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Production d’enzymes cellulolytiques et hemicellulolytiques à partir de microorganismes industriels (bacillus sp., trichoderma reseei) et de boues papetières

– Thanh Tung Lai a soutenu sa thèse de doctorat en sciences et génie des matériaux lignocellulosiques –

Le blogue d’information En Tête de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) présente le résumé de thèse de doctorat en sciences et génie des matériaux lignocellulosiques de M. Thanh Tung Lai, intitulée «Production d’enzymes cellulolytiques et hemicellulolytiques à partir de microorganismes industriels (bacillus sp., trichoderma reseei) et de boues papetières».

L’industrie des pâtes et papiers envisage de transformer leurs usines classiques en bioraffinerie forestière pour surmonter leur situation difficile qui est entre autre attribuable à la baisse du marché du papier journal. De plus, en raison de coût élevé de la gestion des déchets pour répondre aux normes environnementales, l’industrie a besoin de changer ses modes d’élimination de traitement des déchets en vue de le valoriser. Cependant, les boues papetières ont une composition complexe et variable qui est peu favorable aux cultures microbiennes en comparaison avec des milieux de culture conventionnels.  Il était donc nécessaire de vérifier la faisabilité d’utiliser des boues papetières pour la production d’enzymes cellulolytiques et déterminer des techniques pour en faire d’excellents milieux de culture.

Le présent projet avait pour but d’étudier la production microbienne d’enzymes cellulolytiques et hemicellulolytiques en utilisant les boues papetières (primaires, secondaires et mixtes) comme matière première. Les microorganismes étudiés étaient des souches bactériennes de Bacillus sp. dont B. licheniformis (Bl), B. pumilus (Bp), et B. subtilis (Bs) et une souche fongique de Trichoderma reesei. Des fermentations de ces souches dans les boues papetières ont été effectuées pour évaluer leur croissance et leur production d’enzymes. Les boues papetières ont été modifiées pour en faire de meilleurs milieux de culture. Ces modifications consistaient en un ajustement de la concentration en solides, un mélange des boues primaires et secondaires à différents ratios, un ajout d’azote organique et inorganique et un supplément de biomasse lignocellulosique (pour induire la production d’enzymes). Finalement, des tests enzymatiques des enzymes produites à partir des boues papetières ont été réalisés pour évaluer leur efficacité à convertir la cellulose en sucres fermentescibles.

Soutenance de thèse ayant eu lieu le 16 septembre 2016

Membres du jury

Simon Barnabé, Ph. D., directeur de recherche
Professeur, Département de chimie, biochimie et physique
Université du Québec à Trois-Rivières

François Brouillette, Ph. D., codirecteur de recherche
Professeur, Département de chimie, biochimie et physique
Université du Québec à Trois-Rivières

Daniel Montplaisir, Ph. D., président du jury
Professeur, Département de chimie, biochimie et physique
Université du Québec à Trois-Rivières

Marc Sirois, Ph. D., évaluateur interne
Professeur, Département de biologie médicale
Université du Québec à Trois-Rivières

Mathieu Drouin, Ph. D., évaluateur externe
Professeur, Institut national de la recherche scientifique