Université du Québec à Trois-Rivières

Le prix Monique-Sicard attribué aux intervenants de la Clinique podiatrique communautaire

Les dirigeants de l’Accueil Bonneau de Montréal ont profité de la Fête des bénévoles, le 25 septembre dernier, pour souligner l’importance de l’implication soutenue des étudiants et professeurs du programme de médecine podiatrique de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR). En effet, les professeurs et podiatres Marie-Christine Torchon, Sébastien Hains et Angelo Macaluso, podiatre diplômé, ont reçu au nom de tous leurs collègues le prix Monique-Sicard.

Marie-Christine Torchon, professeure au programme de médecine podiatrique, Angelo Macaluso, podiatre diplômé de l'UQTR, Sœur Monique Sicard, Sébastien Hains, codirecteur du programme de médecine podiatrique à l'UQTR et Aubin Boudreault, directeur général de l’Accueil Bonneau.

Marie-Christine Torchon, professeure au programme de médecine podiatrique, Angelo Macaluso, podiatre diplômé de l’UQTR, Sœur Monique Sicard, Sébastien Hains, codirecteur du programme de médecine podiatrique à l’UQTR et Aubin Boudreault, directeur général de l’Accueil Bonneau.

Depuis quatre ans, les étudiants du programme de médecine podiatrique de l’UQTR, sous la supervision de praticiens, interviennent auprès des itinérants qui fréquentent l’Accueil Bonneau. Très appréciée par les bénéficiaires, cette approche a donné naissance à deux autres cliniques communautaires, une à Québec, auprès de la clientèle de Lauberivière et une autre à l’Office municipal d’habitation de Trois-Rivières. «La relève travaille fort à remettre sur pied les marginalisés de notre société», a commenté Sébastien Hains, codirecteur du programme de médecine podiatrique de l’UQTR.

«Le nombre de sans-abris ne cesse de croître partout dans le monde. Ce problème social, aux conséquences sanitaires, a un coût humain important. Les situations de ces gens sont complexes et de nombreux préjugés y sont associés. Lorsque les futurs podiatres prodiguent des soins et traitement, ils ouvrent un dialogue qui désenclave les perceptions et ce projet permet de le mettre en lumière», a ajouté le docteur en podiatrie.

Sébastien Hains a conclu en lançant un message à tous ceux qui prétendent que les jeunes des générations X et Y sont individualistes ou matérialistes dans une société de moins en moins égalitaire. «Je perçois ici un engagement vivant et durable envers les pauvres et les moins nantis. J’y vois la société de demain se lever, se préparer et s’entraîner pour affronter de grands défis et je me sens rassuré. Il y a une relève engagée et ce projet en témoigne.»