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Une molécule qui pourrait ralentir les ravages de la maladie d’Alzheimer

Le professeur Guy Massicotte de l’Université du Québec à Trois-Rivières vient de mettre en lumière un effet inattendu d’une molécule pharmacologique semblable à celle utilisée pour le traitement de la sclérose en plaques.

Guy Massicotte, professeur au Département de biologie médicale de l’UQTR.

L’observation récemment dévoilée dans la revue Brain Research montre que la molécule en question (le SEW2871) serait en mesure de réduire l’état de phosphorylation de la protéine Tau dans une région du cerveau particulièrement vulnérable à la pathologie Alzheimer. Des résultats qui seront prochainement présentés lors du congrès de la Société internationale de neurobiologie et de psychopharmacologie en Grèce. «Ces travaux représentent une avancée potentiellement importante pour notre domaine d’investigation, car la déphosphorylation de la protéine Tau s’avère, selon de nombreux experts, une étape clef pour le développement d’une thérapie cohérente et efficace contre les ravages infligés au cerveau par la maladie d’Alzheimer» estime le professeur Massicotte. Il précise que la substance étudiée par son étudiant Frédéric St-Cyr Giguère possède des effets cellulaires multiples et qu’on pourrait également l’envisager dans le traitement de plusieurs autres affections neurologiques, dont la maladie de Parkinson. Un scénario est présentement à l’étude en collaboration avec le collègue Michel Cyr du Département de biologie médicale, détenteur de la Chaire de recherche du Canada en neuropharmacologie moléculaire.