle technologie ouvrira de nouveaux marchés tant au niveau national qu’international et viendra s’intégrer parfaitement dans la gamme des produits déjà offerte par DIVEL», souligne M. Stéphane Elliott, ing., président-directeur général de DIVEL.

De leur côté, les professeurs Kelouwani et Dubé se disent très enthousiastes face à cette opportunité de pouvoir appliquer le fruit de leurs recherches au monde de l’industrie. «Ce projet est un bel exemple de collaboration entre l’industrie et l’UQTR, pour lequel le travail de notre Bureau de liaison entreprise-université (BLEU), a été un catalyseur efficace», soulignent-t-ils. « Ce dernier a pour rôle d’encadrer les chercheurs pour toutes les questions de financement, de gestion de projet, des négociations par rapport à la propriété intellectuelle, etc. Bref, nous avons tout ce qui est nécessaire à la réussite de nos partenariats avec les entreprises et nous pouvons nous concentrer sur l’essentiel, faire de la recherche appliquée pour rendre des entreprises comme DIVEL encore plus innovantes»,  ajoute le professeur Kelouwani.

En affaires depuis 2002, DIVEL est spécialisée dans les positionneurs pour la soudure et l’assemblage, les entrepôts automatisés ainsi que les véhicules autoguidés. L’entreprise se démarque notamment par ses produits adaptables et personnalisables selon les besoins du client, le tout dans un concept clé en main. L’objectif est d’offrir des équipements innovateurs issus des nouvelles technologies en alliant simplicité et fiabilité. Leur leadership repose sur l’innovation et les caractéristiques d’efficacité, de sécurité et de performance de ses conceptions. DIVEL a récemment réalisé la toute nouvelle ligne d’assemblage des bogies du nouveau métro de Montréal, livrable par le consortium Bombardier/Alstrom. Il y a quelques années, DIVEL s’est lancée dans un processus d’exportation pour accroître ses ventes et soutenir sa croissance. Elle a d’ailleurs participé à plusieurs salons internationaux en tant qu’exposant, dont FABTECH 2015 à Chicago et FRUIT LOGISTICA 2016 à Berlin. Elle sera d’ailleurs à FABTECH 2016 à Las Vegas, en novembre prochain.